En 2024, la 2ème vendange la plus faible depuis 1945
Les intempéries ont amoindri le potentiel dès la floraison avant que le mildiou n’entache feuillage et grappes dans quasiment tous les bassins de production, aboutissant à une production estimée à 36,9 millions d’hectolitres.
En 2017, sous l’effet de la sécheresse, la France enregistrait sa plus petite vendange depuis 1945, avec 36,7 millions d’hectolitres. En 2024, la production s’établirait à 36,9 millions d’hectolitres, selon les prévisions du ministère de l’Agriculture établies au 1er novembre. La faute, non pas comme en 2017 à la sécheresse, excepté dans les Pyrénées-Orientales, mais à des précipitations continues de la floraison à la vendange, générant des phénomènes de coulure (chute de fleurs et jeunes baies) et de millerandage (formation de petites baies), avant que le mildiou parachève le tableau.
Aucun bassin n’échappe à la baisse de production, à commencer par le Jura (-68%), la Champagne (-46%), la Bourgogne et le Beaujolais (-38%), le Val de Loire (-29%), l’Alsace (-13%), le bordelais (-12%), le Sud-Est (-11%), le Languedoc-Roussillon (-9%), le Sud-Ouest (-7%) etc.
La récolte 2024 enregistre ainsi une baisse de 23% par rapport 2023 et de 17% par rapport à la moyenne 2019-2023. Elle s’avère plus faible que celle de 2021 (37,8 millions d’hectolitres), marquée par un épisode de gélif massif.