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Ils ont choisi la race Perle de Massif
La société Bigard au devant des éleveurs pour promouvoir cette démarche contractuelle.
Depuis le lancement de la démarche cet hiver, six éleveurs se sont déjà engagés, essentiellement du Cantal, dans cette filière mise en place par le groupe Bigard.
“Nous montons doucement en puissance pour atteindre une vitesse de croisière entre 2027 et 2030 avec surtout des animaux 52 semaines par an”, annonce Anne-Laure Vabre et David Girardon, du groupe Bigard. Il faut trouver des animaux conformes à nos exigences de marché et des revendeurs. Pour le moment, le site d’abattage d’Égletons approvisionne principalement des boucheries du Sud-Est de la France.
Côté fournisseurs, à Mallevieille de Valuéjols, le Gaec Aurière-Montbertrand s’est très vite positionné. C’est sur son exploitation qu’avait d’ailleurs lieu la dernière journée de rencontre sur la démarche de filière avec un focus sur la conduite les animaux en engraissement.
Une expérience depuis 1990
“Nous faisons de l’engraissement depuis 1990 sur notre exploitation", présente Benoît Aurière, aujourd’hui associé avec son épouse Coralie. Après le désengagement du boucher avec lequel nous avions l’habitude de travailler, nous avions des génisses entrant dans les critères Perle du Massif. Cela nous a évité un vide dans les débouchés.”
Le Gaec a déjà livré 16 animaux depuis le début de l’année. “Il y a un contrat sur trois ans et le fait qu’il n’y ait pas de critères au point de vue de l’alimentation nous permettait de ne rien changer dans la ration et dans notre méthode de travail, poursuit Benoît Aurière. Il y a un prix plancher garanti, soit un coup de pouce pour s’engager sereinement puisqu’il faut presque deux ans pour préparer une génisse.”
Sur l’ensemble de la zone géographique Massif central, le groupe Bigard sélectionne et contractualise les animaux (salers et aubrac croisés charolais ou aubrac pur) après leur sevrage. Il est attendu au minimum 380 kg carcasse avec une conformation ciblée U-/U=, R= R+ et une note d’engraissement 3-4.
Payer du haut de gamme
“Nous recherchons une viande haut de gamme sans tomber dans la viande de luxe, annonce David Girardon. Nous voulons du rouge en finesse avec du persillé pour un goût prononcé. L’alimentation est à base d’herbe mais, par exemple, nous n’interdisons pas le maïs.
” Les animaux qui arriveraient non conformes après sélection au sevrage seront achetés au prix du marché et orientés vers d’autres débouchés. C’est un des avantages de Perle du Massif comme celle de garantir un prix plancher
(U : 6,53 €, R+ : 6,33 € et 6,40 € début septembre).
Un prix “Égalim compatible” qui ne peut évoluer qu’à la hausse selon la tendance et calculé sur une alimentation fourrage et pâturage plus aliment, une main d’œuvre équivalente à deux Smic, le prix de revient tous les six mois, le prix de référence du marché, la plus-value de la qualité. Pour que les éleveurs en tirent avantage.