Nappes souterraines : un début de recharge timide

« En octobre 2025, les niveaux sont généralement satisfaisants, de modérément bas à modérément hauts. La situation se dégrade légèrement par rapport à septembre : 35% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 22% sont comparables et 43% sont au-dessus contre (respectivement 31%, 23% et 46% en septembre ». Tel est le constat dressé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en date du 1^er novembre.

Plusieurs nappes présentent des situations excédentaires, avec des niveaux hauts par rapport aux mois d’octobre des années antérieures, telle que la nappe de la Beauce et les nappes alluviales du Rhône inférieur et de ses principaux affluents. A l’inverse, plusieurs nappes présentent des situations peu favorables : la nappe des calcaires jurassiques du Boulonnais, les nappes des alluvions de l’Aude, de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières et les nappes de l’extrême sud de la Corse.

Selon le BRGM, les tendances de ces prochaines semaines dépendront exclusivement des pluies infiltrées, et donc des cumuls pluviométriques, et de l’inertie des nappes, la dormance de la végétation et l’arrêt des prélèvements allégeant la pression.