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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/6/8/8/3528862-1-fre-FR/ffca9cd130e3-maisoctobre-png" alt="" height="595" width="941" /><figcaption>Graphique Maïs octobre 2020</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoStable.png" alt=""/> </td> <td>Les prix actuels reflètent bien l’état du bilan français et mondial</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Plusieurs éléments haussiers subsistent tels que le…</td></tr></table></div>

Les prix du maïs français devraient rester fermes sur la campagne du fait des disponibilités limitées en Ukraine, Roumanie et Bulgarie.

[Tallage - Analyse Moyen Terme] Les faibles récoltes de maïs dans la mer Noire devraient profiter aux exportations de la France vers l’UE

Après trois exercices dans le rouge, les céréaliers au bord de la rupture

Bovins maigres : Les broutards Limousins décrochent

En 2025, le bonus haies de la PAC a triplé

 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/8/9/9/3689980-1-fre-FR/b29c303191d1-colza-fe-vrier-2021-v2-png" alt="" height="1315" width="2080" /><figcaption>Colza en France - graphique février 2021</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoBaisse.png" alt=""/> </td> <td>Petite baisse si la moisson de soja au Brésil est conforme aux attentes</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Remontée des cours à partir de mai (plus tôt en cas de pépin climatique ou de révision en baisse des récoltes de soja sud-américaines) </td> </tr> </table> </div> 
<h2><strong>Hausse des cours </strong><strong>des oléagineux à l’échelle mondiale</strong></h2><p>En raison d’un afflux régulier de bateaux dans les ports français en provenance d’Australie et du Canada, le marché du colza ne souffre d’aucune pénurie pour le moment. La récente envolée des prix du colza a par ailleurs, en janvier, soutenu la vente de leurs colzas par les agriculteurs. Néanmoins, malgré un bilan équilibré sur le plan national sur le court terme, le prix du colza rendu Rouen s’est encore envolé ce mois pour parvenir à 449 €/t (+15,50 €/t depuis le 7 janvier). Une grande partie de cette progression est due à l’effacement de la monnaie européenne face au dollar. En effet cette dernière est pénalisée en raison d'inquiétudes sur la croissance dans la zone euro, et de retards dans sa campagne de vaccination par rapport aux États-Unis. Ainsi, exprimé en dollars US, le prix du colza n’a augmenté que de 6,50 $/t sur le mois. Son évolution est très proche de celle du soja US (+4,4 $/t). Le soja a en effet été tout d’abord soutenu par les craintes de pertes de récolte en Amérique du sud liées à la sécheresse, puis par les retards pris dans les chargements argentins, ceux-ci étant fortement perturbés par des mouvements de grèves dans les installations portuaires, et par une forte rétention des agriculteurs argentins. Ensuite, le retour des pluies a rassuré sur les volumes de soja qui seront récoltés dans les prochaines semaines au Brésil et en avril-mai en Argentine. La récolte brésilienne étant pour le moment retardée (un peu plus) par ces mêmes pluies, les prix du soja – et du colza par ricochet – bénéficient d’un soutien temporaire.</p><h2><strong>Les prix franç</strong><strong>ais du colza pourraient rester élevés jusqu’à la fin de campagne</strong></h2><p>D’ici la fin de campagne, les prix pourraient subir plusieurs facteurs contradictoires. Tout d’abord, l’arrivée de bonnes récoltes de soja de l’Amérique du sud sur le marché mondial devrait peser sur les prix. De plus, le prolongement des mesures de couvre-feu, confinements nationaux ou régionaux en Europe, et les mesures sanitaires prises pour sécuriser les déplacements transfrontaliers devraient continuer à peser sur la demande en biodiesel et en huile de colza. Toutefois, le marché mondial du colza apparaît extrêmement tendu, l’offre mondiale étant dépassée par une forte demande en graines. De très bonnes marges de trituration et un déficit en huile de tournesol boostent en effet la transformation industrielle de colza à l’échelle de la planète. De plus, le marché mondial du soja pourrait aussi être en déficit en fin de campagne, en raison d’une forte demande chinoise, ce qui apportera un soutien supplémentaire aux cours européens.</p><p>Enfin, l’état des cultures de colza dans l’UE est un élément qui pourrait entrainer les prix ancienne campagne (récolte 2020) autant à la hausse qu’à la baisse, en fonction du climat des prochains mois.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Sur le court terme, la pression des récoltes de soja devrait primer, et entrainer en recul les cours français du colza (sauf en cas de pépin climatique au Brésil ou en Argentine). Toutefois, cette baisse de prix devrait être modérée. Les cours devraient remonter en fin de campagne, en raison de l’amenuisement des stocks européens et mondiaux de colza. </strong> </p>



[Tallage - Analyse Moyen Terme] Les cours pourraient baisser modérément à court terme avec l’accélération de la moisson de soja en Amérique latine. Ils devraient remonter ensuite en raison du déficit européen et mondial de colza.

Le cours du colza grimpe encore, soutenu en grande partie par l’euro

 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/2/4/5/1/3631542-1-fre-FR/0a92fd739206-orgebrasseriejan21-png" alt="" height="1320" width="2085" /><figcaption>Cotations</figcaption></figure>

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<div style="border:1px solid #84AF4B;margin-top:20px;" style="font-family: Montserrat,sans-serif;"> <table border="0" cellpadding="2" cellspacing="2"> <tr bgcolor="#84AF4B" style="color:white;"> <td colspan="2">Tendance prix</td> </tr> <tr> <td> <img src="https://www.strategie-grains.com/images/pictoHausse.png" alt=""/> </td> <td>Les prix brassicoles pourraient réagir à la hausse à court terme pour redonner du souffle aux primes brassicoles et cette tendance devrait se maintenir dans les prochains mois, dans le sillage des orges fourragères et des céréales de manière générale </td> </tr> </table> </div> 
<h1><strong>Légère reprise de l’activité à l’export</strong></h1><p>La situation sanitaire française reste un frein très important à la consommation de bière dans l’Hexagone. Dans un bon nombre de pays européens, le constat est plus ou moins similaire. En revanche, la demande en orge de brasserie et en malt d’orge des pays tiers est bien moins décevante que ce qui a pu être anticipé il y a quelques mois. En effet, le Mexique reste une destination importante pour les orges de brasserie puisque 130 000 tonnes ont déjà été expédiées, soit un niveau équivalent à celui de la campagne passée à la même époque (alors même que le pays n’a pas été épargné par la Covid). Cependant, la principale destination hors Union Européenne des orges de brasserie de la France reste la Chine, bien qu’il soit difficile de différencier les flux brassicoles des flux fourragers vers cette destination. </p><h2><strong>Les perspectives de consommation s’améliorent sur la prochaine campagne</strong></h2><p>Si la situation épidémique s’améliore au printemps — à la faveur d’une météo moins adaptée à l’expansion du virus et grâce au développement de la vaccination —la consommation de bière devrait progresser grâce à la réouverture des bars et restaurants. Les malteurs français devraient donc accélérer la cadence dans les prochains mois et ainsi revenir aux achats pour les orges de brasserie. Les prix brassicoles devraient donc réagir à la hausse grâce à la reprise d’activité des malteurs et brasseurs. Cette hausse devrait être appuyée par des intentions de semis nettement plus basses que lors des deux dernières campagnes. La surface d’orge de printemps en France en 2021 pourrait décliner d’une année sur l’autre de 20 à 37 % en fonction des différentes sources. À l’échelle de l’UE, toutefois, la réduction de la surface d’orge de printemps devrait être bien moins importante qu’en France. Pour les orges d’hiver, la surface française est estimée à un niveau équivalent à celui de la campagne passée, mais la récolte est prévue en fort rebond après la très mauvaise récolte 2020.</p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;font-size:1.6em;"> <img style="vertical-align:middle;" src="https://www.strategie-grains.com/images/expert.png" alt=""/> <strong> L'avis de Tallage</strong></p><p style="font-family: Montserrat,sans-serif;"><strong> Au 15 janvier, la prime brassicole de printemps atteignait 11 €/t à Creil et celle d’hiver s’élevait à 6 €/t seulement (différence entre prix brassicole Fob Creil et prix fourrager Fob Moselle). Par rapport au 16 décembre dernier, les primes se sont donc nettement contractées de 16 €/t pour celles de printemps et de 15 €/t pour celle d’hiver. Les primes brassicoles ont été écrasées par la flambée des prix fourragers, mais les prix brassicoles ont un potentiel de hausse qui donnera ainsi plus d’ampleur aux primes. </strong> </p>



[Tallage - Analyse Moyen Terme] Au 15 janvier, l’orge de brasserie de printemps Fob Creil était cotée à 211 €/t et l’orge d’hiver à 206 €/t en base juillet. Par rapport au 16 décembre dernier, le prix de l’orge de printemps a gagné 1 €/t et celui de l’orge d’hiver a gagné 2 €/t. La hausse des cours est très modérée au regard de la fièvre subie par les cours fourragers, qui eux ont grimpé de plus de 16 €/t (sur la Moselle et jusqu’à 24 €/t pour le rendu Rouen). Le marché brassicole étant bien moins liquide que le marché des orges fourragères, les prix brassicoles sont moins réactifs que les fourragers.

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Mardi 20/10/2020

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