[SIA 2024] Le Mouton vendéen à l’honneur lors de la journée de la Vendée

Depuis plus de 20 ans, le mardi de la semaine du Salon international de l’agriculture est consacré à la mise en avant de la Vendée et de son agriculture. L’année 2024 n’a pas fait exception avec un programme chargé.

Dès l’ouverture du salon au public, la Vendée était mise à l’honneur avec le concours du Mouton vendéen dans le Hall 1, où les éleveurs ont pu mettre en avant leurs élevages et défiler fièrement avec leurs animaux de concours. Cinq élevages vendéens étaient présents, dont le Gaec Chiron qui participait pour la 55e fois au salon. L’exploitation de l’Aiguillon-sur-Vie s’est encore illustrée à Paris en remportant le prix de championnat des jeunes béliers. « Je présentais un vieux bélier et quatre jeunes dont un qui était propriété de la coopérative Mouton vendéen qui est destiné à une vente aux enchères en ligne internationale qui a lieu pendant le salon. C’est comme une compétition sportive, il y avait quatre sections et les quatre premiers de chaque section concouraient en prix de championnat, que j’ai remporté. On ne peut jamais savoir à l’avance comment les concours vont se passer, mais je me disais que si je devais gagner, ça serait sur celui-ci. Malgré les plaques et coupes que j’ai pu ramener, il y a toujours cette satisfaction de ramener un énième prix à la maison. »

Ring ovin

La journée s’est poursuivie avec le traditionnel défilé des animaux sur le ring ovin, où Malcolm, taureau bazadais de 8 ans, était présent. « C'est la seconde année consécutive où Malcolm est présent sur les dix jours du Sia », annonce fièrement son éleveur Anthony Lardière, associé du Gaec Le Parpounet. « Il se porte très bien, on l’a bien préparé pour pouvoir supporter ses dix jours de présence au salon. Le grand jour pour nous, c’est jeudi avec le concours. Les juges se basent sur le livre de standard de race et regardent la couleur de la robe, l’épaisseur des os des aplombs, la longueur du dos, la largeur des hanches, la finesse du cuir qui détermine la tendreté de la viande... mais aussi sa prestance et son élégance à se déplacer sur le ring. En bazadaise, il y a un effectif de 5 000 vaches dont 2 500 sont inscrites au livre généalogique et il y avait seulement quinze places pour Paris. On est avec les meilleurs animaux de France qui ont déjà fait plusieurs concours. C’est donc une très grande fierté d’être présent. » Après Paris, Malcolm va reprendre sa vie de reproducteur au Gaec le Papounet pendant encore un an. « Je pense le vendre par la suite pour saillir dans d’autres exploitations. C’est un taureau reconnu dans la race car il a été double champion national à Bordeaux et à Clermont-Ferrand en 2022. »

Pour finir, les éleveurs ainsi que les élus vendéens se sont retrouvés sur le stand du Mouton vendéen pour déguster les produits vendéens sous signe de qualité, avant de retourner auprès des animaux et préparer leur retour pour certains.