Une pousse d’herbe record et généralisée à fin avril

La pousse cumulée des prairies permanentes en France métropolitaine est supérieure de 45 % à la moyenne observée sur la période de référence 1989-2018. L’excédent concerne tout le territoire en dehors des prairies permanentes des côtes du Roussillon.

Une pousse d’herbe excédentaire dans 97 % des régions fourragères avec un niveau d’excédent dépassant les 50% dans près de la moitié d’entre elles : tel est le constat dressé par le service statistique du ministère de l’Agriculture en date du 20 avril.

Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, Météo-France – Agreste)
Evolution de la production des prairies permanentes (Source : INRAE, Météo-France – Agreste)

Sous l’effet conjugué de températures supérieures aux normales et de fréquentes précipitations, 30% de la production annuelle de référence est d’ores-et-déjà réalisée contre 21% en moyenne sur les 30 dernières années, ce qui place 2024 en seconde position derrière 2017. Font exception dans ce début de campagne des plus favorables les 10.000 ha de prairies permanentes des côtes du Roussillon, restées à l’écart des pluies.

Les estimations sont issues du modèle de simulation (STICS-Prairies) associant Météo-France, l’INRAE et le service statistique du ministère de l’Agriculture, calculant les quantités de matière sèche cumulée par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 régions fourragères couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain.