L'origine de la faible r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs provient pour la plus grande part d'une&nbsp;r&eacute;partition d&eacute;s&eacute;quilibr&eacute;e des marges et de la valeur ajout&eacute;e entre producteurs, transformateurs et petite, moyenne ou grande distribution. Dans un secteur hautement concurrentiel et premiers maillons de la cha&icirc;ne, les agriculteurs ne b&eacute;n&eacute;ficiaient pas de leviers suffisants pour d&eacute;fendre leurs prix de ventes et subissaient par ailleurs de fortes pressions. Faisant suite &agrave; la tenue des&nbsp;Etats g&eacute;n&eacute;raux de l'alimentation, une premi&egrave;re loi intitul&eacute;e Egalim a &eacute;t&eacute; adopt&eacute;e le 2 octobre 2018, pour r&eacute;tablir certains&nbsp;&eacute;quilibres dans les n&eacute;gociations commerciales&nbsp;et mettre fin &agrave; certaines pratiques jug&eacute;es pernicieuses et nuisibles au revenu des agriculteurs.<h2>Quels sont les trois objectifs de la loi EGALIM 1 ?</h2>- Payer le juste prix aux producteurs&nbsp;pour leur permettre de vivre dignement de leur travail- Renforcer la qualit&eacute; sanitaire, environnementale et nutritionnelle&nbsp;des produits- Favoriser une alimentation saine, s&ucirc;re et durable&nbsp;pour tous.<h5>&nbsp;Assurer une meilleure r&eacute;partition de la valeur ajout&eacute;e</h5>L'une des mesures phares de la loi EGALIM 1 a &eacute;t&eacute; de&nbsp;proc&eacute;der &agrave; l'inversion de la construction des prix. D&eacute;sormais les contrats et les prix associ&eacute;s destin&eacute;s aux transformateurs et aux acteurs de la distribution seront propos&eacute;s par les agriculteurs en prenant en compte des indicateurs des co&ucirc;ts de production. Ils pourront ainsi peser dans les n&eacute;gociations gr&acirc;ce &agrave; leur regroupement en organisations de producteurs.Les autres mesures prises dans ce cadre sont :- un contr&ocirc;le effectif et des sanctions en cas de non-respect des modalit&eacute;s fix&eacute;es par cette loi- une facilitation de le ren&eacute;gociation des prix en cours de contrat, en cas de forte variation &nbsp;du prix des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l'&eacute;nergie pesant sur les co&ucirc;ts de production- un encadrement des op&eacute;rations de promotion en volume et en valeur- un rel&egrave;vement et un encadrement du seuil de vente &agrave; perte de 10 %Parmi les avanc&eacute;es notables de la loi EGALIM 1, il faut &eacute;galement noter&nbsp;l'obligation d'int&eacute;grer au moins 50 % de produits durables ou sous signes de qualit&eacute; (y compris bio) dans la restauration collective.<h2>Quels sont les apports de la loi EGALIM 2 ?</h2>Le&nbsp;rapport Papin&nbsp;(du nom de l'ancien PDG de la cha&icirc;ne de grande distribution Super U) command&eacute; par le Gouvernement sur&nbsp;l'impact de la Loi EGALIM 1&nbsp;a &eacute;t&eacute; remis au mois de mars 2021. En soulignant les avanc&eacute;es, il en pointe cependant quelques effets contre productifs et de fait des r&eacute;sultats n'&eacute;tant pas forc&eacute;ment &agrave; hauteur des esp&eacute;rances. EGALIM 2 promulgu&eacute;e le 18 octobre 2021, se concentre ainsi sur la&nbsp;contractualisation entre les diff&eacute;rentes parties prenantes.<a href="https://chambres-agriculture.fr/actualites/toutes-les-actualites/detail-de-lactualite/actualites/lois-egalim-1-et-2-conforter-le-revenu-des-agriculteurs/" target="_blank">Lire la suite de l&rsquo;article et &eacute;couter le podcast</a>

Le revenu des agriculteurs soulève depuis de nombreuses années un problème tant de justice sociale, qu'en terme d'attractivité du métier pour les jeunes générations. Les Lois EGALIM 1 et 2 tentent de rééquilibrer entre autres les négociations commerciales pour un partage plus équilibré de la valeur ajoutée.

Lois EGALIM 1 et 2 : conforter le revenu des agriculteurs

Le 20 juillet 2020, les deux responsables, membres de la Coordination rurale, avaient &eacute;t&eacute; jug&eacute;s par le tribunal correctionnel d&rsquo;Agen (Lot-et-Garonne), &agrave; respectivement 9 mois et 8 mois de prison ferme, assortis d&rsquo;une r&eacute;vocation de sursis de 4 mois et 14 mois, peines confirm&eacute;es lors de l&rsquo;audience en appel du 28 octobre 2021. Mais la cour d&rsquo;appel d&rsquo;Agen, dans son verdict du 13 janvier, a finalement condamn&eacute; les deux agriculteurs &agrave; 10 mois de prison assortis d&rsquo;un sursis probatoire de dix-huit mois, actant ainsi leur maintien en libert&eacute;. L&rsquo;abandon du chef d&rsquo;accusation de la mise en danger de la vie d&rsquo;autrui explique en grande partie la d&eacute;cision de la juge, &laquo;&nbsp;une juge &eacute;quitable et humaine, qui a bien compris le fond du dossier et qui a rendu un d&eacute;lib&eacute;r&eacute; juste, &eacute;quitable et humain&nbsp;&raquo;, commente Serge Bousquet-Cassagne. Les deux &eacute;lus et la Chambre &eacute;copent aussi d&rsquo;amendes.&nbsp;Mais ils ne devraient pas avoir &agrave; &eacute;coper le lac. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/6/2/6/6/4316626-1-fre-FR/a5947c999341-capture-d-e-cran-2021-02-11-a-07-43-06-jpg" alt="&laquo; En &eacute;cr&ecirc;tant les crues de la Garonne, le lac de Caussade fait son travail de lac &raquo;, d&eacute;clare Serge Bousquet-Cassagne, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture du Lot-et-Garonne (Cr&eacute;dit photo : Chambre d&rsquo;agriculture du Lot-et-Garonne)" height="1048" width="1412" /><figcaption>&laquo; En &eacute;cr&ecirc;tant les crues de la Garonne, le lac de Caussade fait son travail de lac &raquo;, d&eacute;clare Serge Bousquet-Cassagne, pr&eacute;sident de la Chambre d&rsquo;agriculture du Lot-et-Garonne (Cr&eacute;dit photo : Chambre d&rsquo;agriculture du Lot-et-Garonne)</figcaption></figure>

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 "Pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, le lac&nbsp;a permis d&rsquo;&eacute;cr&ecirc;ter la crue de la Garonne&nbsp;"
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Situ&eacute; sur la commune de Pinet-Hauterive (Lot-et-Garonne), le lac a une emprise de 20 ha et une capacit&eacute; de 920.000 m3, dont 300.000 r&eacute;serv&eacute;s au d&eacute;bit d'&eacute;tiage. Mis en service en 2019, il b&eacute;n&eacute;ficie &agrave; 22 agriculteurs cumulant une SAU de 360 ha.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-acces-a-l-eau-l-element-declencheur-de-mon-installation" target="_blank" title="">&laquo;&nbsp;L&rsquo;acc&egrave;s &agrave; l&rsquo;eau, l&rsquo;&eacute;l&eacute;ment d&eacute;clencheur de mon installation&nbsp;&raquo;</a>
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Financ&eacute; par la Chambre d&rsquo;agriculture et creus&eacute; en grande partie par les agriculteurs eux-m&ecirc;mes, &laquo;&nbsp;pour un budget trois moindre que toutes les &eacute;tudes de la Cr&eacute;ation&nbsp;&raquo;, le lac a fait l&rsquo;objet d&rsquo;un imbroglio administratif, apr&egrave;s l&rsquo;annulation d&rsquo;un arr&ecirc;t&eacute; pr&eacute;fectoral autorisant sa cr&eacute;ation. En f&eacute;vrier 2021, la cour administrative d&rsquo;appel de Bordeaux (Gironde) a confirm&eacute; l&rsquo;ill&eacute;galit&eacute; du lac, sans exiger le retour &agrave; la situation originelle du site, comme l&rsquo;exigent les associations environnementales. &laquo;&nbsp;Le lac est l&agrave; et il fait son travail, se contente d&rsquo;affirmer Serge Bousquet-Cassagne. Il se remplit tous les ans alors que l&rsquo;on nous avait dit que le bassin versant &eacute;tait trop petit. Et pour la deuxi&egrave;me ann&eacute;e cons&eacute;cutive, il a permis d&rsquo;&eacute;cr&ecirc;ter la crue de la Garonne&nbsp;&raquo;.<div class="citation">
 "Le Varenne de l&rsquo;eau&nbsp;? Il n&rsquo;y que les innocents pour y croire"
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Reste &agrave; savoir ce qu&rsquo;il va advenir du statut administratif du lac, des&nbsp;r&eacute;actions des opposants et de l&rsquo;attitude de l&rsquo;Etat, au moment o&ugrave; le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture cherche &agrave; &laquo;&nbsp;partager une vision raisonn&eacute;e&nbsp;des besoins et de l&rsquo;acc&egrave;s aux ressources en eau mobilisables pour l&rsquo;agriculture sur le long terme&nbsp;&raquo;, comme le formule l'objet du&nbsp;troisi&egrave;me chantier du Varenne de l&rsquo;eau et du changement climatique, dont la livraison est attendue pour la fin de ce mois. &laquo;&nbsp;Le Varenne de l&rsquo;eau&nbsp;? Il n&rsquo;y que les innocents pour y croire, maugr&eacute;e&nbsp;Serge Bousquet-Cassagne. Dans les ann&eacute;es 80, il fallait une signature pour cr&eacute;er un lac. Aujourd&rsquo;hui, il faut 8 tonnes de papier&nbsp;&raquo;.La Chambre d&rsquo;agriculture du Lot-et-Garonne ne porte pas d&rsquo;autre projet collectif mais son pr&eacute;sident affirme g&eacute;rer quotidiennement des demandes de cr&eacute;ation de retenues individuelles.

Serge Bousquet-Cassagne et Patrick Franken, président et vice-président de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne, sont ressortis libres du tribunal d’Agen, écopant de sursis et d’amendes. Mais ils n’écoperont pas le lac. Ils étaient jugés pour avoir créé illégalement un lac de 920.000 m3, au bénéfice de 22 agriculteurs cumulant une SAU de 360 ha et du soutien à l’étiage du Tolzac.

« Le lac de Caussade est là pour des millions d’années »

Ann&eacute;e pr&eacute;sidentielle oblige, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-devoile-ses-propositions-pour-la-presidentielle" target="_blank">la FNSEA a r&eacute;dig&eacute; son cahier de dol&eacute;ances sous forme de 30 propositions</a>. Sous l&rsquo;&eacute;gide du Conseil de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise (Caf), un grand oral des candidats&nbsp;est programm&eacute; le 31 mars, soit dix jours avant le premier tour.Attaqu&eacute; par des hausses de prix tous azimuts, le pouvoir d&rsquo;achat s&rsquo;invite dans la campagne &eacute;lectorale. Mais on peut toujours compter sur la grande distribution pour venir au secours de notre porte-monnaie, &agrave; commencer par sa t&ecirc;te de gondole, Michel-&Eacute;douard Leclerc et sa baguette &agrave; 29 centimes, en rayon jusqu&rsquo;au lendemain de l&rsquo;&eacute;lection. &laquo;&nbsp;Insultant&nbsp;&raquo;, a fustig&eacute; Christiane Lambert. Sauf que neuf m&eacute;nages sur dix font leurs courses chez Leclerc et consorts.<h2>Non &agrave; la &laquo;&nbsp;vuittonnisation&nbsp;&raquo; de l&rsquo;alimentation</h2>La pr&eacute;sidente de la FNSEA ne nie pas les difficult&eacute;s de fin de mois de nos concitoyens, d&rsquo;autant moins que figurent parmi eux bon nombre d&rsquo;agriculteurs, &eacute;cras&eacute;s par les prix en amont. &laquo;&nbsp;On sort de huit ans de d&eacute;flation des prix agricoles&nbsp;&raquo;, rappelle-t-elle. Au plus fort de la crise sanitaire, les pouvoirs publics eux-m&ecirc;mes ont test&eacute; la recette de Leclerc, avec le repas &agrave; un euro pour les &eacute;tudiants. Une proposition tout autant d&eacute;cri&eacute;e par le Landerneau agricole que la baguette du distributeur. L&rsquo;initiative du gouvernement marquait une rupture de ban avec le d&eacute;but de quinquennat, qui ne voyait que par &laquo;&nbsp;le haut de gamme, le haut de gamme, le haut de gamme&nbsp;&raquo; et la &laquo;&nbsp;vuittonnisation&nbsp;&raquo; de l&rsquo;alimentation selon Christiane Lambert, pour qui &laquo;&nbsp;l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise doit produire pour tous les moments de consommation et pour tous les budgets&nbsp;&raquo;. Mais pas &agrave; n&rsquo;importe quel prix&nbsp;pour les agriculteurs.<div class="citation">
 "Le consommateur a lui aussi un r&ocirc;le &agrave; jouer pour redonner de la valeur &agrave; notre agriculture"
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Depuis le d&eacute;clenchement de la crise sanitaire, r&eacute;v&eacute;latrice de bon nombre de vuln&eacute;rabilit&eacute;s, le gouvernement a chang&eacute; de pied, en injectant, dans le secteur agroalimentaire, plusieurs centaines de millions d&rsquo;euros dans le Plan de relance et France 2030, avec notamment pour objectif de restaurer notre souverainet&eacute; alimentaire. Et puisque le revenu est &laquo;&nbsp;la m&egrave;re des batailles&nbsp;&raquo;, comme le r&eacute;p&egrave;te &agrave; l&rsquo;envi Julien Denormandie, le ministre est pass&eacute; aux actes avec Egalim 2, la revalorisation des petites retraites ou encore la r&eacute;forme des outils de gestion des risques climatiques, promettant un syst&egrave;me &agrave; la fois plus protecteur et plus accessible,&nbsp;car <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/une-assurance-recolte-significativement-moins-chere-pour-toutes-les-filieres" target="_blank">&laquo; significativement moins cher que l&rsquo;assurance r&eacute;colte dans sa formule actuelle &raquo;</a>.&nbsp;Il attend aussi de pied ferme la d&eacute;cision du Conseil d&rsquo;&Eacute;tat concernant la g&eacute;n&eacute;ralisation de l&rsquo;&eacute;tiquetage de l&rsquo;origine &agrave; toutes les viandes servies en restauration hors domicile.<h2>Un ch&egrave;que alimentaire &agrave; l&rsquo;am&eacute;ricaine</h2>Entre le malletier Louis Vuitton et l&lsquo;&eacute;picier Michel-&Eacute;douard Leclerc, il y a une troisi&egrave;me voie selon la FNSEA, consistant &agrave; cr&eacute;er un ch&egrave;que alimentaire &agrave; l&rsquo;intention des plus pr&eacute;caires, plus exactement une carte de cr&eacute;dit rechargeable, une politique qui fait ses preuves aux &Eacute;tats-Unis. C&rsquo;est l&rsquo;une des&nbsp;30 propositions du syndicat. Un message plus facile &agrave; d&eacute;livrer &agrave; 10 candidats qu&rsquo;&agrave; 48 millions d&rsquo;&eacute;lecteurs.&nbsp;Pour Julien Denormandie, &laquo; le consommateur a lui aussi un r&ocirc;le &agrave; jouer pour redonner de la valeur &agrave; notre agriculture.&nbsp;Nous votons trois fois par jour. Au petit-d&eacute;jeuner, au d&eacute;jeuner et au d&icirc;ner. Votons pour les produits de nos territoires, de meilleure qualit&eacute;, d&rsquo;excellence. C&rsquo;est la meilleure solution pour notre monde agricole&nbsp;&raquo;. Un extrait de sa liste de courses... ou de son programme&nbsp;?

[Edito] Alors que l’inflation rogne le pouvoir d’achat des ménages, la FNSEA craint que les agriculteurs ne passent à la caisse. Elle a en travers la baguette à 29 centimes de Leclerc mais elle rejette aussi une « vuittonisation » de l’alimentation.

Au 2ème tour, Louis Vuitton ou Michel-Édouard Leclerc ?

On aurait aim&eacute; avoir une indication de l&rsquo;impact du projet de r&eacute;forme des outils de gestion des risques sur le montant des cotisations de l&rsquo;assurance multirisque climatique (MRC). On a en sera pour nos frais. &laquo;&nbsp;Nos premi&egrave;res simulations font &eacute;tat d&rsquo;une baisse de prix significative des primes d&rsquo;assurances pour toutes les fili&egrave;res&nbsp;&raquo;, fait savoir le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture, sans se risquer &agrave; &eacute;noncer un moindre pourcentage, se r&eacute;fugiant derri&egrave;re la &laquo;&nbsp;complexit&eacute;&nbsp;&raquo; de l&rsquo;&eacute;tude d&rsquo;impact. Mais le minist&egrave;re est s&ucirc;r de son co&ucirc;t et de son coup. Julien Denormandie a affirm&eacute; &agrave; plusieurs reprises que la refonte du syst&egrave;me de gestion des risques climatiques &eacute;tait &laquo;&nbsp;la plus grande r&eacute;forme structurelle depuis la Pac&nbsp;&raquo;. M&ecirc;me s&rsquo;il reviendra &agrave; la mandature suivante d&rsquo;appuyer sur le bouton le 1er janvier 2023, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-risques-climatiques-l-universalite-mais-pas-l-unanimite" target="_blank">la r&eacute;forme ne devra pas d&eacute;cevoir, tout du moins le plus grand nombre</a>. On ne pourra pas en tout cas reprocher au ministre en poste d&rsquo;avoir refil&eacute; la patate chaude &agrave; son successeur, une patate toujours un peu plus chaude, soit dit en passant.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/outils-de-gestion-des-risques-climatiques-les-grandes-lignes-du-projet-de-loi" target="_blank" title="">Outils de gestion des risques climatiques&nbsp;: les grandes lignes du projet de loi</a>
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<h2>Un risque born&eacute;, une assurance davantage subventionn&eacute;e</h2>Si le minist&egrave;re est s&ucirc;r de son co&ucirc;t et de son coup, c&rsquo;est parce qu&rsquo;il s&rsquo;appuie sur deux &eacute;l&eacute;ments tangibles, &agrave; commencer par le subventionnement de la MRC. Le 6 janvier dernier, en pr&eacute;sentant le projet devant la Commission des affaires &eacute;conomiques de l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, Julien Denormandie s&rsquo;est prononc&eacute; pour utiliser &laquo;&nbsp;au maximum&nbsp;&raquo; le r&egrave;glement europ&eacute;en Omnibus, qui fixe &agrave; 70% maximum le taux de subventionnement de la MRC et &agrave; 20% de pertes son seuil minimum de d&eacute;clenchement. Actuellement, la MRC est subventionn&eacute;e&nbsp;&agrave; hauteur de 65%.<div class="citation">
 "Le fait de plafonner le risque pris par l&rsquo;assureur r&eacute;duit son exposition au risque et permet, m&eacute;caniquement, de r&eacute;duire le co&ucirc;t de la prime d&rsquo;assurance"
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Mais l&rsquo;enjeu r&eacute;side davantage dans le poids du reste &agrave; charge pour les agriculteurs. C&rsquo;est l&agrave; le c&oelig;ur du r&eacute;acteur du projet de r&eacute;forme et de son architecture &agrave; trois &eacute;tages, avec un 2&egrave;me &eacute;tage, correspondant &agrave; la MRC, engonc&eacute; entre l&rsquo;auto-assurance (en-de&ccedil;&agrave; du taux de franchise) et le seuil de pertes exceptionnelles, au-del&agrave; duquel l&rsquo;Etat puisera chaque ann&eacute;e sur son budget, comme l&rsquo;a affirm&eacute; Emmanuel Macron devant les JA le 10 septembre 2021, au titre de la solidarit&eacute; nationale.Les taux dans l&rsquo;&eacute;tau, en quelque sorte. &laquo;&nbsp;Le fait de plafonner le risque pris par l&rsquo;assureur r&eacute;duit son exposition au risque et permet, m&eacute;caniquement, de r&eacute;duire le co&ucirc;t de la prime d&rsquo;assurance&nbsp;&raquo;, affirme le minist&egrave;re.Au passage, le FNGRA se dote d&rsquo;une troisi&egrave;me section, &agrave; savoir le Fonds d&rsquo;intervention exceptionnelle, aux c&ocirc;t&eacute;s des fonds d&eacute;di&eacute;s aux subventions de l&rsquo;assurance r&eacute;colte et aux pertes de fonds.<h2>Deux instances de gouvernance</h2>Le projet de loi pr&eacute;voit la cr&eacute;ation d&rsquo;un &laquo;&nbsp;pool&nbsp;&raquo; d&rsquo;assureurs, l&rsquo;outil op&eacute;rationnel de distribution des assurances r&eacute;colte, auquel sont assign&eacute;es des obligations de transparence, de mutualisation, de non-exclusion, le tout au meilleur co&ucirc;t. Il reviendra au pool, dont l&rsquo;Etat sera membre, de border les contours de la MRC, et notamment de d&eacute;finir ce qui est assurable et ce qui ne l&rsquo;est pas, &laquo;&nbsp;dans une logique d&rsquo;accompagnement et de transformation de l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;.Le projet de loi instaure une autre instance de gouvernance qu&rsquo;est le Comit&eacute; d&rsquo;orientation et de d&eacute;veloppement de l'assurance r&eacute;colte (Codar), r&eacute;unissant les assureurs, les r&eacute;assureurs, la profession agricole, l&rsquo;Etat et les R&eacute;gions. Le Codar, qui va cohabiter avec le CNGRA, a vocation &agrave; &eacute;mettre des avis &agrave; l&rsquo;intention du pool concernant les diff&eacute;rents param&eacute;trages de l&rsquo;assurance r&eacute;colte.<h2>Les inconnues du dispositif</h2>Parmi ces param&egrave;tres figurent dont les fameux seuils entourant la MRC, &agrave; savoir les taux de franchises et de pertes exceptionnelles, culture par culture, qui n&rsquo;apparaissent pas dans le texte de loi. &laquo;&nbsp;Figer ces seuils dans la loi aurait priv&eacute; le syst&egrave;me de tout outil de pilotage dans les ann&eacute;es &agrave; venir&nbsp;&raquo;, a justifi&eacute; Julien Denormandie.<div class="citation">
 "La reforme vivra tr&egrave;s bien avec une moyenne olympique qui reste sur cinq ans"
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La moyenne olympique restera l&rsquo;&eacute;talon, du fait des contraintes r&eacute;glementaires, l&rsquo;UE faisant siennes les pr&eacute;rogatives de l&rsquo;OMC. &laquo; Pouvoir bouger la moyenne olympique serait un avantage compl&eacute;mentaire la reforme vivra tr&egrave;s bien avec une moyenne olympique qui reste sur cinq ans&nbsp;&raquo;, assure le minist&egrave;re.Sit&ocirc;t la loi promulgu&eacute;e, potentiellement le 10 f&eacute;vrier prochain, le minist&egrave;re a pr&eacute;vu d&rsquo;organiser une conf&eacute;rence des fili&egrave;res, une sorte de &laquo;&nbsp;pr&eacute;-Codar&nbsp;&raquo; pour r&eacute;fl&eacute;chir collectivement aux ultimes param&eacute;trages. Une chose est s&ucirc;re&nbsp;: le projet de loi inscrit dans le marbre la d&eacute;cote de 50% des aides &eacute;tatiques vers&eacute;es au titre des pertes exceptionnelles pour les agriculteurs n&rsquo;ayant pas souscrit de MRC. &laquo;&nbsp;Une stricte application du r&egrave;glement europ&eacute;en, simplement rappel&eacute;e dans la loi &raquo;, pr&eacute;cise le minist&egrave;re.Un temps &eacute;voqu&eacute;, on ignore si la taxe compl&eacute;mentaire aux contrats d&rsquo;assurance sera relev&eacute;e de 5,5% &agrave; 11%, histoire de conforter le financement du dispositif.Les contours du futur guichet unique, destin&eacute; &agrave; acc&eacute;l&eacute;rer les proc&eacute;dures d&rsquo;indemnisation autant qu&rsquo;&agrave; les clarifier, restent aussi &agrave; d&eacute;finir, du fait de la dualit&eacute; entre assur&eacute;s et non assur&eacute;s. Assureurs, DDTM, autres acteurs ? &laquo;&nbsp;Les portes restent ouvertes&nbsp;&raquo;.Enfin s&rsquo;agissant des prairies, le minist&egrave;re n&rsquo;a pas tranch&eacute; sur le choix de l&rsquo;outil &eacute;valuant leur (non) pousse, m&ecirc;me si l&rsquo;Indice de production des prairies (IPP), dit indice &laquo;&nbsp;Airbus&nbsp;&raquo; car satellitaire, tient la corde. Le cas des non assur&eacute;s, en situation de pertes exceptionnelles, pourrait contraindre l&rsquo;Etat &agrave; passer par une proc&eacute;dure de march&eacute; public.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/calamites-l-indice-airbus-plutot-que-l-herbometre" target="_blank" title="">Calamit&eacute;s : l&rsquo;indice &laquo; Airbus &raquo; plut&ocirc;t que l&rsquo;herbom&egrave;tre</a>
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C’est la promesse du ministère de l’Agriculture, qui se fonde notamment sur le bornage du risque pour les assureurs, entre les taux de franchise et les seuils de pertes exceptionnelles, au-delà desquels l’Etat interviendra. Mais l’équation du projet de loi, adopté le 12 janvier à l’Assemblée nationale, recèle encore des inconnues.

« Une assurance récolte significativement moins chère pour toutes les filières »

Avec la mondialisation des march&eacute;s, les fluctuations rapides du co&ucirc;t des intrants sont devenues monnaies courantes. Toutefois, en cette fin 2021, le contexte de reprise &eacute;conomique mondiale li&eacute;e en grande partie au d&eacute;confinement et &agrave; l'arriv&eacute;e des vaccins contre la Covid-19 conduit l'ensemble des pays &agrave; rechercher de la mati&egrave;re premi&egrave;re pour faire tourner leur &eacute;conomie en m&ecirc;me temps. Cons&eacute;quence : les prix augmentent.<h2>Les co&ucirc;ts des aliments d&eacute;j&agrave; p&eacute;nalis&eacute;s par la r&eacute;colte 2021</h2>Que l'on soit c&eacute;r&eacute;alier en Europe de l'Ouest, de l'Est ou en Am&eacute;rique du Nord, <a href="https://www.cogedis.com/actualites/reforme-assurance-recolte/" target="_blank" title="">les mauvaises r&eacute;coltes c&eacute;r&eacute;ali&egrave;res</a> n&rsquo;ont &eacute;pargn&eacute; personne en 2021. Rendement en baisse, qualit&eacute; en berne et flamb&eacute;e des prix en sont les cons&eacute;quences. Faute de disponibilit&eacute;s, les cours se sont emball&eacute;s et les cons&eacute;quences sont importantes sur l'ensemble des march&eacute;s avec notamment le risque d'une p&eacute;nurie pour certaines c&eacute;r&eacute;ales (bl&eacute; meunier, bl&eacute; dur, colza&hellip;). Si l'on rajoute la hausse des co&ucirc;ts du fret et le d&eacute;s&eacute;quilibre du rapport &euro;/$, l'ensemble de ces facteurs concourent &agrave; la flamb&eacute;e des prix de l'alimentation animale.<h2>La reprise chinoise enflamme les march&eacute;s</h2>Au sein d&rsquo;un march&eacute; qui ne cesse de gagner en tension, le prix des engrais, principalement azot&eacute;s, continue de flamber en France et &agrave; l&rsquo;international. Les cours du gaz ont ainsi contraint de nombreuses usines de production europ&eacute;ennes &agrave; r&eacute;duire leur activit&eacute;. Cette soudaine p&eacute;nurie de production locale provoque une mont&eacute;e rapide de la demande communautaire sur le march&eacute; international. Or, le prix du p&eacute;trole est lui aussi en forte hausse ce qui rend le fret maritime on&eacute;reux.Face &agrave; ces contraintes, les producteurs s'adaptent en am&eacute;liorant leurs pratiques culturales. Mais, il convient de rester prudent car le changement de strat&eacute;gie en mati&egrave;re d'&eacute;pandage d'engrais n&eacute;cessite de bien r&eacute;fl&eacute;chir aux avantages et inconv&eacute;nients induits. Il est par ailleurs indispensable d'estimer le rapport gain/co&ucirc;t qui en d&eacute;coule.<h2>Vers une prise en compte des co&ucirc;ts dans les contrats ?</h2>Certes, plus que jamais, la prise en compte des &eacute;volutions de co&ucirc;ts de production dans les contrats liant producteur, transformateur et distributeur est indispensable. C'est d'ailleurs ce que pr&eacute;voit la loi Egalim 2 dont la mise en application est pr&eacute;vue &agrave; partir du 01/01/2022&hellip; encore faut-il savoir sur quelle base seront index&eacute;s ces co&ucirc;ts dans la d&eacute;termination du prix !<h2>Indices d'actualisation des co&ucirc;ts de production (nov-2021)</h2><table border="1" style="width:100%;"><tbody><tr><td>&nbsp;</td><td>Co&ucirc;t de production</td><td>Charges proportionnelles</td><td>Charges de structure</td></tr><tr><td>&nbsp;</td><td>Evolution N/N-1</td><td>Evolution N/N-1</td><td>Evolution N/N-1</td></tr><tr><td>Grandes cultures</td><td>20,24%</td><td>35,21%</td><td>8,21%</td></tr><tr><td>Production laiti&egrave;re</td><td>12,11%</td><td>17,65%</td><td>7,80%</td></tr><tr><td>Production viande bovine</td><td>11,27%</td><td>16,01%</td><td>8,04%</td></tr><tr><td>Production caprine</td><td>13,22%</td><td>18,64%</td><td>6,99%</td></tr><tr><td>Production ovine</td><td>12,24%</td><td>17,56%</td><td>7,42%</td></tr><tr><td>Production porcine</td><td>11,90%</td><td>13,51%</td><td>7,59%</td></tr><tr><td>Production avicole chair en libre</td><td>11,75%</td><td>12,45%</td><td>7,04%</td></tr><tr><td>Production avicole ponte en libre</td><td>13,63%</td><td>15,53%</td><td>6,76%</td></tr><tr><td>Production cunicole</td><td>7,33%</td><td>7,52%</td><td>6,89%</td></tr></tbody></table>Source : CDP Cogedis d'apr&egrave;s indice IPAMPA INSEE (base 100 2015)Avec les indices IPAMPA de novembre, nous observons, qu'exception faite des grandes cultures pour lesquelles la hausse est la plus forte (notamment en raison de la flamb&eacute;e des engrais), l'ensemble des productions enregistre une hausse entre 11 et 14%.NB : ce tableau prend comme hypoth&egrave;se l&rsquo;achat de tous les intrants (engrais + aliments) en novembre 2021 et ne tient pas compte des stocks qui ont pu &ecirc;tre constitu&eacute;s lorsque les cours &eacute;taient plus bas.

Hausse record des prix de l’énergie, flambée de ceux des engrais, inflation historique des cours des céréales : pour les exploitations agricoles, la conjoncture est rude. Comment s’en sortir ?

Escalade du prix des intrants : quel impact sur le coût de production ?

Des panneaux photovolta&iuml;ques au service de la terre et pas de la terre au service des panneaux photovolta&iuml;ques&nbsp;: il ne s&rsquo;agit pas de la d&eacute;finition officielle de l&rsquo;agrivolta&iuml;sme sur laquelle penche actuellement l&rsquo;Agence de l&rsquo;environnement (Ademe). Mais la formule r&eacute;sume l&rsquo;&eacute;tat d&rsquo;esprit de la fili&egrave;re r&eacute;unie au sein de France Agrivolta&iuml;sme. Et ce qui aurait pu passer jusque-l&agrave; pour une posture est d&eacute;sormais factuel, avec la cr&eacute;ation d&rsquo;un label pas une instance ind&eacute;pendante, &agrave; savoir Afnor Certification.La fili&egrave;re agrivolta&iuml;sme a un ennemi, c&rsquo;est les proc&egrave;s en artificialisation d&eacute;guis&eacute;e&nbsp;des sols agricoles, qui malheureusement ont pu caract&eacute;riser certains projets. Avec le label, la fili&egrave;re entend donner des gages de confiance et de transparence, aux agriculteurs comme au services instructeurs dans le cadre de l&rsquo;examen des permis de construire.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/l-agrivoltaisme-veut-en-finir-avec-ses-zones-d-ombre" target="_blank" title="">L&rsquo;agrivolta&iuml;sme veut en finir avec ses zones d&rsquo;ombre</a>
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<h2>Une somme de 48 crit&egrave;res et exigences</h2>Maintien du rendement annuel moyen sur la dur&eacute;e du projet avec une perte maximale annuelle de 20%, taux de couverture de la surface agrivolta&iuml;que inf&eacute;rieur &agrave; 50% de la surface cultiv&eacute;e, strat&eacute;gie de pilotage coh&eacute;rente avec les besoins de la culture pour ce qui est des syst&egrave;mes orientables, obligation de mise en place d&rsquo;une zone t&eacute;moin en conditions de production similaire, coh&eacute;rence des densit&eacute;s de plantation du projet agrivolta&iuml;que avec les r&eacute;f&eacute;rentiels de la culture concern&eacute;e, suivi agronomique des parcelles par des organismes reconnus pendant trois ans minimum,&nbsp;limitation des emprises au sol etc.&nbsp;: le r&eacute;f&eacute;rentiel du label Projet agrivolta&iuml;que de Classe A sur culture astreint porteur de projet au respect de 48 crit&egrave;res et exigences. Pendant la phase d&rsquo;exploitation, le projet doit faire l&rsquo;objet d&rsquo;une &eacute;valuation interm&eacute;diaire&nbsp;d&eacute;montrant son impact positif puis une &eacute;valuation finale au terme de cinq ans. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/5/6/2/5/4315265-1-fre-FR/1923349e2ac0-capture-d-e-cran-2022-01-12-a-16-48-17-png" alt="La label &laquo; Projet agrivolta&iuml;que de Classe A sur culture &raquo; (Source : Afnor Certification)" height="704" width="1344" /><figcaption>La label &laquo; Projet agrivolta&iuml;que de Classe A sur culture &raquo; (Source : Afnor Certification)</figcaption></figure>

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<h2>La fili&egrave;re v&eacute;g&eacute;tale dans un premier temps</h2>Un projet agrivolta&iuml;que est qualifi&eacute; &laquo; positif &raquo; d&egrave;s lors qu&rsquo;il favorise et am&eacute;liore durablement la performance agricole de la parcelle et de l&rsquo;exploitation agricole sur lesquelles il est implant&eacute;. Cette performance se mesure en priorit&eacute; par le volume et la qualit&eacute; de la production agricole de la surface concern&eacute;e en une ann&eacute;e normale, la capacit&eacute; du projet &agrave; pr&eacute;server cette production dans des conditions climatiques d&eacute;favorables et enfin les co-b&eacute;n&eacute;fices qu&rsquo;il peut apporter pour l&rsquo;agriculteur et &agrave; son environnement.France Agrivolta&iuml;sme envisage de cr&eacute;er un autre label d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;&eacute;levage. Dans ce domaine, l&rsquo;Institut de l&rsquo;&eacute;levage a publi&eacute; r&eacute;cemment un guide tr&egrave;s complet sur l&rsquo;agrivolta&iuml;sme appliqu&eacute; aux ruminants.

Dénommé « Projet agrivoltaïque de Classe A sur culture », le label fournit les gages de qualité, de confiance et de transparence aux agriculteurs comme aux services instructeurs, depuis l’élaboration d’un projet jusqu’à cinq ans après sa mise en service.

La filière agrivoltaïque se dote d’un label Afnor Certification

A destination des jeunes agriculteurs qui s&rsquo;installent, <a href="https://www.alteor-conseil.com/alteor-environnement/actualites/pac-2023-anticipez-la-reforme-et-maximisez-vos-aides/" target="_blank">le montant des aides de la future PAC</a> grimpe jusqu&rsquo;&agrave; 200 millions d&rsquo;euros. Afin de remplacer l&rsquo;actuel paiement additionnel qui concerne les 34 premiers hectares, un nouveau forfait &laquo; jeunes agriculteurs &raquo; est mis en place. Il pourrait s&rsquo;agir d&rsquo;une somme d&rsquo;un montant unique de 3 400 euros, vers&eacute;e pendant 5 ans &agrave; condition que le demandeur respecte bien les crit&egrave;res de jeune install&eacute;.&nbsp;&nbsp;Quant aux dotations &agrave; l&rsquo;installation des Jeunes agriculteurs (DJA), elles demeurent dans le deuxi&egrave;me pilier de la PAC et seront financ&eacute;es &agrave; hauteur de 114 millions d&rsquo;euros par an.<h2>Paiement Jeunes Agriculteurs : quels changements faut-il pr&eacute;voir ?</h2>A l&rsquo;heure actuelle, chaque exploitation comportant un jeune agriculteur se voit attribuer un paiement compl&eacute;mentaire JA, en plus de ses DPB. Ce paiement compl&eacute;mentaire s&rsquo;applique aux 34 premiers hectares de l&rsquo;exploitation. En 2021, son montant &eacute;tait de 102 &euro; par hectare contre 90 &euro; pour l&rsquo;ann&eacute;e 2019.Le Paiement Jeunes Agriculteurs va devenir un paiement forfaitaire par exploitation dont le montant sera de l&rsquo;ordre de 3 400 euros par exploitation. Pour y pr&eacute;tendre, plusieurs r&egrave;gles seront &agrave; respecter : il faut d&eacute;tenir des DPB et r&eacute;pondre &agrave; la d&eacute;finition du JA &agrave; l&rsquo;occasion de la premi&egrave;re demande de DPB qui doit intervenir au plus tard au cours de l&rsquo;ann&eacute;e civile qui suit l&rsquo;installation. Bien &eacute;videmment, il faut &ecirc;tre dans une situation de premi&egrave;re installation et avoir demand&eacute; le paiement JA au plus tard dans les 4 ann&eacute;es qui suivent la premi&egrave;re demande de DPB.Lorsque tous ces crit&egrave;res sont respect&eacute;s, le paiement JA sera vers&eacute; pendant les 5 ann&eacute;es qui suivront le d&eacute;p&ocirc;t de la demande. Quant aux b&eacute;n&eacute;ficiaires de l&rsquo;actuel paiement JA avant 2023, ils continueront &agrave; percevoir la nouvelle aide pour la dur&eacute;e restante des 5 ans.<h2>Conditions pour b&eacute;n&eacute;ficier du paiement JA</h2>Toute soci&eacute;t&eacute; agricole peut &ecirc;tre consid&eacute;r&eacute;e comme &laquo; JA &raquo; d&egrave;s lors qu&rsquo;un de ses associ&eacute;s r&eacute;pond &agrave; la d&eacute;finition de jeune agriculteur. Avant le 31 d&eacute;cembre de l&rsquo;ann&eacute;e o&ugrave; ils effectuent leur premi&egrave;re demande du paiement de base, les candidats au PJA doivent, au maximum, &ecirc;tre &acirc;g&eacute;s de 40 ans. Ils doivent &eacute;galement s&rsquo;&ecirc;tre install&eacute;s dans les 5 derni&egrave;res ann&eacute;es et d&eacute;tenir un dipl&ocirc;me de niveau IV (bac) ou une VAE (valorisation des comp&eacute;tences acquises par l&rsquo;exp&eacute;rience professionnelle).&nbsp;

En vue d’enrayer le déclin de la profession agricole, l’Union européenne renforce son soutien à l’installation. Ainsi, les jeunes agriculteurs qui démarrent leur activité vont bénéficier d’un nouveau coup de pouce à partir de 2023.

Aides à l’installation : quoi de neuf en 2023 ?

L&rsquo;obligation de d&eacute;signer un r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal dans tous les &eacute;levages est entr&eacute;e en vigueur depuis le 1er janvier 2022. Pour la Coordination rurale, la pilule a du mal &agrave; passer. &laquo;&nbsp;C&rsquo;est un v&eacute;ritable affront pour les &eacute;leveurs&nbsp;&raquo;, s&rsquo;insurge Emmanuel Rizzi, vice-pr&eacute;sident de la Coordination rurale et &eacute;leveur dans le Jura. &laquo;&nbsp;Le c&oelig;ur du m&eacute;tier d&rsquo;&eacute;leveur est de prendre soin de ses animaux. Cette obligation n&rsquo;a pas de sens&nbsp;: c&rsquo;est comme rendre obligatoire une formation de premier secours &agrave; un m&eacute;decin&nbsp;&raquo;. <aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-referent-bien-etre-animal-dans-tous-les-elevages" target="_blank" title="">Un r&eacute;f&eacute;rent bien-&ecirc;tre animal dans tous les &eacute;levages</a>
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Le syndicat, qui pr&eacute;sentait le 12 janvier ses v&oelig;ux &agrave; la presse, s&rsquo;alarme des multiples contraintes qui ont fait leur apparition ces derni&egrave;res ann&eacute;es. &laquo;&nbsp;En France, la loi est suffisamment &eacute;toff&eacute;e en mati&egrave;re de bien-&ecirc;tre animal dans les &eacute;levages. Il faudrait d&eacute;j&agrave; veiller &agrave; l&rsquo;application de ces lois avant d&rsquo;en ajouter de nouvelles&nbsp;&raquo;, grince Bernard Lannes, pr&eacute;sident de la CR. Il s&rsquo;inqui&egrave;te &eacute;galement qu&rsquo;&agrave; ce sujet, &laquo;&nbsp;les ONG sont autant entendues que les professionnels&nbsp;&raquo;.<h2>Contraintes sur les phytos</h2>Autre exemple, &laquo;&nbsp;la s&eacute;paration du conseil et de la vente n&rsquo;a abouti qu&rsquo;&agrave; ce constat&nbsp;: les agriculteurs vont devoir payer pour un conseil strat&eacute;gique&nbsp;&raquo;, d&eacute;plore Bernard Lannes. Il fustige &eacute;galement la mise en place des ZNT et les contraintes toujours plus nombreuses qui p&egrave;sent sur l&rsquo;&eacute;pandage et l&rsquo;homologation des produits phytosanitaires dans leur ensemble. &laquo;&nbsp;Nous voulons que les produits homologu&eacute;s par l&rsquo;agence europ&eacute;enne de s&eacute;curit&eacute; des aliments (Efsa) soient aussi autoris&eacute;s en France, sans &ecirc;tre bloqu&eacute;s par l&rsquo;Anses&nbsp;&raquo;, poursuit Bernard Lannes. &laquo;&nbsp;Stop aux surtranspositions des r&egrave;gles europ&eacute;ennes&nbsp;&raquo;.<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/projet-de-loi-risques-climatiques-l-universalite-a-defaut-de-l-unanimite" target="_blank" title="">Au sujet de l&rsquo;assurance r&eacute;colte</a>, la CR s&rsquo;oppose au projet de loi qui est examin&eacute; ce 12 janvier &agrave; l&rsquo;Assembl&eacute;e nationale, le comparant &agrave; une &laquo;&nbsp;obligation volontaire&nbsp;&raquo; de l&rsquo;assurance.<h2>Tensions autour de l'irrigation</h2>Le syndicat s&rsquo;inqui&egrave;te &eacute;galement des tensions qui entourent les projets de stockage de l&rsquo;eau et condamne fermement les d&eacute;gradations effectu&eacute;es par des opposants sur des bassines, comme ce fut le cas r&eacute;cemment en Charente-Maritime. Alors qu&rsquo;une mobilisation est pr&eacute;vue le 15 janvier dans les Deux-S&egrave;vres &agrave; l&rsquo;initiative du collectif &laquo;&nbsp;Bassines non merci&nbsp;&raquo;, la CR appelle &agrave; &laquo;&nbsp;la protection des bassines&nbsp;&raquo; et s&rsquo;en remet au pr&eacute;fet pour que &laquo;&nbsp;l&rsquo;ordre public soit maintenu&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/bassines-du-poitou-a-fleur-d-eau-et-de-peau" target="_blank" title="">Bassines du Poitou : &agrave; fleur d&rsquo;eau... et de peau</a>
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Dans les prochaines semaines, le syndicat mettra en ligne sur son site internet les propositions des candidats &agrave; l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle en mati&egrave;re d&rsquo;agriculture et leur &laquo;&nbsp;degr&eacute; de compatibilit&eacute;&nbsp;&raquo; avec les propositions port&eacute;es par la CR.

« On ne va pas vers la simplification » : la Coordination rurale, qui présentait ses vœux à la presse le 12 janvier, dénonce les surtranspositions de règles européennes et les contraintes administratives qui pèsent sur les agriculteurs.

Le référent bien-être animal, « un affront pour les éleveurs »

En ce tout d&eacute;but d'ann&eacute;e, le mardi 4 janvier, en d&eacute;but d'apr&egrave;s-midi, Adrien Vermeersch et Julien Viret, deux jeunes agriculteurs du canton de C&eacute;rilly-H&eacute;risson-Marcillat, sont all&eacute;s &agrave; la rencontre des &eacute;tudiants en terminale CGEA et BTSA ACSE du lyc&eacute;e agricole du Bourbonnais, &agrave; Neuvy. Projection d'un film Devant 48 &eacute;l&egrave;ves, l'intervention a d&eacute;marr&eacute; par la projection du film tourn&eacute; r&eacute;cemment par les Jeunes Agriculteurs de l'Allier, consacr&eacute; &agrave; l'installation. Une vid&eacute;o qui revient sur le cheminement d'un jeune agriculteur partant &agrave; la rencontre de treize organismes tout au long de son parcours &agrave; l'installation. L'exemple de parcours Par la suite, les deux jeunes agriculteurs ont pr&eacute;sent&eacute; &agrave; leur tour leurs exploitations, leurs installations, leurs exp&eacute;riences et ont fait part aux jeunes de conseils pour une installation r&eacute;ussie en mettant l'accent sur certains points de vigilance. L'apr&egrave;s-midi s'est cl&ocirc;tur&eacute;e par un temps d'&eacute;changes avec les &eacute;tudiants. De nombreux &eacute;changes Install&eacute; depuis le 1er janvier 2021 sur la commune de le Vilhain, au Gaec des Carr&eacute;s, une exploitation de polyculture &eacute;levage, Adrien Vermeersch est naisseur engraisseur en bovins charolais. Il revient sur cet &eacute;change avec les jeunes du lyc&eacute;e : &laquo; Mon parcours &agrave; l'installation a &eacute;t&eacute; au centre des d&eacute;bats. En ce qui me concerne, s'installer voulait dire pour moi p&eacute;renniser ce qui a &eacute;t&eacute; construit par ma famille sur quatre g&eacute;n&eacute;rations mais aussi devenir mon propre patron tout en travaillant au contact des animaux et de la nature. Les futurs professionnels de l'agriculture que sont ces &eacute;l&egrave;ves ont souhait&eacute; aussi conna&icirc;tre les d&eacute;marches mais aussi les contacts &agrave; prendre pour parvenir &agrave; s'installer dans les meilleures conditions &raquo;. Une exp&eacute;rience de contact qu'Adrien pratique r&eacute;guli&egrave;rement : &laquo; quand j'&eacute;tais &eacute;tudiant, nous participions, avec mes camarades, au forum de l'installation qui a &eacute;volu&eacute; suite aux consignes sanitaires. D&eacute;sormais, nous rencontrons et &eacute;changeons avec les jeunes au sein de leurs &eacute;tablissements. Rencontrer et &eacute;changer directement avec un jeune install&eacute;, c'est du concret. Pour ma part, c'&eacute;tait ma troisi&egrave;me intervention. J'&eacute;tais &eacute;galement intervenu au lyc&eacute;e agricole de Durdat-Larequille &raquo;.

Deux jeunes agriculteurs sont venus rencontrer les élèves pour témoigner de leur démarche et de leur parcours.

Installation : Ils témoignent de leur expérienc

Fond&eacute; en 1964, le r&eacute;gime des calamit&eacute;s agricoles, que le changement climatique a achev&eacute; de rendre totalement obsol&egrave;te, s&rsquo;appr&ecirc;te &agrave; conna&icirc;tre une cure de jouvence, au m&ecirc;me titre que l&rsquo;assurance multirisque climatique (MRC) apparue en 2005. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/outils-de-gestion-des-risques-climatiques-les-grandes-lignes-du-projet-de-loi" target="_blank">L&rsquo;Assembl&eacute;e nationale examine ce 12 janvier un projet de loi</a> que le ministre de l&rsquo;Agriculture a pr&eacute;sent&eacute; comme &laquo;&nbsp;probablement la plus grande r&eacute;forme structurelle depuis la Pac&nbsp;&raquo;. C&rsquo;est dire si l&rsquo;ambition est forte, puisque le dispositif a vocation &ecirc;tre &laquo;&nbsp;universel&nbsp;&raquo;, autrement dit &agrave; couvrir tous les al&eacute;as, toutes les productions, tous les agriculteurs.&nbsp;Mais universalit&eacute; ne veut pas dire unanimit&eacute;.<h2>Le projet alternatif de la Conf&rsquo;</h2>Car ce n&rsquo;est pas du tout la lecture qu&rsquo;en fait une quinzaine d&rsquo;organisations, comptant notamment la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne, la Fnab, l&rsquo;Unaf ou encore G&eacute;n&eacute;rations futures et Greenpeace France qui, dans une tribune, enfoncent plusieurs coins dans les principes d&rsquo;universalit&eacute;. Elles d&eacute;noncent p&ecirc;le-m&ecirc;le l&rsquo;exclusion de productions comme le mara&icirc;chage diversifi&eacute; ou l'apiculture, un d&eacute;tournement des fonds publics nationaux et europ&eacute;ens au profit des soci&eacute;t&eacute;s d&rsquo;assurance, une r&eacute;forme &laquo;&nbsp;injuste et excluante&nbsp;&raquo;, jugeant que plus de la moiti&eacute; des agriculteurs n&rsquo;auront pas les moyens de souscrire une assurance r&eacute;colte, faute de tr&eacute;sorerie. Elles demandent au&nbsp;gouvernement de retirer son projet.&nbsp;Le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a d&eacute;menti entre-temps les all&eacute;gations concernant le maraichage et l&rsquo;apiculture.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/gestion-des-risques-la-conf-veut-renverser-la-table" target="_blank" title="">Gestion des risques&nbsp;: la Conf&rsquo; veut renverser la table</a>
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Au printemps dernier, la Conf&eacute;d&eacute;ration paysanne avait propos&eacute; son propre projet, consistant &agrave; supprimer le dispositif des calamit&eacute;s et des assurances priv&eacute;es au profit d&rsquo;un fonds mutuel et solidaire aliment&eacute; par les agriculteurs, les interprofessions, les agro-fournisseurs, les transformateurs et la grande distribution. Le fonds se d&eacute;clencherait pour des sinistralit&eacute;s comprises entre 31% et 50%. En-de&ccedil;&agrave;, l&rsquo;&eacute;pargne et des outils de lissage des revenus seraient convoqu&eacute;s. Au-del&agrave;, l&rsquo;&Eacute;tat serait appel&eacute; &agrave; la rescousse.<h2>La FNSEA tresse des lauriers au ministre</h2>De son c&ocirc;t&eacute;, la Coordination rurale s&rsquo;oppose &eacute;galement au projet de loi &laquo;&nbsp;qui n&rsquo;est autre qu&rsquo;une g&eacute;n&eacute;ralisation du recours &agrave; l&rsquo;assurance r&eacute;colte&nbsp;&raquo;, d&eacute;nonce-t-elle dans un communiqu&eacute;. La CR r&eacute;clame &laquo;&nbsp;un v&eacute;ritable r&eacute;engagement de l&rsquo;&eacute;tat via une mutualisation g&eacute;n&eacute;rale des calamit&eacute;s et le financement d&rsquo;outils de pr&eacute;vention permettant de lutter efficacement contre les al&eacute;as climatiques&nbsp;&raquo;.&nbsp;La CR d&eacute;plore le fl&eacute;chage de 186 millions d&rsquo;euros sur le budget de la Pac au titre du subventionnement des primes d&rsquo;assurance.<div class="citation">
 "La nouveaut&eacute; avec Julien Denormandie, c&rsquo;est qu&rsquo;il prend les dossiers et il les cl&ocirc;t"
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Quant &agrave; la FNSEA, elle soutient pleinement le projet. &laquo;&nbsp;Ce projet de loi sur la gestion des risques climatiques, c&rsquo;est dix ans de travail &agrave; la FNSEA et l&rsquo;espoir d&rsquo;avoir enfin un dispositif &agrave; la hauteur des risques &raquo;, a d&eacute;clar&eacute; <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-fnsea-devoile-ses-propositions-pour-la-presidentielle" target="_blank">Christiane Lambert le 11 janvier en conf&eacute;rence de presse, d&eacute;taillant ses 30 propositions en vue des &eacute;lections pr&eacute;sidentielles</a>, dont la gestion des risques. Concernant ce&nbsp;sujet, la pr&eacute;sidente de la FNSEA a tress&eacute; des lauriers au ministre en poste. &laquo;&nbsp;La nouveaut&eacute; avec Julien Denormandie, c&rsquo;est qu&rsquo;il prend les dossiers et il les cl&ocirc;t. L&rsquo;ancien ministre avait dit&nbsp;: "vous allez voir ce que vous allez voir, en un an, &ccedil;a sera fait". Malheureusement, on n&rsquo;a rien vu&nbsp;&raquo;.Le gouvernement esp&egrave;re une adoption par le S&eacute;nat le 10 f&eacute;vrier. Mais il reviendra &agrave; la mandature suivante de&nbsp;mettre le projet&nbsp;en musique, notamment en proc&eacute;dant aux arbitrages s&rsquo;agissant des seuils de pertes de r&eacute;colte culture par culture. Son entr&eacute;e en application est pr&eacute;vue pour le 1er janvier 2023.

Une quinzaine d’organisations, dont la Confédération paysanne, estime que le projet de loi va exclure plus de 50% des agriculteurs. La Coordination rurale le considère comme une prime aux assureurs. La FNSEA y voit l'aboutissement de « dix ans de travail ».

Projet de loi risques climatiques : l’universalité mais pas l’unanimité

&laquo;&nbsp;2022 sera une ann&eacute;e que nous voulons positive et combative&nbsp;&raquo;, a souhait&eacute; la pr&eacute;sidente de la FNSEA Christiane Lambert le 11 janvier lors de la pr&eacute;sentation &agrave; la presse des propositions du syndicat pour les candidats &agrave; l&rsquo;&eacute;lection pr&eacute;sidentielle. Ces propositions se d&eacute;clinent en 6 axes, le premier concernant des propositions &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle europ&eacute;enne, alors que la France a pris la pr&eacute;sidence du Conseil l&rsquo;UE depuis le 1er janvier et pour les six prochains mois&nbsp;: imposer des mesures miroir aux produits import&eacute;s, acc&eacute;l&eacute;rer l&rsquo;harmonisation des r&egrave;gles, aller plus loin dans la politique d&rsquo;&eacute;tiquetage des produits, ou encore &laquo;&nbsp;redonner une ambition de croissance durable aux strat&eacute;gies "Farm to fork", "Biodiversit&eacute;" et "Green deal" &raquo;.&laquo;&nbsp;La pr&eacute;sidence fran&ccedil;aise de l&rsquo;Union europ&eacute;enne est l&rsquo;occasion de mettre en avant le mod&egrave;le agricole &agrave; la fran&ccedil;aise&nbsp;&raquo;, a rappel&eacute; Christiane Lambert, qui pr&eacute;side &eacute;galement le syndicat europ&eacute;en Copa.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/les-priorites-de-denormandie-avant-la-presidentielle-2-2-l-europe" target="_blank">Les priorit&eacute;s de Denormandie avant la pr&eacute;sidentielle (2/2) : l&rsquo;Europe</a>
</aside>
Le deuxi&egrave;me axe vise &agrave; &laquo;&nbsp;d&eacute;fendre l&rsquo;acte de production&nbsp;&raquo; pour l&rsquo;agriculture fran&ccedil;aise. La FNSEA appelle &agrave; &laquo;&nbsp;porter un coup d&rsquo;arr&ecirc;t &agrave; toutes les sur-transpositions franco-fran&ccedil;aises&nbsp;&raquo;, &agrave; s&eacute;curiser la ressource en eau et &agrave; &laquo;&nbsp;assumer une politique forte de lutte contre les d&eacute;g&acirc;ts et la pr&eacute;dation occasionn&eacute;e par la faune sauvage&nbsp;&raquo;.Le troisi&egrave;me axe concerne la r&eacute;mun&eacute;ration des agriculteurs&nbsp;: la FNSEA appelle &agrave; l&rsquo;application des lois Egalim, &agrave; la baisse des taxes de production, &agrave; &laquo;&nbsp;assumer une politique de gestion des risques ambitieuse&nbsp;&raquo;, ou encore &agrave; &laquo;&nbsp;permettre aux agriculteurs de cotiser au plus pr&egrave;s de la r&eacute;alit&eacute; de leur revenus&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/outils-de-gestion-des-risques-climatiques-les-grandes-lignes-du-projet-de-loi" target="_blank">Outils de gestion des risques climatiques : les grandes lignes du projet de loi</a>
</aside>
Le quatri&egrave;me axe, intitul&eacute; &laquo;&nbsp;soutenir l&rsquo;action des agriculteurs dans la transition agro&eacute;cologique&nbsp;&raquo;, vise &agrave; &laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer la transition bas carbone&nbsp;de l&rsquo;agriculture&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;mettre en place une trajectoire de substitution &agrave; l&rsquo;emploi du GNR&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;faire de l&rsquo;agriculture le premier fournisseur d&rsquo;&eacute;nergie renouvelable en 2030, en d&eacute;taxant les biocarburants d&rsquo;origine France&nbsp;&raquo;, ou encore &agrave; &laquo;&nbsp;accompagner les investissements et le conseil aux agriculteurs vers des pratiques agro&eacute;cologiques&nbsp;&raquo;.Cinqui&egrave;me axe&nbsp;: &laquo;&nbsp;permettre un acc&egrave;s &agrave; tous &agrave; une alimentation fran&ccedil;aise de qualit&eacute;&nbsp;&raquo;. La FNSEA appelle &agrave; favoriser l&rsquo;origine France dans la commande publique, &agrave; &laquo;&nbsp;acc&eacute;l&eacute;rer la relocalisation de notre alimentation gr&acirc;ce aux PAT&nbsp;&raquo;, &agrave; &laquo;&nbsp;cr&eacute;er un dispositif de ch&egrave;ques alimentaires pour les foyers les plus modestes&nbsp;&raquo; et &agrave; &laquo;&nbsp;faire de l&rsquo;&eacute;ducation &agrave; l&rsquo;alimentation un enjeu prioritaire de l&rsquo;enseignement&nbsp;&raquo;.Enfin, le dernier axe concerne l&rsquo;attractivit&eacute;&nbsp;: &laquo;&nbsp;encourager la formation des agriculteurs et de leurs salari&eacute;s&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;faciliter la transmission des exploitations agricoles pour accompagner le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;engager une r&eacute;forme de la politique fonci&egrave;re&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;garantir aux retrait&eacute;s agricoles d&rsquo;&ecirc;tre trait&eacute;s comme tous les fran&ccedil;ais&nbsp;&raquo;, et enfin &laquo;&nbsp;engager les d&eacute;cideurs publics &agrave; affirmer la vocation productive des territoires ruraux&nbsp;&raquo;.Christiane Lambert a &eacute;galement annonc&eacute; que les candidats &agrave; la pr&eacute;sidentielle seront convi&eacute;s &agrave; un &laquo;&nbsp;grand oral&nbsp;&raquo; le 31 mars lors du congr&egrave;s de la FNSEA &agrave; Besan&ccedil;on.

Harmonisation des règles européennes, plan de gestion de la ressource en eau, application de la loi Egalim, réforme foncière… la FNSEA a dévoilé ses propositions pour les candidats à l’élection présidentielle, qui seront conviés à un « grand oral » le 31 mars.

La FNSEA dévoile ses propositions pour la présidentielle

NovelFarm, d&eacute;di&eacute; aux professionnels des cultures hors-sol et verticales, se tiendra les 16 et 17 f&eacute;vrier &agrave; Pordenone Fiere en Italie. NovelFarm est n&eacute; en 2019, lors&nbsp;d'AquaFarm, l'exposition d&eacute;di&eacute;e au secteur de l'aquaculture, de la conchyliculture et de la p&ecirc;che durable &agrave; Pordenone Fiere. Il est depuis devenu l'&eacute;v&eacute;nement le plus important du secteur en Italie et rassemble chaque ann&eacute;e des entreprises italiennes et internationales engag&eacute;es dans la promotion de l'agriculture hors-sol. NovelFarm accueillera des sp&eacute;cialistes des cultures verticales avec des conf&eacute;rences et d&eacute;bats programm&eacute;s tout au long des deux jours.

<div class="lireaussi">A lire aussi : <a href="https://www.reussir.fr/fruits-legumes/paca-une-ferme-en-mouvement">Bouches-du-Rh&ocirc;ne : une ferme verticale teste la "g&eacute;oponie rotative"</a></div>

Cette ann&eacute;e, un nouveau rendez-vous compl&egrave;tera NovelFarm et AquaFarm : AlgaeFarm, d&eacute;di&eacute; &agrave; l'algoculture, la culture, la transformation et l'utilisation d'algues et de microalgues. Bien que de niche, ce segment a connu une croissance exponentielle de ses volumes ces derni&egrave;res ann&eacute;es, s&rsquo;&eacute;tendant &eacute;galement aux produits de consommation et trouvant une application particuli&egrave;re en tant que ressource naturelle dans les secteurs &eacute;nerg&eacute;tique, alimentaire et pharmaceutique/cosm&eacute;tique.

Source : <a href="www.agri-city.info" target="_blank">www.agri-city.info</a>

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