Les brebis sont de retour dans la plaine

Pour des raisons entre autres agronomiques, des céréaliers s’intéressent à la production ovine et franchissent le pas en achetant un troupeau.

Plusieurs types de conduite du troupeau ovin sont possibles. L’une d’entre elles consiste à maximiser les synergies entre élevage et cultures, en valorisant les intercultures et les luzernes par le pâturage. Les intrants sont alors limités, aussi bien pour les cultures que pour les animaux. Les brebis mettent bas en automne et leur lactation est assurée par les couverts végétaux. Selon la biomasse disponible, une partie des agneaux y est également finie. Les résultats d’une récente étude sur le sujet sont disponibles ici. Les charges de gasoil et de mécanisation pour détruire les couverts sont ainsi réduites. Une forte diminution de nombre de limaces a également été enregistrée. L’apport d’azote par le pâturage des brebis a été évalué à 6 kg par ha et de nouvelles études sont en cours. Si vous êtes intéressés, l’élevage ovin ne s’improvise pas et une formation reste indispensable.