[Vidéo] Météo agricole : pourquoi est-ce si complexe de mesurer la pluie ?

Un phénomène que l’on croit connaître… mais qui résiste à la mesure

Lorsque l’on parle de pluie, on imagine un volume d’eau uniforme tombant partout de la même manière. La réalité ? Une mosaïque très hétérogène, qui peut changer brutalement d’un champ à l’autre, voire d’un mètre à l’autre.

Dans la vidéo, Emmanuel rappelle :
👉 « Mesurer la pluie, ce n'est jamais mesurer la pluie en général, mais la pluie à un endroit précis, à un instant précis. »

Et c’est là que tout se complique pour les agriculteurs comme pour les météorologues.

🎯 Le vrai enjeu : la représentativité

Un instrument ne mesure que ce qu’il voit.
Le problème ?
Ce qu’il voit… n’est pas forcément ce que reçoit la parcelle voisine.

• Un pluviomètre observe une zone de 10 à 20 cm de diamètre.

• Un radar de pluie observe un pixel de 1 km².

Entre ces deux extrêmes, l’écart est gigantesque. Deux outils, deux échelles, deux vérités possibles.

D’où une question centrale pour la météo agricole :
Comment transformer ces observations fragmentaires en une information fiable, utile et cohérente… à l’échelle du terrain ?

1 mm de pluie = 1 L sur 1 m²… mais à quelle échelle ?

Emmanuel rappelle dans la vidéo une base simple mais essentielle :

« 1 mm de pluie, c’est 1 litre d’eau tombé sur un mètre carré. »

Mais pour réellement représenter la pluie telle qu’elle tombe, il faudrait… un capteur par mètre carré du territoire.
Autant dire : mission impossible – même pour Météo France, même pour une exploitation agricole.

D’où l’importance de comprendre les limites, les biais et les forces de chaque type de mesure.

Chez Weenat : rendre la pluie lisible à la parcelle

Dans la vidéo, Emmanuel explique comment Weenat travaille pour rapprocher la science de la réalité du terrain grâce à Météo Vision.

Notre approche combine :

• Des capteurs terrain (pluviomètres connectés),
• Des données météo spatialisées,
• Des modèles météo dédiés à la variabilité locale.

Objectif : fournir la mesure la plus représentative possible là où les décisions se jouent.

Des questions cruciales dépendent de cette précision :

• Est-il nécessaire d’irriguer ?

• Combien d’eau le sol a-t-il réellement reçu ?

• Une parcelle a-t-elle été touchée par un orage localisé ?

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