[Vidéo] Si c'était à refaire je le ferai beaucoup plus tôt !

[cap protéines] Éleveur de 110 vaches charolaises en Saône-et-Loire, Thierry Préaud a commencé à tester le pâturage tournant sur des vaches suitées en 2014. Le résultat étant concluant sur les poids des animaux et son bilan fourrager, il décide de l’étendre au reste de l’exploitation.

 

Dans l’élevage de charolaises de Thierry Préaud, une remise en question permanente from Institut de l'Elevage - idele on Vimeo.

 Aujourd’hui, toute son exploitation est découpée et ses animaux tournent sur 7 à 8 paddocks. Cela lui a permis de sécuriser son bilan fourrager en récupérant des bottes de foin ou d’enrubannage qui avant étaient gaspillées par les pattes des vaches quand l’herbe était en pleine pousse. De plus, en fournissant de l’herbe de qualités à ses animaux, il a réussi à augmenter les performances tout en diminuant la consommation de concentrés sur la phase herbagère. Depuis 2019, au printemps, il engraisse ou pré-engraisse des femelles à l’herbe grâce au pâturage tournant. En quête d’autonomie et suite à des échanges avec d’autres agriculteurs qui avaient fait l’essai, il met en place cinq hectares de méteil grain pour diminuer les coûts d’aliment achetés. En 2021, 17 hectares de méteil grain sont semés. Celui-ci est distribué l’hiver pour diminuer la part de tourteau qui serait éventuellement nécessaire pour équilibrer les rations les années où les fourrages sont de moins bonne qualité. Les modifications du système sont intervenues suite à des formations et des échanges entre agriculteurs et techniciens.