Viande bovine – Les abatteurs ont peu de besoins.

Bovins de boucherie – L'activité commerciale est très calme, même si les cotations font apparaître une relative stabilité des prix dans les bonnes femelles de qualité bouchère qui subissent un très net repli de la demande pour Paris et les grandes métropoles avec le début des vacances. La boucherie traditionnelle et les rayons à la découpe dans les magasins ont enregistré un repli des ventes ces dernières semaines. Les animaux prêts à l’abattage sont repoussés, ce qui engendre un plafonnement des prix dans le domaine des femelles haut de gamme. C’est notamment le cas pour les Parthenaises ou les Blondes d’Aquitaine. Une tension est également observée dans les bonnes génisses et jeunes vaches Charolaises avec une lente reprise des commandes pour les zones de villégiature. La demande d'une grande partie des acheteurs reste ciblée sur les vaches R avec de l'entrée de gamme dont les arrières partent pour les barquettes dans les rayons libre-service des GMS et les avants pour le minerai. Mais ces gammes de marchandise sont impactées par la dégradation du prix des laitières et des jeunes bovins. Dans les rayons LS (libre-service) des magasins, ce sont souvent ces gammes qui sont mises en avant sous barquettes étoilées.  

Réformes laitières – Les abatteurs font face à une forte réduction de l’offre avec les moissons qui remontent sur la Bretagne ou la Normandie, mais avec une semaine écourtée par le 14 juillet, leurs besoins sont couverts. Les industriels restent dans une position contrainte de réduction des écarts de prix avec nos voisins européens (les vaches O Allemandes se tassent à 3,95€ cette semaine). La tendance reste baissière dans les bonnes vaches, Holsteins, Normandes ou Montbéliardes. Le tri est sévère dans les vaches maigres. Les taureaux de réformes fléchissent légèrement.

Jeunes bovins – Pas de changement d’orientation avec un marché toujours impacté par la faiblesse des tarifs polonais et allemands sur le marché italien. La canicule qui sévit actuellement en Italie est également un frein sérieux à la consommation. Nos exportations sont sérieusement ralenties, avec des commandes ciblées sur du catégoriel, ce qui laisse une large partie des carcasses à valoriser sur la France, notamment les avants. Les tarifs se dégradent dans les JB Charolais, Limousins ou Blonds d’Aquitaine, ce qui pose de gros soucis de rentabilité aux éleveurs qui n’ont pas contractualisés.

Bovins de races à viande : La demande va se rétracter dans les très bonnes femelles bouchères avec un commerce qui va se reporter sur les zones de villégiature. La pression va s’accentuer sur le bétail d’entrée de gamme. 

Bovins de races laitières : Les abatteurs vont maintenir la pression malgré la faiblesse de l’offre.  

Jeunes bovins : Sans débouché à l’export, la tendance restera baissière sous la pression des abatteurs.

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