Ovins : La belle marchandise reste recherchée

[Ovins : analyse commerciale sem 49-2021]

Cette fin d’année vient clôturer un très bon cru 2021 pour les producteurs ovins. Avec le remodelage mondial des flux vers la Chine et un Brexit qui a également perturbé les envois vers le continent, le déficit de la production française se révèle au grand jour. Nous ne produisons que 60% de notre consommation et le prix était trop souvent orienté par la concurrence de l’Import. Or, aujourd’hui, les abatteurs ne peuvent plus compter sur les agneaux Britanniques, Espagnols ou Néozélandais. Les producteurs ont connu une très belle année dans les prix de vente, ce qui leurs permet de pallier aux augmentations des coûts de production. La contrepartie de ces prix élevés est un recul des ventes dans le secteur aval que ce soit en GMS ou dans la RHF où les coûts des bols alimentaires restent contenus. Les abattoirs font le grand écart avec des tarifs qui restent élevés que ce soit dans les agneaux laitons, les bons gris ou dans les premières sorties de Lacaune. Les très bonnes brebis restent convenablement valorisées. 

Avis d’expert :

Le commerce restera fluide dans les bons agneaux, mais le tri sera plus sensible dans le second choix.