[Céréales] Des nouvelles cellules pour le blé CRC® près des Herbiers
À Saint-Paul-en-Pareds, la Cavac a inauguré deux nouvelles cellules, de 2 500 t chacune, pour stocker le blé en Culture raisonnée contrôlée (CRC®).
On les voit désormais de loin dans le bocage herbretais. Les deux nouvelles cellules de stockage de la Cavac à Saint-Paul-en-Pareds ont connu leur première (maigre) campagne cet été, avant leur inauguration vendredi 13 septembre. Ces hautes tours complètent les silos à plat déjà présents sur le site de Charfait, dans la zone économique intercommunale. Jusqu’alors, la coopérative disposait de silos au cœur du bourg de Saint-Paul-en-Pareds où était réceptionné le blé en Culture raisonnée contrôlée (CRC®). « La Cavac n’était que locataire de cet endroit, explique Didier Dervé, responsable Immobilier de la coopérative, il a fallu le libérer pour d’autres projets du propriétaire». « Le cahier des charges du blé CRC® exige des conditions de stockage particulières, sans utilisation d’insecticides », complète Christophe Vinet, directeur du pôle Végétal justifiant le choix du vertical qui permet « de répondre à la durabilité de cette filière dans ce secteur géographique ». L’investissement a coûté 1,5 million d’euros.
Deux-tiers des volumes
Les deux grandes cellules permettent d’accueillir 6 000 t de CRC® (pour une capacité individuelle de 2 500 t chacune). La céréale sous label représente les deux-tiers des volumes stockés à Saint-Paul-en-Pareds et 50 agriculteurs alentour utilisent ce service. L’arrêt de l’activité en centre bourg a soulagé les problématiques d’accès pour les professionnels (plusieurs autres sites Cavac, ailleurs en Vendée, sont aussi enclavés), les responsables de la Cavac ont insisté sur la collaboration des élus locaux. Pour l’inauguration de cet équipement, la maire de Saint-Paul-en-Pareds, Bénédicte Gardin, et le président du Pays des Herbiers, Christophe Hogard, étaient conviés. « Leur implication est importante, souligne Didier Dervé, car ce genre d’équipement peut parfois susciter des craintes quant aux éventuelles nuisances occasionnées ; il faut donc bien expliquer nos besoins et les enjeux pour l’activité locale ».
« L’agriculture représente 85 % des surfaces de notre commune, cet ancrage de la Cavac à Saint-Paul fait sens, d’autant plus que cela s’inscrit dans une logique de proximité », dira la maire de Saint-Paul confirmant son intérêt. Une partie des céréales stockées par la Cavac sont vendues à la minoterie Planchot, voisine des silos de la coopérative.