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Moins de 14 ans et déjà sur le ring : les jeunes meneurs se préparent à leur premier concours au Sommet de l’Élevage
Pour la première fois, l’édition 2024 du Sommet de l’Élevage organise, vendredi 4 octobre, un concours réservé aux meneurs de moins de 14 ans. Chacun aura un animal à présenter, et certains se préparent depuis plusieurs mois à ces débuts dans le grand bain. Exemple avec Mathéo, 13 ans, et Valentin, 10 ans, chez qui nous sommes allés observer l’entraînement.
Douche au jet d’eau, shampouinage en règle, puis brossage appliqué : en ce début du mois d’août, au Cibial, près de Paulhac (Cantal), Violette et Vinicius, deux veaux salers sont chouchoutés par Mathéo et Valentin Cirié. Et pour cause : les deux jeunes garçons de 13 et 10 ans entreront sur le ring, lors du Sommet de l’Élevage, pour le concours du Jeune Meneur
Mathéo a commencé à travailler avec son veau, quand il avait 2 mois. C’est sur lui qu’il a appris à mettre le licol, et maintenant, une relation de confiance s’est instaurée entre l’enfant et l’animal. « Il est passionné par les animaux », explique sa maman, Géraldine Cirié. « Il passe son hiver à être au contact des bêtes, à les tondre, les brosser, les bichonner… ». Et en voyant comment il s’applique au brossage du poil acajou de son veau, « pour le relever et faire ressortir son côté brillant et bouclé », on comprend qu’à ses côtés, il ne voit pas le temps passer.
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Le veau de cette ferme de vaches allaitantes du Cantal aura 10 mois au Sommet. Mais ce ne sont pas les animaux qui vont concourir mais bien les jeunes meneurs. Seront évaluées leurs capacités à marcher aux côtés de la bête, à la guider, la tenir, et la mettre en avant. La maman de Mathéo et Valentin précise avec fierté que « ce sont eux qui ont fait le travail, de A à Z. » En cette semaine du mois d’août, l’entraînement continue, avec la sortie des animaux au licol et les déplacements face au bâtiment réservé aux jeunes vaches. Quand le veau de Mathéo (qui pèse déjà près de 300 kg) décide de s’arrêter, il lui donne une petite tape sur la croupe, en ne quittant pas des mains le licol, puis ils repartent tous les deux bon train.
Poussés par les enfants, les parents reviennent aux concours
En plus de ces exercices, les animaux sont préparés à l’ambiance du Sommet grâce à de la musique que la famille leur diffuse dans le bâtiment. « Quand on décharge les animaux, il y a beaucoup de bruit et de mouvements. La musique permet de les mettre dans le bain. Ça les habitue au bruit, aux applaudissements : à toute l’agitation d’un concours », montre Frédéric Cirié, le père des enfants.
Avec Géraldine, eux-mêmes sont beaucoup montés sur des rings. Mais ils avaient arrêté les concours depuis une petite dizaine d’années, malgré des prix prestigieux (dont le 4e prix en 2016, à Saint-Flour). « Voir les enfants aussi motivés, ça m’entraîne ! », avoue la maman, qui va donc à nouveau présenter un animal cette année. De son côté, Frédéric, le papa, apporte son expérience aux garçons : « Si la génisse prend l’ascendant dès le 1er coup, c’est plus dur ensuite. Car elle aura compris qu’elle peut nous échapper si elle le veut ». Et Géraldine de compléter : « Le plus important, c’est le temps qu’ils vont passer à travailler avec leur veau ». Pendant ce temps, Valentin et Mathéo continuent à arpenter la ferme, leur animal au bout du licol. Nul doute que Violette et Vinicius seront prêts d’ici le Sommet de l’Élevage.
Plus d'informations :
Site internet : www.sommet-elevage.fr
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