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 <figcaption>Syppre B&eacute;arn : qu&rsquo;attendre d&rsquo;une double culture ma&iuml;s &ndash; CIVE ou d&rsquo;une culture d&eacute;rob&eacute;e ? - ARVALIS.fr</figcaption>
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Deux des huit systèmes de culture innovants à l’étude sur la plateforme Syppre Béarn depuis 2015 ont démontré leur pertinence dans le contexte pédoclimatique local. Leur intérêt technique, environnemental et économique est étudié en comparaison a une monoculture de maïs.

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<h2>Les 3 enseignements majeurs</h2>Les syst&egrave;mes de cultures &laquo;&nbsp;c&eacute;r&eacute;aliers divers&nbsp;&raquo; sont tr&egrave;s influenc&eacute;s par les trajectoires du bl&eacute; tendre d&rsquo;hiver et du colza, qui sont les deux esp&egrave;ces majoritaires de leur assolement. Les syst&egrave;mes c&eacute;r&eacute;aliers divers sont relativement stables au regard des objectifs de la planification &eacute;cologique retenus dans cette &eacute;tude : en moyenne, ils ne connaissent pas de profonds changements d&rsquo;assolement ou de strat&eacute;gie. On remarque une &eacute;volution des pratiques sur la culture de colza, qui repr&eacute;sente en moyenne 11% de l&rsquo;assolement de ces syst&egrave;mes : son IFT baisse de 22%, soit 1,37 point. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/7/2/3/7243276-1-fre-FR/1b912d10f1a0-Diag5.png" alt="Evolution du syst&egrave;me au regard des objectifs de la Planification &eacute;cologique (Source : R&eacute;seau Dephy)" height="808" width="1470" /><figcaption>Evolution du syst&egrave;me au regard des objectifs de la Planification &eacute;cologique (Source : R&eacute;seau Dephy)</figcaption></figure>

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 <a href="https://api.prod.pleinchamp.com/content/download/498415/file/Synthe%CC%80se%20GCPE_2025_FICHE_5.pdf">Fiche 5 : Autres syst&egrave;mes de culture c&eacute;r&eacute;aliers</a>


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N.B.&nbsp;: marge semi-nette&nbsp;(&euro;/ha) = produit brut - co&ucirc;ts de m&eacute;canisation (hors MO) - charges op&eacute;rationnelles avec 0 aide Pac et 0 main d&rsquo;&oelig;uvre

Présentant moins de 80% de céréales à paille et colza ou moins de 20% de colza, moins de 15% de tournesol, moins de 25% de maïs et dépourvus de cultures industrielles, ces systèmes présents sur l‘ensemble des territoires céréaliers de France voit leur IFT se réduire de 20% environ et mais leur marge semi-nette s’éroder.

Fiches Fermes Dephy (5/12) : Autres systèmes de culture céréaliers

<h2>2025 au niveau de 2&nbsp;ann&eacute;es sur 10 parmi les plus s&egrave;ches</h2>Les niveaux de stress atteints sur la r&eacute;gion en 2025 sont &eacute;lev&eacute;s par rapport aux r&eacute;f&eacute;rences locales historiques, et du m&ecirc;me ordre de grandeur que 2020 ou 2022. Ils s&rsquo;accompagnent d&rsquo;une acc&eacute;l&eacute;ration des stades li&eacute;e &agrave; la hausse des temp&eacute;ratures depuis mars&nbsp;: des orges ont &eacute;pi&eacute; rapidement (figures&nbsp;1 et 2). Le stress hydrique est d&rsquo;abord apparu d&eacute;but avril, pour &ecirc;tre parfois temporairement lev&eacute; par des pluies mi-avril. Depuis, il se creuse rapidement. Pour rappel, en m&eacute;diane 20 ans, le stress hydrique appara&icirc;t &agrave; partir du stade floraison.Figure 1&nbsp;: Simulations de d&eacute;ficits hydriques en sols profonds en 2025 pour la station de Dijon (21) compar&eacute;s avec la campagne 2022 et 2020<a href="https://www.arvalis.fr/infos-techniques/secheresse-printaniere-quelles-consequences-pour-les-bles-et-orges" target="_blank" title="">Voir l'article en entier avec les graphiques&nbsp;</a>Figure 2&nbsp;: Simulations de d&eacute;ficits hydriques en sols superficiels en 2025 pour la station de Noyers (89) compar&eacute;s avec la campagne 2022 et 2020<h2>En sols profonds&nbsp;: la RFU du sol est vide depuis le stade m&eacute;iose du bl&eacute;</h2>En sols profonds, le stress hydrique est apparu &agrave; partir du stade 2&nbsp;n&oelig;uds du bl&eacute; de mani&egrave;re mod&eacute;r&eacute;e, puis &agrave; partir du stade m&eacute;iose jusqu&rsquo;&agrave; aujourd&rsquo;hui de mani&egrave;re plus intense (figure&nbsp;3). Les quelques pluies orageuses du week-end dernier n&rsquo;ont pas suffi &agrave; lever le stress hydrique, d&rsquo;autant qu&rsquo;elles ont &eacute;t&eacute; tr&egrave;s localis&eacute;es.Figure 3&nbsp;: Bilan hydrique pour la vari&eacute;t&eacute; LG Absalon, semis du 20&nbsp;octobre, Limon argileux profond (RU = 120 mm&#8239;; RFU = 760 mm) &agrave; Dijon (21) &ndash; simulation issue de l&rsquo;outil Irr&eacute;-LIS&reg; avec des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o r&eacute;elles jusqu&rsquo;au 13&nbsp;mai 2025En sols superficiels&nbsp;: un stress hydrique marqu&eacute; depuis le d&eacute;but de la montaisonEn sols superficiels, le stress hydrique est apparu t&ocirc;t d&egrave;s le d&eacute;but de la montaison pendant tout le mois d&rsquo;avril, pour &ecirc;tre lev&eacute; fin avril avant de replonger depuis (figure&nbsp;4).Figure 4&nbsp;: Bilan hydrique pour la vari&eacute;t&eacute; Intensity, semis du 15&nbsp;octobre, Argilo-calcaire superficiel sur calcaire dur fissur&eacute; (RU = 55&nbsp;mm&#8239;; RFU = 37&nbsp;mm) &agrave; Noyers (89) &ndash; Simulation issue de l&rsquo;outil Irr&eacute;-LIS&reg; avec des donn&eacute;es m&eacute;t&eacute;o r&eacute;elles jusqu&rsquo;au 13&nbsp;maiEt les orges&nbsp;? En sols profonds, la pr&eacute;cocit&eacute; du cycle des orges a permis de retarder l&rsquo;apparition du stress hydrique puisqu&rsquo;il est arriv&eacute; &agrave; partir du stade &eacute;piaison. En revanche, en sols superficiels, comme en bl&eacute;, les orges ont subi un premier &eacute;pisode de stress hydrique d&egrave;s le stade 1-2&nbsp;n&oelig;uds.<h2>Quelles sont les cons&eacute;quences sur la physiologie des plantes&nbsp;?</h2>La fermeture progressive des stomates cons&eacute;cutive &agrave; un d&eacute;s&eacute;quilibre entre l&rsquo;extraction d&rsquo;eau par les racines et la demande &eacute;vaporative par les parties a&eacute;riennes va conduire &agrave; une r&eacute;duction du flux transpiratoire et un abaissement du potentiel hydrique des organes&nbsp;:<ul><li>L&rsquo;absorption min&eacute;rale&nbsp;(azote en particulier) est r&eacute;duite (en plus d&rsquo;une potentielle mauvaise valorisation des engrais en surface)&nbsp;;</li><li>L&rsquo;expansion des tissus&nbsp;est affect&eacute;e&nbsp;: les feuilles en cours de d&eacute;veloppement sont plus petites, les tiges et p&eacute;doncules s&rsquo;allongent moins&nbsp;;</li><li>L&rsquo;accumulation de biomasse&nbsp;se r&eacute;duit progressivement (moins de surface foliaire, d&eacute;gradation de l&rsquo;indice de nutrition azot&eacute;, r&eacute;duction de la photosynth&egrave;se)&nbsp;;</li><li>La&nbsp;concurrence entre organes&nbsp;s&rsquo;accentue&nbsp;: les talles les moins d&eacute;velopp&eacute;es r&eacute;gressent et certaines fleurs avortent&nbsp;;</li><li>La&nbsp;mise en r&eacute;serve de sucres solubles&nbsp;autour de l&rsquo;&eacute;piaison et de la floraison est limit&eacute;e, ce qui p&eacute;nalise le remplissage ult&eacute;rieur des grains.</li></ul>Un&nbsp;stress hydrique courant montaison va donc affecter en premier lieu la&nbsp;mont&eacute;e &agrave; &eacute;pi&nbsp;(% de talles qui produiront un &eacute;pi fertile). S&rsquo;il est durable, il va&nbsp;&eacute;galement p&eacute;naliser la fertilit&eacute; &eacute;pi&nbsp;(r&eacute;gression des &eacute;pillets extr&ecirc;mes, avortement des fleurs centrales. Le remplissage du grain peut &ecirc;tre fortement affect&eacute; par le stress hydrique de fin de cycle, surtout si la culture n&rsquo;a pas constitu&eacute; de r&eacute;serves mobilisables. A l&rsquo;inverse, la compensation via le poids de mille grains (PMG) reste assez limit&eacute;e, pour deux raisons. D&rsquo;une part, le PMG reste relativement peu plastique&nbsp;: une vari&eacute;t&eacute; &agrave; &laquo;&nbsp;petits grains&nbsp;&raquo; ne fera jamais de gros grains. D&rsquo;autre part, la structure du couvert peut avoir &eacute;t&eacute; d&eacute;finitivement affect&eacute;e par un stress ant&eacute;rieur&nbsp;: r&eacute;duction de la surface foliaire effective, r&eacute;duction du statut azot&eacute; et/ou absence de r&eacute;serves remobilisables. Ces conclusions sont confirm&eacute;es par un essai Irrigation conduit en 2009 &agrave; Pusignan (tableau&nbsp;1).Tableau 1&nbsp;: Conditions climatiques rencontr&eacute;es et composantes de rendement mesur&eacute;es dans l&rsquo;essai CSVS 2009 de PusignanEt concr&egrave;tement pour cette campagne&nbsp;?Contrairement aux derni&egrave;res ann&eacute;es de s&eacute;cheresse (2011, 2020, 2022), il semblerait que la valorisation des engrais ait &eacute;t&eacute; globalement satisfaisante&nbsp;: anticipation des apports par les agriculteurs, petites pluies au bon moment. On ne superposerait donc&nbsp;a priori&nbsp;pas de difficult&eacute; de valorisation azot&eacute;e au stress hydrique. Par ailleurs, la campagne se caract&eacute;rise par une faible pression septoriose. Les faibles pressions maladies observ&eacute;es les ann&eacute;es s&egrave;ches concourent en g&eacute;n&eacute;ral &agrave; &laquo;&nbsp;limiter la casse&nbsp;&raquo;, voire parfois &agrave; permettre de bonnes surprises. Par contre, les maladies du pied caus&eacute;es par l&rsquo;humidit&eacute; hivernale r&eacute;currente peut affecter les fins de cycles&nbsp;; elles n&rsquo;ont pas encore &eacute;t&eacute; signal&eacute;es dans les observations r&eacute;gionales, mais pourraient avoir un effet tr&egrave;s p&eacute;nalisant si elles se cumulaient &agrave; des conditions de stress hydrique intense.

[Bourgogne-Franche-Comté] Dans la région, les blés tendres et orges d’hiver ont épuisés la réserve en eau facilement utilisable du sol (RFU) et entrent en période de forte sensibilité au stress hydrique. Des plantes en stress hydrique combinent un flux d’eau entrant par le système racinaire insuffisant et une demande évaporative élevée. Faisons le point sur la situation et les conséquences possibles pour les cultures.

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[Vidéo] Syppre Béarn : deux systèmes innovants font leurs preuves