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    <figcaption>Syppre B&eacute;arn : qu&rsquo;attendre d&rsquo;une double culture ma&iuml;s &ndash; CIVE ou d&rsquo;une culture d&eacute;rob&eacute;e ? - ARVALIS.fr</figcaption>
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<p><em>Retrouvez toutes les vid&eacute;os d&rsquo;ARVALIS sur </em><a href="http://www.youtube.com/"><em>http://www.youtube.com/</em></a></p>


Cultiver une CIVE entre deux maïs est-il un choix intelligent ? Quelle espèce cultiver en dérobé après une céréale à paille dans le Béarn ? Réponses en vidéo avec Clémence Aliaga, Manuel Heredia et Sylvie Nicolier, ingénieurs chez ARVALIS.

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<p>&laquo;&nbsp;<em>On a les moyens, on a les outils pour changer les mod&egrave;les et rendre nos mod&egrave;les durables, mais il fait que tout ceci soit int&eacute;gr&eacute; dans une approche syst&eacute;mique de la chaine de valeur globale, et int&eacute;gr&eacute; aussi au niveau de l&rsquo;ensemble&nbsp;des d&eacute;cideurs. On ne peut pas simplement interdire ou limiter, il faut int&eacute;grer l&rsquo;ensemble de ces actions dans une vision durable de l&rsquo;alimentation, plus que de la production, pour demain&nbsp;</em>&raquo;. C&rsquo;est ce qu&rsquo;a d&eacute;clar&eacute; Jean-Jacques Pons, directeur g&eacute;n&eacute;ral BASF France Division Agro, &agrave; l&rsquo;occasion de la conf&eacute;rence de presse annuelle de l&rsquo;entreprise le 23 octobre dernier.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/basf-decline-au-vignoble-son-oad-xarvio-field-manager" target="_blank" title="">BASF d&eacute;cline au vignoble son OAD xarvio Field Manager</a>
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<p>Chaque ann&eacute;e, la firme d&eacute;livre un point d&rsquo;&eacute;tape de l&rsquo;avanc&eacute;e de sa &laquo;&nbsp;feuille de route agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;, d&eacute;cr&eacute;t&eacute;e en 2019, et qui vise notamment, d&rsquo;ici &agrave; 2030, &agrave; enregistrer une croissance annuelle de 7% des solutions durables, &agrave; d&eacute;ployer les outils digitaux sur 400 millions d&rsquo;ha &agrave; travers le monde, &agrave; atteindre 10% de mesures favorables &agrave; la biodiversit&eacute; au sein d&rsquo;une exploitation ou d&rsquo;un bassin versant, &agrave; enregistrer &laquo;&nbsp;z&eacute;ro incident&nbsp;&raquo; dans l&rsquo;usage de ses produits et enfin &agrave; r&eacute;duire de 30% les &eacute;missions de CO2 par tonne de r&eacute;colte.</p><p>A l&rsquo;heure o&ugrave; les voltefaces g&eacute;opolitiques et les r&eacute;trop&eacute;dalages environnementaux trahissent des politiques publiques toujours plus versatiles, la strat&eacute;gie de BASF a le m&eacute;rite de la constance, laquelle pourrait m&ecirc;me passer pour de l&rsquo;obsession quand on sait que <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/changer-les-mots-mais-pas-les-defis-que-reste-t-il-de-l-agroecologie" target="_blank">le terme &laquo;&nbsp;agro&eacute;cologie&nbsp;&raquo; a &eacute;t&eacute; effac&eacute; du Code rural</a> en mars dernier avec la promulgation de <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/que-contient-la-loi-d-orientation-pour-la-souverainete-alimentaire-et-le-renouvellement-des-generations-en-agriculture" target="_blank">la loi d'orientation pour la souverainet&eacute; alimentaire et le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations en agriculture</a> et que la Strat&eacute;gie nationale pour l&rsquo;alimentation la nutrition et le climat (SNANC), attendue pour juillet 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-politique-alimentaire-victime-collaterale-de-l-instabilite-politique" target="_blank">ne suscite pas vraiment de fringale inextinguible</a>.</p><div class="citation">
    <span>"On est dans une situation &eacute;conomique compliqu&eacute;e pour les agriculteurs, et assurer la transition du mod&egrave;le ne peut pas reposer uniquement sur les &eacute;paules des agriculteurs"</span>
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<p>Ce qui n&rsquo;emp&ecirc;che pas le chimiste BASF de mettre un pied dans le plat des Fran&ccedil;aises et des Fran&ccedil;ais. &laquo;&nbsp;<em>Qu&rsquo;est-ce qu&rsquo;on veut donner &agrave; manger &agrave; nos enfants demain&nbsp;&raquo;</em>, s&rsquo;est interrog&eacute; Jean-Jacques Pons, &eacute;voquant la &laquo;&nbsp;d<em>isparition de la souverainet&eacute; alimentaire de la France&nbsp;</em>&raquo;, en r&eacute;f&eacute;rence aux 50% de fruits, l&eacute;gumes et volailles import&eacute;s, sans compter les prot&eacute;ines. &laquo;&nbsp;<em>En France, on peut produire toutes les cultures&nbsp;&raquo;, a-t-il rappel&eacute; tout en &eacute;voquant les &laquo;&nbsp;distorsions de concurrence&nbsp;&raquo; au niveau mondial et &laquo;&nbsp;assez importantes en Europe&nbsp;</em>(&hellip;) <em>On est dans une situation &eacute;conomique compliqu&eacute;e pour les agriculteurs, et assurer la transition du mod&egrave;le ne peut pas reposer uniquement sur les &eacute;paules des agriculteurs</em>&nbsp;&raquo;.</p><h2>Approche partenariale</h2><p>De son c&ocirc;t&eacute;, BASF, tout en consacrant 9% de son chiffre d&rsquo;affaires agrochimique mondial en investissements dans la R&amp;D, n&rsquo;entend pas davantage la jouer en solo. La firme s&rsquo;appuie toujours plus la coop&eacute;ration avec les acteurs institutionnels, scientifiques, techniques et acad&eacute;miques de l&rsquo;&eacute;cosyst&egrave;me agricole en vue d&rsquo;acc&eacute;l&eacute;rer les transitions et leur appropriation par les agriculteurs. De 22 partenaires externes en 2022,&nbsp;le chiffre est mont&eacute; &agrave; 36 en 2025, dans les domaines du biocontr&ocirc;le (Alliance Biocontr&ocirc;le, ABBA, Terres Inovia, chaire B4B), du climat (I4CE, FoodPilot, Terrasolis....), de la biodiversit&eacute; (Flor&rsquo;Insectes) ou encore des itin&eacute;raires agro&eacute;cologiques (chaire Innov&rsquo;Arbo, Fermes Practice grandes cultures et vigne, AgroParteners, ENSAIA&hellip;). Dernier-n&eacute;&nbsp;: Eco Agri Lab, cr&eacute;&eacute; en mars dernier. &laquo;&nbsp;<em>Le projet consiste &agrave; rassembler des industriels, des chercheurs, des instituts techniques et des agriculteurs, des banques et assurances, des coop&eacute;ratives et des n&eacute;gociants afin de faire &eacute;merger et de d&eacute;velopper des projets concrets qui allient &agrave; la fois la performance &eacute;conomique et les enjeux agro&eacute;cologiques</em>&nbsp;&raquo; explique Lucie Meyer, directrice innovation, durabilit&eacute; et r&eacute;putation chez BASF France Division Agro. &laquo;&nbsp;<em>Le succ&egrave;s de la transition ne se fera que si on a un r&eacute;seau de partenaires importants, que si l&rsquo;ensemble de la chaine de valeur int&egrave;gre la transition, de fa&ccedil;on &agrave; ne pas laisser soit l&rsquo;agriculteur soit le consommateur payer le prix de la transition sinon &ccedil;a ne marche pas</em>&nbsp;&raquo;, enfonce Jean-Jacques Pons.</p><h2>Anti-gramin&eacute;es et insecticide betterave dans les tuyaux</h2><p>En ce qui concerne les solutions maison pratico-pratiques susceptibles d&rsquo;arriver prochainement sur le march&eacute;, la firme a notamment &eacute;voqu&eacute; l&rsquo;herbicide Luximo et l&rsquo;insecticide Axalion. &laquo;&nbsp;<em>Luximo est une mati&egrave;re active antigramin&eacute;es notamment efficace sur vulpin et ray-grass et qui sera vendue avec d&rsquo;autres mati&egrave;res actives comme le picolinafen pour lui conf&eacute;rer un spectre large</em>, a annonc&eacute; Yves Magadur, directeur marketing chez BASF France Division Agro. BASF, qui est en attente de l&rsquo;enregistrement de la mati&egrave;re active au niveau europ&eacute;en, pourrait, &agrave; d&eacute;faut d&rsquo;une homologation pour 2026-2027, solliciter une d&eacute;rogation, l&rsquo;herbicide entamant sa troisi&egrave;me campagne en Angleterre.&nbsp;&laquo;&nbsp;<em>Il y a une forte attente sur ce march&eacute;-l&agrave; compte tenu de la disparition du fluf&eacute;nacet et des restrictions sur d&rsquo;autres mati&egrave;res actives&nbsp;</em>&raquo;, a pr&eacute;cis&eacute; Yves Magadur.</p><aside class="read-also">
    <p class="typography menu-link dark ">&Agrave; voir aussi</p>
    <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/alternatives-aux-neonicotinoides-les-recommandations-specifiques-et-transverses-de-l-inrae" target="_blank" title="">Alternatives aux n&eacute;onicotino&iuml;des&nbsp;: les recommandations sp&eacute;cifiques et transverses de l&rsquo;INRAE</a>
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<p>BASF pourrait &eacute;galement user de la voie d&eacute;rogatoire &agrave; propos de l&rsquo;insecticide Axalion, efficace contre les insectes piqueurs-suceurs des betteraves sucri&egrave;res et des vergers. &laquo;&nbsp;<em>Il est possible que sur le printemps 2026 on puisse apporter des solutions aux betteraviers, aux arboriculteurs qui sont vraiment en attente de solutions</em>&nbsp;&raquo; a laiss&eacute; entendre Yves Magadur.</p><p>Selon des projections &agrave; 2035, le portefeuille de produits conventionnels de BASF sur le p&eacute;rim&egrave;tre Europe, Moyen-orient et Afrique devrait se stabiliser au niveau actuel, sous l&rsquo;effet de l&rsquo;arriv&eacute;e de nouvelles substances et du retrait et/ou de la concurrence des g&eacute;n&eacute;riques. La croissance sera aliment&eacute;e par les biosolutions, les semences (notamment les bl&eacute;s hybrides &agrave; horizon 2030), le digital ou encore la d&eacute;carbonation (inhibiteurs d&rsquo;ur&eacute;ase). La firme rel&egrave;ve que le march&eacute; de la protection des plantes conna&icirc;t une &laquo;&nbsp;<em>baisse structurelle</em>&nbsp;&raquo; en France, avec une baisse annonc&eacute;e de 1,2% en 2025, succ&eacute;dant &agrave; une baisse de 4,5% l&rsquo;an pass&eacute;. BASF revendique la seconde place sur le march&eacute; fran&ccedil;ais avec une part de march&eacute; orient&eacute;e &agrave; la hausse, &agrave; 18,5% des ventes de produits conventionnels et de biocontr&ocirc;le.</p>


Si l’innovation demeure le cœur battant de la firme agrochimique, BASF estime que la coopération tout au long de la chaine de valeur, décideurs et consommateurs inclus, demeure la clé de voûte de la transformation des systèmes agricole et alimentaire.

Pour BASF, la transition agroécologique, un défi davantage collectif et inclusif que technique

<p>Une fois la culture lev&eacute;e, il est recommand&eacute; d&rsquo;effectuer un traitement insecticide &agrave; base de pyr&eacute;thrino&iuml;des lorsque 10&nbsp;% des plantes sont infest&eacute;es par au moins un puceron, ou si la pr&eacute;sence des insectes se prolonge au-del&agrave; de dix jours.</p><h2>Traiter au bon moment pour une efficacit&eacute; optimale</h2><p>Un traitement anticip&eacute;, avant l&rsquo;atteinte de ces seuils, pr&eacute;sente une efficacit&eacute; limit&eacute;e. &Agrave; l&rsquo;inverse, un d&eacute;clenchement l&eacute;g&egrave;rement tardif (1 &agrave; 2&nbsp;semaines apr&egrave;s le seuil) peut rester pertinent si les conditions climatiques favorisent des infestations prolong&eacute;es. En revanche, en cas d&rsquo;infestations massives et/ou pr&eacute;coces, tout retard de traitement peut s&rsquo;av&eacute;rer tr&egrave;s p&eacute;nalisant.</p><h2>Un second passage rarement justifi&eacute;</h2><p>Une seconde application n&rsquo;est g&eacute;n&eacute;ralement pas justifi&eacute;e, sauf en cas de nouvelles colonisations, qu&rsquo;il s&rsquo;agisse de colonies r&eacute;siduelles ou d&rsquo;arriv&eacute;es tardives, notamment si les temp&eacute;ratures demeurent &eacute;lev&eacute;es. Sur 19&nbsp;essais en semis pr&eacute;coce d&rsquo;orge sensible r&eacute;alis&eacute;s en zone &agrave; risque &eacute;lev&eacute; entre 2015 et 2021, le gain moyen d&rsquo;un second traitement &eacute;tait inf&eacute;rieur &agrave; 2&nbsp;q/ha dans plus de 70&nbsp;% des cas. Dans cinq situations particuli&egrave;rement favorables aux infestations prolong&eacute;es, la seconde intervention a permis un gain moyen de 15&nbsp;q/ha par rapport &agrave; un traitement unique bien positionn&eacute;.</p><h2>Surveiller les populations et diversifier les strat&eacute;gies</h2><p>La quasi-totalit&eacute; des sp&eacute;cialit&eacute;s disponibles<em> (tableau&nbsp;1)</em> appartiennent &agrave; la famille des pyr&eacute;thrino&iuml;des, ce qui favorise l&rsquo;apparition de r&eacute;sistances.&nbsp;</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/9/4/5/2/8112549-1-fre-FR/50d8e5208f1d-537-jno-tableau1.jpg" alt="" height="406" width="586" /><figcaption>Principales sp&eacute;cialit&eacute;s insecticides en v&eacute;g&eacute;tation</figcaption></figure>

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<p>Pour limiter ce risque, il est recommand&eacute; de diversifier les sp&eacute;cialit&eacute;s utilis&eacute;es, en suivant deux principes&nbsp;:</p><ul><li>Utiliser Karat&eacute;&nbsp;K (ou Okapi, ou Open), seule sp&eacute;cialit&eacute; combinant deux modes d&rsquo;action (lambda-cyhalothrine + pyrimicarbe).</li><li>Diversifier les produits de la famille des <a href="https://www.perspectives-agricoles.com/conduite-de-cultures/insectes-vecteurs-de-viroses-des-cereales-paille-ne-pas-anticiper-les-semis-et" title="Insectes vecteurs de viroses des c&eacute;r&eacute;ales &agrave; paille : ne pas anticiper les semis et bien surveiller ">pyr&eacute;thrino&iuml;des</a> selon leur sous-famille<em> (tableau&nbsp;2)</em>.</li></ul>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/main_image/9/5/6/2/8112659-1-fre-FR/0179deb7f890-537-jno-tableau2.jpg" alt="" height="127" width="586" /><figcaption>Pyr&eacute;thrino&iuml;des : trois sous-familles</figcaption></figure>

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<h2>Une p&eacute;riode de sensibilit&eacute; longue n&eacute;cessitant une surveillance continue</h2><p>La p&eacute;riode de sensibilit&eacute; des plantes est relativement longue, allant de la lev&eacute;e jusqu&rsquo;&agrave; montaison. Les observations doivent donc se poursuivre tant que les conditions climatiques sont r&eacute;unies, m&ecirc;me si elles sont contraignantes et plus difficiles &agrave; r&eacute;aliser &agrave; des stades avanc&eacute;s, lorsque les pucerons se dissimulent davantage au pied des plantes. M&ecirc;me en faible nombre et plus difficiles &agrave; d&eacute;tecter sur des cultures avanc&eacute;es, les pucerons peuvent transmettre des virus et provoquer des d&eacute;g&acirc;ts significatifs.</p><h2>Le pi&eacute;geage, un outil d&rsquo;alerte pour orienter les observations</h2><p>Le suivi des captures d&rsquo;individus ail&eacute;s sur des pi&egrave;ges attractifs (plaques englu&eacute;es jaunes ou <a href="https://www.perspectives-agricoles.com/recherche-agronomie/cecidomyies-orange-des-bles-pose-des-cuvettes-recommandee-dans-les-parcelles" title="C&eacute;cidomyies orange des bl&eacute;s : pose des cuvettes recommand&eacute;e dans les parcelles &agrave; risque ">cuvettes jaunes</a>) fournit des informations sur l&rsquo;activit&eacute; de vol. Ces donn&eacute;es permettent de d&eacute;clencher ou de renforcer les observations dans la culture. Le pi&eacute;geage renseigne &eacute;galement sur le risque de nouvelles infestations apr&egrave;s une premi&egrave;re application insecticide. Cependant, il est important de noter que ces pi&egrave;ges capturent diff&eacute;rents insectes et plusieurs esp&egrave;ces de pucerons, qui ne s&rsquo;installeront pas n&eacute;cessairement dans la culture. Ils constituent donc un outil d&rsquo;alerte pour orienter les observations sur les plantes, mais ne doivent pas &ecirc;tre utilis&eacute;s comme crit&egrave;re direct pour d&eacute;clencher un traitement.&nbsp;</p><h1>Et contre les cicadelles ?</h1><p>La maladie des pieds ch&eacute;tifs est globalement moins fr&eacute;quente et plus r&eacute;gionalis&eacute;e que la JNO. Historiquement connue dans le Centre et l&rsquo;Est, elle est tout de m&ecirc;me observ&eacute;e dans de nombreuses r&eacute;gions, et notamment dans le Sud-Ouest r&eacute;cemment<em> (figure&nbsp;1)</em>.</p>        
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        <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/reference/8/1/7/2/8112718-1-fre-FR/e7c9b3ee1bf5-537-jno-figure1.jpg" alt="" height="334" width="600" /><figcaption>Les diff&eacute;rents crit&egrave;res observables</figcaption></figure>

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<p>La cicadelle <em>Psammotettix alienus </em>est la seule esp&egrave;ce vectrice du virus des pieds ch&eacute;tifs, provoquant des d&eacute;g&acirc;ts significatifs aussi bien sur bl&eacute; que sur orge. Adultes, les larves sont tr&egrave;s mobiles au sein de la parcelle et capables d&rsquo;infecter de nombreuses plantes. En raison de cette forte mobilit&eacute;, le traitement doit &ecirc;tre d&eacute;clench&eacute; sans attendre d&egrave;s que les seuils d&rsquo;intervention sont atteints.</p><p>La pose de pi&egrave;ges attractifs (plaques jaunes englu&eacute;es ou cuvettes jaunes) et le suivi des captures permettent de d&eacute;cider du moment de l&rsquo;intervention, &agrave; condition de savoir identifier l&rsquo;esp&egrave;ce captur&eacute;e. Il est conseill&eacute; de r&eacute;aliser un traitement insecticide <em>(tableau&nbsp;1)&nbsp;</em> d&egrave;s l&rsquo;observation d&rsquo;une trentaine de<em> Psammotettix alienus</em> en suivi hebdomadaire, ou d&rsquo;une vingtaine de captures entre deux relev&eacute;s dans le cas d&rsquo;un suivi bi-hebdomadaire.&nbsp;</p><p>Rep&eacute;rer les cicadelles directement sur les plantes est plus difficile car elles sont davantage mobiles dans la parcelle que les pucerons.</p><p>N&eacute;anmoins, la d&eacute;tection d&rsquo;au moins cinq cicadelles en cinq points de la parcelle indique une forte activit&eacute; et n&eacute;cessite une intervention imm&eacute;diate. Il convient de surveiller leur pr&eacute;sence par temps chaud et ensoleill&eacute;, en inspectant diff&eacute;rents points de la parcelle. La surveillance doit se poursuivre tant que les conditions climatiques restent favorables &agrave; l&rsquo;activit&eacute; des cicadelles, afin de pouvoir r&eacute;agir rapidement en cas de nouvelles infestations.</p>


Un traitement insecticide n’est efficace que s’il est déclenché au bon moment : dès que 10 % des plantes portent au moins un puceron ou si leur présence dépasse dix jours. Inutile d’agir trop tôt ; mieux vaut observer, ajuster selon la météo et diversifier les produits pour limiter les résistances et protéger durablement la culture.

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Jeudi 19/12/2024

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