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FCO-3 et FCO-8, ovins et bovins : vers une généralisation des indemnisations des pertes directes
Les pertes directes causées par la FCO-8 chez les ovins sont éligibles au fonds d’urgence de 75 millions d’euros tandis que celles dues à ce même sérotype chez les bovins pourront prétendre au Fonds national de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE). Ouverture d’un premier guichet le 18 novembre.
Dans un communiqué daté du 14 novembre, le ministère de l’Agriculture annonce des extensions de prise en charge des pertes directes engendrée par la fièvre catarrhale ovine (FCO) et plus précisément par le sérotype 3 qui a fait irruption en France le 5 août dernier, ainsi que le sérotype 8, considéré comme endémique depuis le 1er janvier 2018.
Au Sommet de l’élevage, le Premier ministre avait annoncé le déblocage d’un fonds de 75 millions d’euros destiné à couvrir les pertes directes liées à la surmortalité concernant les ovins et les bovins touchés par la FCO-3. Le fonds couvre désormais les pertes directes chez les ovins touchés par la FCO-8. « Un stabilisateur sera mis en place en cas de dépassement de l’enveloppe », précise le ministère de l’Agriculture.
En ce qui concerne les bovins, le ministère annonce l’ouverture de l’indemnisation des pertes directes causées par la FCO-8 par le biais du Fonds national de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE), auquel l’Etat contribue à 65%.
Ouverture des guichets d’indemnisation
Le ministère de l’Agriculture annonce par ailleurs l’ouverture le 18 novembre d’un premier guichet d’avance sur les indemnisations liées aux pertes directes liées à la FCO-3, sous l’égide de FranceAgriMer. Le guichet servant à régler le solde des indemnisations liées à la FCO-3 et celles liées à la FCO-8 sera ouvert tout début 2025.
« Assises du sanitaire animal »
Face à la multiplication des épizooties (FCO, MHE, IAHP, PPA), non sans lien avec le changement climatique, le ministère de l’Agriculture a décidé de passer de « la réaction à l’anticipation ». Il convoquera en janvier prochain les « assises du sanitaire animal » avec pour objectif « d’adapter notre gestion sanitaire en repensant sa gouvernance et son financement, en renforçant le maillage vétérinaire en zone rurale et en assurant notre « souveraineté sanitaire » notamment en matière de vaccins ». Une réflexion stratégique à laquelle les autorités françaises espèrent rallier d’autres pays européens.