[Retours d'expérience] Cultiver du pois et de la féverole : quels intérêts ?

VIDEO - Avec la web-série "Les pieds dans les champs", Terres Inovia, l’institut technique de la filière des huiles et protéines végétales, propose une véritable immersion dans la culture du pois et de la féverole sur des exploitations agricoles.

La série de 4 épisodes met en scène quatre agriculteurs, de l’Ile-de-France à la Seine-Maritime, en passant par les territoires de l’Aube. Deux experts des protéagineux de l’institut complètent leurs témoignage par une analyse technique et des recommandations.

Episode 1 : Ghislain Guinot, exploitant à Bagnieu-la-Fosse (Aube) : « pourquoi je suis revenu au pois de printemps »

En cultivant du pois de printemps, cet agriculteur a pu résoudre son problème de bactériose et mieux gèrer la pression sur les graminées. « C’est un excellent précédent de blé et cette culture me permet de faire de belles économies d’azote ».

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Episode  2 : Xavier Delaitre, exploitant à Sacy-sur-Marne (Seine-et-Marne) : « le pois d’hiver, une culture performante à l’échelle de ma rotation »

Avec un ensemble de dix cultures, Xavier Delaitre ne regrette pas d’avoir choisi le pois d’hiver au sein de sa rotation. « C’est un atout pour la fertilité de mon sol, permettant d’avoir une rentabilité supérieure de 10 à 15 quintaux de mon blé suivant, en comparaison à un autre précédent ». En plus des économies d’azote réalisées, l’agriculteur peut se passer d’insecticide, la plante étant assez robuste et résistante au moment de l’arrivée des ravageurs.

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Episode 3 : Olivier Cleland, exploitant à Foucarmont (Seine-Maritime) : « des économies en intrants importantes grâce au pois »

Pour l’agriculteur, le pois permet de faire de belles économies d’azote, mais aussi en désherbants, notamment sur son blé suivant. Le rendement de son blé est passé de 70 à 85 quntaux grâce aux protéagineux. Olivier Cleland met en avant l’importance de la préparation du sol (en privilégiant la technique de semis direct) et l’opportunité d’une récolte au bon moment, sans que le taux d’humidité soit trop élevé.

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Episode 4 : Jérôme Regnault, exploitant à Plaisir (Yvelines) : « grâce à la féverole, ma parcelle est très propre pour la culture suivante »

Dans sa ferme située à la lisière de la ville de Plaisir, cet agriculteur ne regrette pas d’avoir choisi la féverole comme tête de rotation. Avantages ? Une culture simple à gérer et bien adaptée aux zones qui subissent des attaques d’oiseaux. Jérôme Regnault est même parvenu à venir à bout de la bruche, ce ravageur qui attaque les féveroles, en décalant le cycle et en pratiquant un semis profond.

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