L’Étiquette bien-être animal continue d’imprimer sa marque

L’association l’Étiquette bien-être animal revendique sa présence sur 15% de la production nationale de poulet de chair et annonce la sortie imminente des référentiels adaptés aux poules pondeuses et aux porcs.

15% de la production française de poulet de chair, 40% des éleveurs français de poulet audités, soit 3700 élevages, un taux qui monte à 60% chez les éleveurs de plein en bio et Label rouge, 70% de la grande distribution engagée avec une trentaine de gammes étiquetées A, B ou C, un totale de 24 adhérents représentants des filières, des producteurs, de la distribution et des ONG de protection animale (CIWF, LFDA, OABA et Welfarm) contre 4 à l’origine : tel est le bilan chiffré de l’Étiquette bien-être animal cinq ans après sa création.

Pionnière et unique en France, l’Étiquette bien-être animal repose sur une échelle de notation à 5 niveaux, du standard minimal (E) aux exigences supérieures de bien-être animal (A), assortie d’une information synthétique sur le mode d’élevage.

Les principaux critères d’appréciation du bien-être des poulets de chair (Source : L’Étiquette bien-être animal)
Les principaux critères d’appréciation du bien-être des poulets de chair (Source : L’Étiquette bien-être animal)

La démarche combine des obligations de moyens mais aussi de résultats, avec des observations directes sur l’animal. Chaque structure (élevage de parentaux, élevage de croissance, transport, abattage) est auditée au moins une fois par an par des organismes indépendants et des auditeurs formés.

Ces deux exigences (observations directes sur l’animal et pris en compte des parentaux) sont en phase avec les lignes directrices de l’Anses en matière de BEA de l’Anses, qui estime que le protocole d’évaluation ne se résume pas à la caractérisation du mode d’élevage mais qu’il doit privilégier les indicateurs mesurés sur les animaux, pour chacune des trois étapes de vie des animaux, à savoir l’élevage, transport et abattage, qu’ils appartiennent à l’étage de production ou à l’étage de sélection-multiplication. Dans le cadre de la stratégie Farm to fork, l’UE s’est engagée à mettre en place un étiquetage relatif au BEA.

Bientôt les porcs et les poules pondeuses

L’Étiquette bien-être animal s’appuie sur un référentiel technique propre à chaque espèce. Pour le poulet de chair, il repose sur 235 critères de la naissance à l’abattage. Pour le porc, il dépasse les 300 critères. L’association indique que référentiel porc est d’ores et déjà finalisé pour les niveaux A et B et que celui sur les poules pondeuses devrait être accessible dans le courant de cette année.