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un quart des surfaces agricoles françaises est fertilisée exclusivement par les effluents d'élevages. 8 000 exploitations produisent des énergies renouvelables.

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Pour r&eacute;pondre aux nombreuses questions pos&eacute;es par la fili&egrave;re ovine sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme au sol, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage et le Centre Interr&eacute;gional d&rsquo;information et de recherche en production ovine (CIIRPO) se sont associ&eacute;s &agrave; l&rsquo;entreprise Qair. Gr&acirc;ce &agrave; ce projet, initi&eacute; en 2022 et baptis&eacute; OVILAB, une installation agrivolta&iuml;que innovante verra le jour prochainement sur le site de recherche et d&rsquo;innovation du Mourier (87). Deux dispositifs seront d&eacute;ploy&eacute;s : un site exp&eacute;rimental et un site de d&eacute;monstration. Le dispositif exp&eacute;rimental sera install&eacute; sur une parcelle de 16 hectares au second semestre 2027. Sept profils d&rsquo;infrastructures seront test&eacute;s : panneaux fixes ou trackers, point bas, interrang, orientation des panneaux. Ils ont &eacute;t&eacute; retenus car ils sont adapt&eacute;s &agrave; des centrales agrivolta&iuml;ques combin&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;levage ovin et sont couramment utilis&eacute;s par les d&eacute;veloppeurs. Gr&acirc;ce au panel de 50 mesures r&eacute;alis&eacute;es tous les ans, l&rsquo;objectif est d&rsquo;acqu&eacute;rir des r&eacute;f&eacute;rences techniques sur la production fourrag&egrave;re, les performances et le bien-&ecirc;tre animal. Le site de d&eacute;monstration accueillera 12 infrastructures de technologies agrivolta&iuml;ques et sera un support de visites. Des d&eacute;monstrations avec des animaux au p&acirc;turage, de travail avec un chien de conduite, d&rsquo;utilisation de mat&eacute;riels tract&eacute;s (semis, fauche&hellip;) y seront r&eacute;alis&eacute;es. La mise en fonctionnement est pr&eacute;vue d&eacute;but 2026.

Ce projet, unique et inédit, fournira les références attendues par les filières et permettra de préciser le cadre technique pour un déploiement vertueux de l’agrivoltaïsme.

Projet inédit : des panneaux agrivoltaïques au sol, un dispositif pour répondre aux questions techniques

&ldquo;Trouver la ration de base la plus efficiente, adapt&eacute;e au climat et au syst&egrave;me de chaque &eacute;leveur, et qui co&ucirc;te le moins cher. &Eacute;changer, c&rsquo;est aussi une vocation coop&eacute;rative.&rdquo; Voil&agrave; selon le pr&eacute;sident d&rsquo;Altitude, Didier Bousaroque, la raison d&rsquo;&ecirc;tre de la journ&eacute;e &ldquo;Les pieds dans l&rsquo;herbe&rdquo;, organis&eacute;e le 10 avril &agrave; Marcol&egrave;s en partenariat avec une dizaine d&rsquo;intervenants, dont des semenciers, des nutritionnistes animaux, techniciens Centraliment, etc. Une quarantaine de parcelles d&rsquo;essais ont permis aux adh&eacute;rents(1) de d&eacute;couvrir de nouvelles vari&eacute;t&eacute;s, tandis que des ateliers apportaient un &eacute;clairage sur une th&eacute;matique pr&eacute;cise. &nbsp;<h2>Ateliers tournants</h2>La diversit&eacute; des esp&egrave;ces de prairie est la cl&eacute; pour s&rsquo;adapter &agrave; diff&eacute;rentes situations, ont rappel&eacute; les sp&eacute;cialistes. La journ&eacute;e a &eacute;t&eacute; structur&eacute;e autour d&rsquo;ateliers techniques simultan&eacute;s. Le premier a pr&eacute;sent&eacute; 22 modalit&eacute;s de m&eacute;langes et d&rsquo;esp&egrave;ces pures, abordant des sujets tels que la fauche, la r&eacute;sistance aux maladies et le niveau d&rsquo;azote. Le second a explor&eacute; 20 autres modalit&eacute;s de couverts v&eacute;g&eacute;taux et de l&eacute;gumineuses, mettant en lumi&egrave;re l&rsquo;importance des m&eacute;langes pour la valeur fourrag&egrave;re et l&rsquo;&eacute;quilibre des sols. David Puech, dans l&rsquo;atelier n&deg;3, a expliqu&eacute; la valorisation de la prot&eacute;ine dans l&rsquo;alimentation des ruminants. Il a r&eacute;v&eacute;l&eacute; que globalement, un kilo de prot&eacute;ines produit 300 grammes de lait ou de viande. Il a distingu&eacute; deux types de prot&eacute;ines : les &ldquo;prot&eacute;g&eacute;es&rdquo;, insensibles &agrave; l&rsquo;action du rumen, directement assimil&eacute;es par l&rsquo;intestin avant de passer dans le sang, et les &ldquo;microbiennes&rdquo;, d&eacute;construites en ammoniaque dans le rumen avant d&rsquo;&ecirc;tre reconstruites en prot&eacute;ines, assimil&eacute;es &agrave; leur tour. Il &eacute;tait aussi pr&eacute;cis&eacute; les risques d&rsquo;exc&egrave;s prot&eacute;iques, qui entra&icirc;nent du gaspillage et, pire, sollicitent le foie pour la d&eacute;toxification et donc consomment inutilement de l&rsquo;&eacute;nergie. Le quatri&egrave;me atelier abordait la fauche et la conservation de l&rsquo;herbe dans les silos. Les participants ont retenu l&rsquo;importance de la hauteur de coupe et des consignes d&rsquo;ensilage pour optimiser le stockage, avec le conseil de viser au moins 200 kg de mati&egrave;re s&egrave;che par m&egrave;tre cube. Il a &eacute;t&eacute; recommand&eacute; de v&eacute;rifier le tassement de la mati&egrave;re &agrave; la main. Et en amont,&nbsp; de &ldquo;lever la barre de coupe&rdquo;, &agrave; la fois pour pr&eacute;server la qualit&eacute; nutritive contenue dans le fourrage et aussi pour pr&eacute;server le sol et favoriser la repousse. Sur place, les &eacute;tablissements Monreysse ont pr&eacute;sent&eacute; du mat&eacute;riel dernier cri, r&eacute;pondant &agrave; une gestion rigoureuse des prairies. (1)En pr&eacute;sence d&rsquo;une classe de 2nde de la MFR de Marcol&egrave;s et de BTS du lyc&eacute;e agricole d&rsquo;Aurillac.

C’est au Gaec Au fil de l’eau, à Marcolès, que le groupe coopératif Altitude a organisé une nouvelle journée sur la culture de l’herbe, en collaboration avec une dizaine de partenaires.

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[Vidéo] Maryvonne et André, font de la polyculture-élevage dans les Pyrénées-Atlantiques et privilégient une alimentation durable