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Les productions d’abricots et de pêches en chute libre
Selon le ministère de l’Agriculture, le gel d’avril est responsable d’une chute de production de 35% d’abricots et de 24% de pêches. Les marchés sont fluides sous l’effet de cours haussiers et d’une demande réduite par les conditions météo.
Les derniers chiffres du ministère de l’Agriculture confirment que l’épisode gélif de la première décade d’avril, qui s’est abattu sur les trois-quarts du territoire confirment du caractère exceptionnel du phénomène. Les productions d’abricots et de pêches seront cette année les plus faibles jamais enregistrées depuis 1979 pour les abricots et 1975 pour les pêches. Dans la famille des fruits à noyaux, les cerises ont subi exactement le même sort. A noter que nos compétiteurs européens que sont l’Espagne, l’Italie et la Grèce sont logés à la même enseigne, toujours sous l’effet du gel.
Marché fluide pour les abricots
Avec une production estimée au 1er août à 56 000 tonnes, la production d’abricots enregistrerait une chute de 35% par rapport à 2020 et de 54% par rapport à la moyenne des cinq dernières campagnes. Après trois mois de campagne (mai à juillet), le chiffre d’affaires national provisoire reculerait de près d’un tiers sur un an et par rapport à la moyenne 2016-2020.
La forte baisse des quantités produites n’aurait pas été compensée par la hausse des cours. Malgré l’arrivée sur les étals, en juillet, de variétés tardives comme Rouge du Roussillon ou Bergeron, la demande se montre peu intéressée, en raison d’un climat frais et pluvieux. Du fait de la faiblesse de la production, le marché est néanmoins fluide et les stocks sont faibles. Les prix, bien qu’en baisse d’un mois sur l’autre, se maintiennent à des niveaux élevés.
Petits calibres en pêche
Estimée à 137 100 tonnes, la production de pêches et nectarines serait en retrait de 24% par rapport à 2020 et de 34% par rapport à la moyenne 2016-2020. Au 1er août, l’offre limitée permet le soutien des prix, supérieurs à ceux des années précédentes. En juillet 2021, les cours se sont maintenus au-dessus des années précédentes. La demande se porte plus facilement sur la nectarine que sur la pêche. La consommation est plus active en Provence, là où les températures sont les plus élevées. Les mises en avant du produit en grande et moyennes surfaces facilitent la fluidité du marché. Les petits calibres sont majoritaires alors que la demande se montre intéressée par les gros calibres.