L’agrivoltaïsme protège aussi du gel tardif

Selon Sun’Agri, les ombrières agrivoltaïques permettent de relever la température entre +1,5°C et +3°C, diminuant le risque de gelées.

Avec plus d’une vingtaine de sites agrivoltaïques en service en France, Sun’Agri dispose d’un certain recul pour jauger les impacts agronomiques et climatiques des panneaux suspendus au-dessus de vergers, des productions maraichères et horticoles ou encore de la vigne. Le spécialiste de l’agrivoltaïsme dynamique tire notamment sa légitimité du fait que la plupart de ses projets réservent une zone témoin, dépourvue de panneaux, et offrant matière à la comparaison, le plus souvent en lien avec une Chambre d’agriculture ou un institut technique.

Entre +1,5°C et +3°C d’écarts de température durant 7 nuits

C’est le cas sur le Domaine de Nidolères à Tresserre (Pyrénées-Orientales) où l’entreprise a inauguré en 2018 son premier projet pilote d’envergure (4,5ha), surplombant chardonnay, marselan et grenache blanc. Depuis, des raisins est passé sous les pressoirs, entrecoupés de quelques épiphénomènes climatiques, comme un gel printanier en 2020, un an avant l’épisode massif et historique de 2021. Sous les panneaux, Sun’Agri enregistre alors un relèvement de la température compris entre 1,5°C et +3°C durant 7 nuits. Sur d’autres sites et d’autres productions telles que la pomme en 2021 (station de La Pugère dans les Bouches-du-Rhône), la nectarine et l’abricot en 2022 (Station Sefra à Etoile-sur-Rhône dans la Drôme), l’entreprise a également fait part d’une préservation de 25% à 32% des fleurs comparativement aux témoins.