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L’origine de toutes les viandes gravée dans la carte de tous les restaurants
Qu’elles soient crues ou transformées, consommées en restauration collective et commerciale, la mention d’origine de l’élevage et/ou de l’abattage concerne les viandes de toutes espèces.
Viandes bovines, porcines, ovines et de volailles, achetées à l’état brut ou transformé, servies en restauration collective comme en restauration commerciale : il n’existe désormais plus aucune exception à l’affichage obligatoire de l’origine des viandes consommées hors domicile. Le décret paru au Journal officiel le 18 février pérennise ce qui qui relevait jusqu’à présent d’une expérimentation, alors même qu’un décret datant de mars 2024, imposait aux établissements de restauration commerciale et collective d’indiquer l’origine des viandes (bovines, porcines, ovines et volailles) utilisées en tant qu'ingrédients dans les préparations de viandes et de produits à base de viande. « Ce décret représente une avancée significative en matière de transparence sur l’origine des viandes, renforçant ainsi la confiance des consommateurs, a commenté Annie Genevard, ministre de l’Agriculture. Il constitue également un soutien précieux pour nos producteurs locaux, tout en mettant en valeur nos pratiques d’élevage et la qualité des produits français ».
L’information prend la forme de la mention : « Origine : (nom du pays) », lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage de l'animal dont sont issues les viandes ont eu lieu dans le même pays. S’agissant de la viande bovine, lorsque la naissance, l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays différent, l’information est mentionnée de la manière suivante : « Né et élevé : (nom du pays de naissance et nom du ou des pays d'élevage) et abattu : (nom du pays d'abattage) ». S’agissant de la viande porcine, ovine et de volailles, la formulation est la suivante : « Elevé : (nom du ou des pays d'élevage) et abattu : (nom du pays d'abattage) ».
Une triple aspiration
Selon le ministère de l’Agriculture, la réglementation répond à la demande des consommateurs, « qui demandent à connaître l’origine de ce qu’ils mangent, les produits français étant réputés pour leur qualité et leur goût » et à la demande des restaurateurs, « qui voient dans l’origine France un gage de qualité et un atout concurrentiel », sans oublier les éleveurs, en quête de valeur et de reconnaissance.