Viande bovine – Demande réservée mais cours stables.

Bovins de boucherie – Sur les marchés, l’équilibre offre/demande permet une stabilité des cours, malgré une demande un peu moins soutenue sur la fin du mois, pour les très bonnes femelles Blondes d’Aquitaine, Parthenaises, Aubracs ou Limousines de qualité bouchère. Les tarifs évoluent très peu dans les Charolaises, croisées ou allaitantes R de conformation, avec une offre impactée par le ramassage de l’herbe et le début des moissons dans de nombreuses régions.

Réformes laitières – Les industriels couvrent plus facilement leurs besoins à une période de l’année où la demande est souvent moins soutenue. Même si tous les abatteurs ne sont pas en situation d’autonomie en fonction des régions, la tendance est à la stabilisation pour les bonnes vaches Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Les animaux de moyenne conformation, mais avec du poids restent bien valorisés alors que le P1 légères se voient pénalisées avec de la baisse. Les besoins sont un peu moins soutenus dans les taureaux de réformes.

Jeunes bovins – Les opérateurs attendent le lancement de la saison estivale sur l’Italie et surtout sur la Grèce. Dans ces pays, la vente dépend énormément du flux des touristes. L’activité commerciale tend vers une stabilité avec des offres un peu plus étoffées qui permettent une meilleure couverture des besoins. La demande va se renforcer dans la marchandise de milieu de gamme dans la perspective de l’Aïd El Kébir.

Avis d’expert :

Bovins races allaitantes : La modestie de l’offre restera favorable aux échanges pour des tarifs qui ne devraient pas beaucoup évoluer .  

Bovins races laitières : Les industriels vont maintenir la pression sur les vaches maigres, mais les tarifs seront stables dans les bonnes vaches. 

Jeunes bovins : le commerce restera régulier jusqu’à l’Aïd El Kébir.

 

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