- Accueil
- Les tarifs plafonnent dans le haut de gamme.
Les tarifs plafonnent dans le haut de gamme.
Avis d’expert : Bovins races allaitantes : Les femelles haut de gamme seront pénalisée par l’afflux de marchandise sur les concours. Les tarifs vont se stabiliser dans les Charolaises et es Limousines. Bovins races laitières : La hausse va se poursuivre faute d’offre suffisante. Jeunes bovins : La demande sera moins soutenue mais les volumes seront à la baisse.
Bovins races allaitantes : Sur la France, le climat commercial est également positif pour une production qui doit faire face, comme pour l’ensemble des producteurs européens, à une flambée des coûts alimentaires. Ces augmentations nécessaires et indispensables des prix de la viande auront néanmoins une limite qui est celle que le consommateur pourra attribuer aux achats de viande bovine. On assiste depuis le début l’année à un très net resserrement de valeurs entre la viande de qualité bouchère et celle d’entrée de gamme. Il y a un an l’écart était de 3,50€/kg de carcasse, il est aujourd’hui de 2,50€ au profit des réformes laitières. La mutation des ventes vers les viandes transformées (steak haché…) s’accélère, face à des consommateurs dont le budget est grevé par la hausse des carburants ou de l’énergie, et qui vont subir un très net recul de l’offre dans la volaille et une nette progression du prix du porc. Les équilibres matières sont toujours délicats à tenir pour les abatteurs même si la distribution semble un peu plus enclin à accepter les hausses. Les femelles de qualité bouchère s’écoulent avec plus de difficultés vers la cheville traditionnelle ou les GMS avec des rayons Trad. Les tarifs se stabilisent dans les bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Limousines ou dans les Charolaises. L’équilibre offre/demande reste favorable dans les Charolaises R et les allaitantes de choix secondaire, même si la progression des prix semble moins soutenue que ces dernières semaines.
Réformes laitières – Les industriels restent demandeurs de réformes laitières, malgré l’approche des vacances de printemps. Le marché est néanmoins plus équilibré avec plus de 19000 bovins mixtes et laitiers travaillés par semaine depuis un mois, sur les 61700 animaux abattus. Les industriels font des stocks en prévision d’une réduction significative des volumes sur avril, mai et juin. Les tarifs restent dans une dynamique positive dans les vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les taureaux suivent le mouvement.
Jeunes bovins – L’accroissement des volumes en ce début de mois permet un certain équilibre offre/demande à la veille des expéditions vers le marché italien pour Pâques. Une tendance à la stabilisation ou une moindre progression des prix est actée cette semaine en France alors que les JB allemands battent tous les records. La tendance reste positive dans les JB laitiers et mixtes.