Vente directe : le top 10 des erreurs sur les étiquettes (Partie 2)

La conception des étiquettes des produits fermiers pour permettre leur commercialisation n’est pas toujours un sujet facile à aborder. On se perd vite dans la complexité de la réglementation sur les mentions obligatoires. Et pourtant, il est primordial de ne pas se tromper, au risque d’être fortement pénalisé en cas de contrôle ou encore de perdre des clients potentiels à cause d’une étiquette illisible. Nous vous avons préparé un petit récapitulatif des erreurs courantes pour vous éviter de les commettre sur vos produits. Suite et fin de notre top 10 des erreurs couramment rencontrées sur les étiquettes des produits fermiers.

Inscrire les mentions obligatoires dans des caractères trop petits 

Quand on manque de place sur de petits formats d’étiquettes, on a tendance à diminuer au maximum la taille des caractères des textes pour que tout le contenu obligatoire puisse tenir sur les étiquettes et avoir un joli rendu. Attention cependant à ne pas oublier qu’il existe des règles strictes concernant ces tailles.

En effet, la hauteur de caractère minimale pour les textes est de 1,2 mm avec une dérogation à 0,9 mm pour les étiquettes de moins de 80 cm². Pour le poids ou le volume net, cette hauteur minimale dépend de sa valeur. Par exemple, pour un poids net situé entre 200 g et 1 kg, elle est de 4 mm. Pour vous aider, nous avons récapitulé les différentes règles de lisibilité des étiquettes dans ce guide

Oublier de préciser les ingrédients produits sur la ferme 

Certes, vous n’avez aucune obligation légale d’indiquer l’origine exacte de tous vos ingrédients. Le pays d’origine est préconisé, mais plus obligatoire, pour le lait dans les produits laitiers et pour la viande dans les produits transformés en contenant.

Pour ce qui est des ingrédients produits sur votre exploitation, ce peut être un réel atout d’apporter cette précision à vos clients. C’est une information qui les intéresse et qui témoigne de votre engagement à leur fournir des produits de qualité. 

Ne pas afficher les valeurs nutritionnelles 

Cette information est obligatoire sur les produits alimentaires depuis 2016. Il existe bien une dérogation pour les petites structures vendant leurs produits localement mais cela prive les clients d’une information importante, surtout pour des produits artisanaux, souvent plus sains d’un point de vue nutritionnel que leurs équivalents industriels. En plus, il existe des méthodes très simples et accessibles financièrement pour les obtenir et les afficher. Nous vous détaillons cela dans ce guide

Indiquer les ingrédients dans le désordre 

Il n’est pas rare de voir des listes d’ingrédients mal rédigées sur les étiquettes. Pour ne pas être pénalisé par une information non-conforme sur les vôtres, n’oubliez pas de toujours lister vos ingrédients selon l’importance qu’ils représentent dans la recette ou dans le produit fini.

On commence donc par l’ingrédient dont la quantité est la plus importante pour finir avec celui dont elle est la plus faible. 

Oublier d’indiquer l’adresse de l’exploitation 

C’est généralement la dernière information à laquelle on va penser dans la liste des mentions obligatoires et qu’on va facilement omettre par manque de place. Et pourtant, l’indication du nom de l’entreprise ainsi que son adresse ou, à minima, le code postal et la commune, sont indispensables pour permettre à vos clients de vous identifier.

Des coordonnées téléphoniques ou une adresse mail sont également pertinentes même si elles ne sont pas obligatoires. 

Nous espérons que ces rappels vous ont été utiles et que vous êtes désormais incollables sur les règles et bonnes pratiques d’étiquetage pour vos produits alimentaires.

Bien entendu, notre équipe se tient à votre disposition si vous avez besoins de compléments sur ces différents sujets.