<p>La <strong>Fédération Départementale des Chasseurs de la Creuse</strong> confirme la reconduction, pour 2026, de son dispositif exceptionnel <strong>Permis de chasser à 0 €</strong>. Une initiative devenue emblématique, qui permet chaque année à de nouveaux candidats de <strong>découvrir la chasse</strong> grâce au remboursement intégral des frais d’inscription à l’examen, sous réserve d’une première validation réalisée dans le département.</p><h2>Une démarche accessible et ouverte à tous</h2><p>Pensé pour encourager la découverte de la chasse et renouveler les générations de pratiquants, ce dispositif séduit un public varié : jeunes adultes, habitants en quête d’activités de pleine nature, ou encore passionnés souhaitant s’investir dans la gestion de la faune locale.</p><p>«<em> Nous voulons que la chasse reste une activité ouverte, responsable et accessible </em>», déclare la Présidente de la Fédération. «<em> Grâce au permis à 0 €, chacun peut franchir le pas sans frein financier. C’est une occasion unique de rejoindre nos rangs et de participer activement à la préservation de nos territoires.</em> »</p><h2>Session de janvier 2026 : des places encore disponibles</h2><p>La prochaine session d’examen, programmée en janvier 2026, offre encore plusieurs créneaux aux candidats. La formation comprend l’apprentissage des règles de sécurité, la maîtrise des manipulations d’armes, ainsi que les connaissances essentielles liées à la faune, aux habitats et à la réglementation.</p><p>La Fédération invite toute personne intéressée à s’inscrire sans attendre afin de profiter de cet accompagnement complet et du remboursement lié à la première validation.</p><p>Toutes les informations sont disponibles sur le site internet de la fédération (<em><a href="http://www.fdc23.fr/">www.fdc23.fr</a></em>) ou par téléphone au 05 55 52 17 31.</p>


La Fédération de chasse de la Creuse relance l’opération en 2026 du Permis de chasser à 0 €. « Une occasion unique de rejoindre nos rangs », affirme la présidente.

Le permis de chasser à 0 euros de retour en Creuse

En 2025, le bonus haies de la PAC a triplé

Les agriculteurs, des retraités (bientôt) comme les autres

Après trois exercices dans le rouge, les céréaliers au bord de la rupture

<p>Les lieutenants de louveterie sont nommés tous les 5 ans par le préfet de département. La région Auvergne-Rhône-Alpes (AuRA) compte 269 de ces chasseurs d'élites. D'un territoire à un autre, leur nombre varie. Tandis qu'ils ne sont qu'une quinzaine dans le Rhône, ils sont une vingtaine dans chaque département de l'ancienne région Auvergne et 32 en Isère. Ils interviennent sur décision préfectorale principalement pour réguler les espèces quand les chasseurs ne peuvent agir. En fonction de leur département, les missions sont différentes mais qu'importe le nombre d'interventions qu'ils réalisent, ils restent des bénévoles au service de l'État.</p><h2>Le sanglier et le loup représentent la majorité des interventions des louvetiers</h2><p>Globalement, les louvetiers de la région AuRA interviennent sur les animaux occasionnant des dégâts dans les cultures et de plus en plus dans les zones périurbaines. <em>« Les pigeons, les corvidés, les sangliers, les blaireaux ou encore le renard dans l'Ain où les élevages de volailles ont des problèmes de prédation. Dans l'Allier, ce sont plus les corvidés et les pigeons qui sont problématiques tandis qu'en Ardèche, il y a beaucoup d'interventions pour le sanglier. Dans les Alpes, les louvetiers opèrent à la fois pour le sanglier et le loup » </em>détaille Philippe Caterino, président de louvetiers d'Auvergne-Rhône-Alpes.</p><p>Le réapparition du grand prédateur en France a signé un retour aux sources pour les louvetiers. Leur corporation a été créée au Moyen-Âge pour réguler les populations de loup. Longtemps orpheline de cette mission, elle représente désormais 50 % de leur activité dans les départements alpins.</p><p> </p><div class="citation">
 <span>"Le loup s'implante dans le Cantal, il commence à y avoir quelques missions. Il ne s'agit pas ou peu d'interventions de destructions mais plutôt d'estimation de population et de recherche d'indices de présence. »"</span>
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<p>Le sanglier reste le principal déclencheur de missions et ce, quel que soit le territoire. Les animaux toujours plus nombreux se rapprochent des zones périurbaines où les chasseurs ne peuvent agir. Les louvetiers prennent alors le relais.</p><h2>Une proposition de loi a été déposée pour réévaluer le statut des louvetiers et harmoniser les moyens mis à leur disposition</h2><p>L'évolution de leurs missions n'est pas sans conséquence. Les louvetiers sont régulièrement la cible des défenseurs de l'environnement et de la cause animale.</p><p> </p><div class="citation">
 <span>"« La hausse des incivilités et des agressions décourage les louvetiers. Ils sont de plus en plus nombreux à faire une campagne (5 ans) voire deux puis ils arrêtent. Or nos missions sont basées sur notre expérience et notre connaissance du terrain. On ne peut pas être un bon louvetier dès la première mission » témoigne Philippe Caterino."</span>
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<p>Le 24 juin dernier, Sophie Pantel, députée de Lozère a déposé une proposition de loi à l'Assemblée nationale pour une reconnaissance des lieutenants de louveterie et notamment leur accorder le statut de volontaire. Ils pourraient ainsi bénéficier d'une protection juridique et d'une couverture d'assurance par l'État.</p><p>Cette même proposition de loi prévoit également d'harmoniser les moyens mis à disposition des lieutenants de louveterie. Aujourd’hui, les dotations (véhicules, matériels de vision nocturne, équipements de sécurité…) dépendent de l’initiative de chaque préfecture créant des inégalités entre département, alors que les louvetiers sont soumis aux mêmes obligations et aux mêmes risques. « Tous les louvetiers d'AuRA utilisent leur véhicule et leur arme personnelle. Les associations départementales ont la charge de trouver des subventions pour financer au moins les munitions » précise Philippe Caterino. Dans les départements prédatés, des aides supplémentaires de la Région ont permis l'acquisition de matériel thermique ou encore d'indemniser les frais kilométriques.</p><p>Philippe Caterino qualifie cette situation de dangereuse.</p><p> </p><div class="citation">
 <span>"« Nous sommes les bénévoles de l'État et le bénévolat commence à devenir du mécénat car nos interventions coûtent de plus en plus cher (carburant, munitions, armes…). On risque de perdre l'objectivité nécessaire à nos missions. »"</span>
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Ces agents bénévoles de l'État ont pour mission d'éradiquer les nuisibles, depuis la création de leur corporation sous Charlemagne. Si le loup était leur priorité au Moyen-Âge, ils interviennent désormais majoritairement pour la régulation d'autres espèces notamment le sanglier.

Louvetiers : leur statut, leurs rôles et missions n'ont pas évolué depuis 1973 !

<p>La Fédération nationale des chasseurs a affirmé le 4 septembre ne plus vouloir payer seule les dégâts causés par des sangliers qui prolifèrent en France, proposant que l'État et les agriculteurs contribuent. « <em>Chaque année, des millions d'euros s'évaporent pour compenser des cultures agricoles ravagées par des sangliers toujours plus nombreux... Et rien ne change</em> », a écrit le président de la Fédération nationale des chasseurs FNC), Willy Schraen, dans un éditorial transmis à la presse.</p><h2>Entre 1 et 3 millions de têtes</h2><p>Ce système d'indemnisation pour les dommages causés par le « grand gibier » existe depuis 1968, une date à laquelle le sanglier était rare dans les campagnes françaises. Depuis, la population a augmenté de manière spectaculaire. Les estimations vont d'un à près de trois millions de têtes.</p><p>La question avait été portée en 2021 devant le Conseil d'État par des chasseurs qui invoquaient le « principe d'égalité devant les charges publiques ». Cet argument avait été rejeté par le Conseil constitutionnel, chargé de trancher la question en 2022.</p><p>Sur ce dossier, les chasseurs se heurtent à un consensus entre agriculteurs et défenseurs des animaux, lesquels accusent les chasseurs d'être à l'origine du problème, en ayant à une époque lâché des animaux d'élevage et nourri des sangliers en liberté, pour avoir plus de gibier à abattre.</p><h2>L'Etat à cours de cartouches</h2><p>En 2023, un accord entre chasseurs et agriculteurs avait été signé, prévoyant des mesures de prévention. L'État avait monté un « fonds national » sur trois ans qui, après avoir versé 50 millions d'euros, n'a plus de financement au-delà de 2025.</p><h2>Moins de chasseurs</h2><p>L'indemnisation a coûté aux Fédérations départementales des chasseurs, ces quatre dernières années, près de 90 millions d'euros par an en moyenne. Et cette charge est répartie sur un nombre d'adhérents de moins en moins élevé, laissant « <em>des fédérations des chasseurs exsangues </em>», selon la FNC. « <em>Le système d'indemnisation des dégâts de gibier, dans sa configuration actuelle, atteint ses limites (...) Il faut le réformer en profondeur pour le pérenniser </em>», a affirmé l'organisation des chasseurs.</p><p>Elle propose « <em>l'introduction d'une participation obligatoire de l'État </em>» et « <em>la création d'une contribution financière des agriculteurs, modulée en fonction de la mise en œuvre des mesures de prévention</em> ».</p>


La Fédération nationale des chasseurs propose l'introduction d'une  « participation obligatoire de l'État » et la création d'une « contribution financière des agriculteurs », modulée en fonction de la mise en œuvre des mesures de prévention.

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Lundi 15/12/2025

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