Oqualim, une année de progrès pour la nutrition animale

Oqualim, qui repose d’une part sur la certification des sites de production et d’autre part sur les plans mutualisés de contrôle des matières premières et des aliments pour animaux, poursuit sa croissance en 2021 après être parvenu à maintenir toutes ses activités en 2020.

L’association Oqualim poursuit son développement sur ses deux principales activités, la certification d’une part et les plans mutualisés de contrôle d’autre part. « Nos reconnaissances mutuelles avec AIC, GMP+ International, Ovocom et QS ont été inscrites dans la pérennité avec l’officialisation de ces accords en décembre 2020 » se réjouissait le président Frédéric Monnier (Cavac), le 29 avril, lors de la session de restitution des résultats 2020. « L’an dernier, nous avons ouvert une certification pour les fournisseurs de matières premières de l’alimentation animale et cette année, nous ouvrons la certification aux fabricants d’aliments à la ferme », ajoute t il.  Actuellement, 310 sites de fabrication industrielle sont certifiés selon le référentiel de certification de la nutrition animale ce qui représente notamment 94,3 % de la production d’aliments complets (RCNA) ; 256 sites sont certifiés pour le socle technique « Nourris sans OGM » (STNO) reconnu équivalent par l’Allemand Vlog et par GMP+MI105 ; 49 sites sont certifiés pour le socle technique nutrition équine (STNE).

Du côté des plans de contrôle mutualisés, plus de 14 700 échantillons ont été analysés auxquels s’ajoutent 2 544 résultats « hors plan », versés par les entreprises pour valoriser de manière collective les analyses de leurs propres plans de contrôle.

La représentativité progresse toujours avec 90,5 % de la production (124 entreprises) pour le plan aliment, 219 participants au plan STNO, la quasi totalité de la production nationale pour le plan de compléments (66 sites de production), 85% pour les aliments bio (25 sites) et 92,3% de la production pour le plan aliments d’allaitement.

Une très large conformité

Dans le plan non OGM<0,9%, aucun événement n’a été détection sur le maïs ou les coproduits, non plus qu’en agriculture bio. En betterave et en colza, quelques détections respectivement dans moins de 10% et de 5%, mais toujours à la limites de détection ou de quantification. En soja, les analyses détectent au moins un événement, sans quantification dans 56% des échantillons. 10% des analyses donnent lieu à une quantification mais toujours inférieure à 0,9%.

Pour les salmonelles, 3877 analyses ont été réalisées en 2020 avec au total 18 détection dont 16 sur des tourteaux de colza, soja, tournesol ou palmiste, mais seulement 2 détection de sérotypes règlementés ont été réalisées : l’un sur des issues de céréales, l’autre sur un tourteau de tournesol. Le plan 2021 va inclure aussi des analyses sur céréales.

Du côté des mycotoxines, l’année a été bonne avec la conformité des maïs en aflatoxines B1 même s’il reste des points de vigilances sur les coproduits du riz ainsi qu’une bonne qualité des céréales et de leurs co-produits en DON. La présence de zéaralénone au-dessus des teneurs maximales autorisées en alimentation humaine est quelque fois notée sur les blés, maïs et leurs coproduits. Le suivi T2HT2 sur l’avoine a identifié quelques lots supérieurs aussi au seuil en humaine.

L’alerte « sésame », liée à la présence d’oxyde d’éthylène, lancé en nutrition humaine, concerne aussi la nutrition animale puisque toute présence dans ses propres matières premières engendre aussi une non-conformité. Après des analyses additionnelles fin 2020, le plan mutualisé intègre donc ce sujet avec une vigilance pour les produits en provenance d’Inde, d’Asie du Sud Est et d’Afrique.

Au total, tous plans et tous composants confondus, Oqualim a pu générer 18 alertes en 2020.