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Maïsadour soutient l’installation et la diversification dans l’élevage de volailles
La coopérative landaise s’engage à verser une prime à la construction de bâtiments et de cabanes et un complément de prix à la production de poulets standards, « plein air » et « totale liberté », équivalant à 4 millions de volailles et au bénéfice potentiel d’une cinquantaine d’éleveurs.
15 bâtiments standards de 1350m2, 50 bâtiments de 400m2 conformes au Label Rouge « plein air » et enfin 150 cabanes permettant d’adjoindre au Label Rouge la mention « totale liberté » : tel est le plan de développement annoncé lundi par le groupe Maïsadour. « Portée par une hausse constante de la consommation en volailles, la production avicole retrouve des perspectives encourageantes dans la région, souligne la coopérative landaise dans un communiqué. Ainsi, 150 nouvelles cabanes sont nécessaires pour produire 450.000 poulets à court terme, et 15 bâtiments standards devraient être construits d’ici 2029 pour assurer la production de 3 millions de poulets supplémentaires et 50 nouveaux bâtiments 400m2 devraient permettre de produire 700.000 volailles en plus ».
Soutien financier et humain
Dans le cadre d’un projet d’installation ou de diversification, la coopérative s’engage à verser une prime d’installation fixe versée dès la construction du bâtiment puis un complément de prix pendant toute la période d’amortissement. Les candidats bénéficieront d’un accompagnement personnalisé, depuis la conception jusqu’à la mise en production, incluant le suivi technique. Le débouché sera assuré par les Fermiers du Sud-ouest, la filière volaille de la coopérative, reposant sur un modèle intégré. « Aujourd’hui, nous sommes en capacité d’accompagner l’installation de nouveaux éleveurs dans de très bonnes conditions, explique Alexandre Lafaille, responsable développement productions avicoles. Nous voulons rassurer et donner envie. Le modèle coopératif permet d’avoir une vision à long terme, un réseau, et des débouchés solides. C’est une vraie opportunité pour des jeunes qui veulent s’installer ou diversifier leur exploitation ». Outre la création de bâtiments, la coopérative prête une attention particulière à la transmission de l’existant, « un enjeu crucial alors qu’une part importante des élevages arrivent à un tournant générationnel ».
Ambition 2030
L’initiative s’inscrit dans le cadre de la feuille de route Ambition 2030 de la coopérative, présentée fin 2023, axée sur la durabilité, avec des objectifs en matière de décarbonation, de transition agroécologique et alimentaire ou encore de valorisation des filières et des territoires. La coopérative entend ainsi prendre sa part à l’objectif porté au plan national par l’Anvol, l’interprofession de la volaille de chair, qui ne désespère pas de reconquérir des parts du marché, l’équivalent d’un poulet sur deux (48% exactement) étant importé. En 2024, la viande de volaille a supplanté le porc au premier rang des viandes consommées par les Français.