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    <figcaption>Pourquoi les cours du ma&iuml;s font-ils le yo-yo ?</figcaption>
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[Le point des marchés] VIDEO - Le marché du maïs est au centre des attentions depuis plusieurs semaines. Au mois de juin, le cours du maïs a successivement gagné puis perdu 20% aux Etats-Unis. Pourquoi ce yo-yo ? Le point avec Arthur Portier, consultant chez Agritel.

Pourquoi les cours du maïs font-ils le yo-yo ?

Importations de poulet : l’interprofession tire la sonnette d’alarme

Exportations ukrainiennes : la solidarité européenne à l’épreuve du marché

Marché du porc : une situation tendue

<p>56% des Fran&ccedil;ais consid&egrave;rent qu&rsquo;il vaut souvent mieux acheter un produit &laquo;&nbsp;de bonne qualit&eacute;&nbsp;&raquo; (fermier et/ou local) qu&rsquo;un produit bio (Source&nbsp;: NielsenIQ). 32% des non-consommateurs de bio le justifient par le fait que les produits bio ne sont pas garantis &laquo;&nbsp;origine France&nbsp;&raquo; et peuvent venir de loin (Source&nbsp;: Kantar). 64% des consommateurs d&eacute;clarent choisir leurs produits bio en fonction de l&rsquo;origine, premier crit&egrave;re de choix (Source CSA pour FranceAgriMer). En 2017, &agrave; la question : &laquo;&nbsp;Sur quels produits souhaitez-vous avoir plus de choix en magasin, 46% des sond&eacute;s indiquaient les produits locaux, 37% les produits fran&ccedil;ais, et 30% les produits bio. En 2021, c&rsquo;&eacute;tait respectivement 51%, 49% et 18% (Source&nbsp;: Circana). Tels sont les chiffres mis en avant par&nbsp;FranceAgriMer, pour expliquer le recul du march&eacute; de la bio en 2022. Le march&eacute; des produits bio a recul&eacute; de 7,8% en volume en 2022 et de 3,9% en valeur, quand le march&eacute; alimentaire global reculait de 2,2% en volume et progressait de 4,3% en valeur.</p><h2>Le local davantage que les autres labels</h2><p>Ces chiffres sont tir&eacute;s d&rsquo;une &eacute;tude consacr&eacute;e &agrave; l&rsquo;impact de l&rsquo;inflation sur la consommation alimentaire des Fran&ccedil;ais en 2022, publi&eacute;e en juillet dernier. &laquo;&nbsp;<em>La principale concurrence ne semble pas venir des autres labels dont l&rsquo;importance semble baisser en 2022, avec 18% de consommateurs pr&ecirc;ts &agrave; payer plus cher contre 22% en 2020. C&rsquo;est le local et l&rsquo;origine France qui semblent &ecirc;tre les promesses les plus porteuses du moment, et repr&eacute;sentent pour le bio un enjeu de positionnement</em>&nbsp;&raquo;.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/agriculture-bio-les-chiffres-2022" target="_blank" title="">Agriculture bio&nbsp;: les chiffres 2022</a>
</aside>
<p>Lors de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/en-2022-l-assiette-a-moitie-pleine-de-la-bio">la pr&eacute;sentation des chiffres 2022 de l&rsquo;AB en juin dernier</a>, l&rsquo;Agence bio avait devanc&eacute; et en partie contrecarr&eacute; les analyses de FranceAgriMer. &laquo;&nbsp;<em>Alors que le local repr&eacute;sente 1 &agrave; 2% des achats alimentaires des Fran&ccedil;ais, c&rsquo;est 13% en bio</em>&nbsp;&raquo;, d&eacute;clarait sa directrice Laure Verdeau. &laquo; <em>L&rsquo;opposition entre&nbsp;: &laquo;&nbsp;je ne mange pas bio, je mange local&nbsp;&raquo;, n&rsquo;a plus lieu d&rsquo;&ecirc;tre&nbsp;: les fran&ccedil;ais ont fait le choix des deux. La vente directe &agrave; la ferme, c&rsquo;est la garantie d&rsquo;avoir des produits bio ultra comp&eacute;titifs</em>&nbsp;&raquo;. Selon l&rsquo;Agence bio, 26.300 fermes bio, soit presque une ferme sur deux (43%) r&eacute;alisent de la vente directe, et ont vu leur chiffre d&rsquo;affaires augmenter de 3,9% en 2022.</p><h2>L&rsquo;inflation d&rsquo;abord</h2><p>Outre la concurrence (local, autres labels) et la rationalisation de l&rsquo;offre chez les distributeurs, l&rsquo;&eacute;tude de FranceAgriMer pointe cependant l&rsquo;inflation comme premier facteur de r&eacute;gression du march&eacute; bio en 2022. &laquo;&nbsp;<em>Le prix repr&eacute;sente, bien avant la crise inflationniste, le principal frein &agrave; l&rsquo;achat de produits biologiques</em>&nbsp;&raquo;, lit-on dans l&rsquo;&eacute;tude. Selon Kantar, 69% des non consommateurs de bio&nbsp;justifient leur d&eacute;cision par le fait que les prix des produits bio sont trop chers. Selon FranceAgriMer, l&rsquo;&eacute;cart de prix s&rsquo;est pourtant r&eacute;duit en moyenne de 11 points sur un an (d&eacute;cembre 2021 &ndash; d&eacute;cembre 2022) entre produits bio et conventionnels.</p><p>Dans la conjoncture actuelle, la bio doit plus que jamais justifier son diff&eacute;rentiel de prix, sachant que 54% des Fran&ccedil;ais interrog&eacute;s par NielsenIQ consid&egrave;rent que le bio est trop cher par rapport aux b&eacute;n&eacute;fices qu&rsquo;il apporte. 36% des sond&eacute;s ne sont pas convaincus que les&nbsp;produits bio sont meilleurs pour la sant&eacute; et 27% seulement estiment que la bio permet une agriculture vraiment plus &eacute;cologique.</p>


[Tech & Bio 2023] C’est l’enseignement d’une étude de FranceAgriMer consacrée à l’impact de l’inflation sur la consommation alimentaire des Français en 2022, et qui relativise la concurrence des autres labels. L’écart de prix entre AB et conventionnel s’est pourtant resserré en 2022 mais son différentiel écologique peine toujours à convaincre.

La bio, victime de l’inflation, mais aussi du « local »

<h2 class="MsoPlainText">Interdictions : o&ugrave; et pourquoi?</h2><p class="MsoPlainText">Depuis le lancement de l'offensive russe qui entrave l'acc&egrave;s &agrave; la mer Noire, les pays voisins de Kiev sont devenus incontournables pour le transit de bl&eacute;, ma&iuml;s, colza et tournesol ukrainiens vers l'Afrique et le Moyen-Orient.&nbsp;Ces pays ont fait face &agrave; un afflux de grains &agrave; la suite de la lev&eacute;e des droits de douane de l'UE en mai 2022, mais une partie est rest&eacute;e bloqu&eacute;e sur leur sol en raison de leurs tarifs avantageux et de probl&egrave;mes logistiques.</p><p class="MsoPlainText">Devant la saturation des silos et l'effondrement des prix locaux, plusieurs des pays concern&eacute;s avaient donc au printemps d&eacute;cr&eacute;t&eacute; un embargo unilat&eacute;ral. Bruxelles avait ensuite formellement approuv&eacute; les restrictions, &agrave; titre temporaire et sous r&eacute;serve de maintenir le passage des c&eacute;r&eacute;ales vers d'autres destinations.</p><p class="MsoPlainText">Mais l'accord a expir&eacute; le 15 septembre et la Commission a d&eacute;cid&eacute; de ne pas le renouveler, &eacute;voquant "la disparition des distorsions" et l'am&eacute;lioration des conditions d'acheminement. Kiev a promis en &eacute;change des mesures pour mieux contr&ocirc;ler ses flux d'exportation.</p><p class="MsoPlainText">La Hongrie a aussit&ocirc;t ripost&eacute;, annon&ccedil;ant une extension des restrictions &agrave; 24 produits au lieu de quatre, suivie de la Pologne o&ugrave; le gouvernement de droite populiste en fait "une question fondamentale" &agrave; un mois d'&eacute;lections parlementaires.&nbsp;Idem pour la Slovaquie, qui a d&eacute;cr&eacute;t&eacute; un embargo jusqu'&agrave; la fin de l'ann&eacute;e, tandis que la Roumanie s'est dite pr&ecirc;te &agrave; faire de m&ecirc;me pour une dur&eacute;e d'un mois si elle n'obtenait pas les garanties n&eacute;cessaires de Kiev.&nbsp;Leur ma&icirc;tre-mot est de "prot&eacute;ger les agriculteurs".</p><h2 class="MsoPlainText">Riposte de Kiev</h2><p class="MsoPlainText">En repr&eacute;sailles, l'Ukraine a annonc&eacute; le 18 septembre une plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre les trois pays ayant prolong&eacute; l'embargo : Pologne, Slovaquie et Hongrie.&nbsp;"C'est pour nous crucial d'&eacute;tablir que des &Eacute;tats membres ne peuvent pas interdire &agrave; titre individuel l'importation de biens ukrainiens", a expliqu&eacute; la ministre de l'&Eacute;conomie Ioulia Svyrydenko. Les exportateurs ukrainiens "continuent de subir d'importantes pertes" li&eacute;es &agrave; ces interdictions, a-t-elle argument&eacute;, esp&eacute;rant trouver un compromis avant une action en justice devant l'OMC, qui prendrait "tr&egrave;s longtemps".</p><p class="MsoPlainText">L'esprit ne semble pas &agrave; la concorde : d&egrave;s le 18 septembre au soir, Varsovie a annonc&eacute; maintenir l'embargo malgr&eacute; la saisine de l'OMC.&nbsp;"Nous maintenons notre position, nous pensons qu'elle est juste", a d&eacute;clar&eacute; le porte-parole du gouvernement polonais. La plainte "ne nous impressionne pas", a-t-il ajout&eacute;.</p><p class="MsoPlainText">Le commissaire europ&eacute;en &agrave; l'Agriculture Janusz Wojciechowski s'est dit "surpris que Kiev s'engage dans cette voie" &eacute;tant donn&eacute; "les efforts consid&eacute;rables fournis par les Etats membres" et le fait que ses volumes d'exportation via l'UE ont nettement augment&eacute; ces derniers mois malgr&eacute; les restrictions.&nbsp;"Je reste optimiste qu'on puisse r&eacute;soudre ces diff&eacute;rends via un dialogue &agrave; l'amiable, m&ecirc;me si cette plainte complique la situation", a-t-il d&eacute;clar&eacute;, estimant qu'"une rupture de l'unit&eacute; de l'UE" ne profiterait pas &agrave; l'Ukraine.</p><h2 class="MsoPlainText">L'exception bulgare&nbsp;</h2><p class="MsoPlainText">La Bulgarie fait bande &agrave; part sous l'impulsion de son gouvernement pro-europ&eacute;en et au nom de "la solidarit&eacute; avec l'Ukraine".&nbsp;Elle se distingue de ses voisins car elle compte de grands producteurs d'huile de tournesol qui se plaignaient d'une grave p&eacute;nurie de graines et de prix &eacute;lev&eacute;s.&nbsp;Les puissants producteurs de c&eacute;r&eacute;ales, eux, sont remont&eacute;s : le 18 septembre, ils ont bloqu&eacute; des ponts et carrefours dans tout le pays.</p><h2 class="MsoPlainText">La Roumanie, principale porte de sortie&nbsp;</h2><p class="MsoPlainText">Depuis l'abandon en juillet par la Russie de l'accord qui avait permis &agrave; l'Ukraine d'exporter directement par la mer Noire des dizaines de millions de tonnes de c&eacute;r&eacute;ales, les corridors terrestres et fluviaux traversant l'Europe sont mont&eacute;s en puissance.&nbsp;La Pologne les achemine par la route jusqu'&agrave; la mer Baltique. Mais c'est via la Roumanie que sont transport&eacute;es les plus grosses quantit&eacute;s.</p><p class="MsoPlainText">Au coeur du dispositif, le port roumain de Constanta en mer Noire, d'o&ugrave; les produits arrivent en train, par la route ou en bateau apr&egrave;s un p&eacute;riple sur le Danube, qui marque la fronti&egrave;re avec l'Ukraine.&nbsp;Cette route se trouve dans le viseur de Moscou, qui a multipli&eacute; ces derniers semaines les bombardements contre les ports fluviaux de Reni et Izma&iuml;l.&nbsp;Devant les goulets d'&eacute;tranglement, Kiev et Bucarest ont sign&eacute; en ao&ucirc;t un accord pour tenter de d&eacute;sengorger le trafic. A terme, la Roumanie devrait voir transiter sur son territoire 60% des exportations totales de c&eacute;r&eacute;ales ukrainiennes.</p><p class="MsoPlainText">&nbsp;Si la Russie continue &agrave; dominer le march&eacute; mondial, les agriculteurs ukrainiens r&eacute;sistent, avec une production &eacute;valu&eacute;e &agrave; 20,5 millions de tonnes de bl&eacute; pour 2023-24, contre 33 millions en 2021-22, avant l'invasion russe, selon le cabinet Agritel.</p>


L'annonce par Bruxelles de la fin de l'interdiction imposée par cinq États de l'UE sur l'importation de céréales ukrainiennes a enflammé les esprits, provoquant des embargos unilatéraux auxquels Kiev a répliqué en annonçant porter plainte devant l'OMC contre trois pays européens.