Plan de relance : les aides pour les protéines victimes de leur succès

A peine lancé, à peine arrêté : ouvert le 11 janvier, le site de téléprocédure de FranceAgriMer dédié aux aides à la production de protéines a été victime de son succès. A peine trois jours plus tard, le dispositif était interrompu.

« Le nombre très important de dossiers déposés depuis son ouverture nécessite une interruption de la téléprocédure pour permettre un premier bilan des demandes d'aide et s'assurer de leur couverture budgétaire », fait savoir FranceAgriMer.

Dans son plan protéines de 100 millions d’euros, le gouvernement a prévu 20 millions d’euros pour soutenir l’investissement en matériel et semences destinées à améliorer l’autonomie en protéines des exploitations.

Sont concernés les matériels de fenaison et de récolte (presse, enrubanneuses...), les barres de coupe (flexibles ou à tapis), les semoirs de précision et de sursemis de prairies, les trieurs, séchoirs et toasters, petites unités de déshydratation, etc.

En ce qui concerne les semences, sont subventionnées à usage de sursemis les espèces pures ou en mélange contenant majoritairement au moins une espèce telle que lotier corniculé, luzerne, minette, sainfoin, serradelle, trèfles.

Ces investissements sont financés à hauteur de 40% avec un plafond de 40 000 € HT pour les matériels et à 5 000 € HT pour l’enrichissement des prairies en légumineuses.

FranceAgriMer a ouvert deux autres guichets dans le cadre du plan de relance : la prime à la conversion des agroéquipements et l’aide à l’investissement pour parer aux aléas climatiques. Ces deux guichets sont eux opérationnels.