Veaux : Les tarifs sont indécents

[Veaux : analyse commerciale sem 41-2021]

Veaux d’élevage et d’engraissement – Alors que les volumes vont continuer de progresser, les mises en place sur le territoire seront de leur côté en replis pour limiter les sorties des vacances de printemps qui sont également souvent le début d’une remontée des températures moins favorables à la vente de viande de veau. Une grande majorité des veaux prend la direction de l’Espagne avec des coûts PCR, mais c’est le cas également des autres pays de l’UE. Les intégrateurs français imposent des quotas à leurs fournisseurs, avec des éleveurs qui sont obligés de garder leurs veaux faute de place. La production de petit veau baisse en qualité. Les prix offerts aux éleveurs sont le responsable dans la motivation des éleveurs, mais le choix des taureaux reproducteur l’ait aussi notamment dans les croisements où la facilité de vêlage est prioritaire pour la production laitière. Les tarifs restent malmenés dans l’ensemble des catégories.

Veaux  de boucherie - La consommation de viande de veau concerne principalement les ménages âgés de plus de 50 ans. Cette viande noble peine à séduire les jeunes générations. Ce produit a besoin à chaque fois d’une poussée promotionnelle pour se rappeler à la mémoire des consommateurs.  La détente sur le marché de la viande se poursuit, dans un contexte de hausse des coûts de production (sauf du petit veau).

Avis d’expert :

Veaux d’élevage et d’engraissement : Le marasme sera à son paroxysme avec la réduction des mises en place.

Veaux de boucherie – La maitrise des mises en place pendant la période covid et une demande saisonnière plus soutenue restera favorable à une remontée des prix.