Sabi Agri veut intensifier sa croissance

Forte de sa maturité technologique et d’une gamme toujours plus élargie de tracteurs électriques légers, l’entreprise auvergnate se dote d’une direction commerciale avec l’objectif de développer ses ventes en France et à l’international.

« Nous avons atteint une maturité technologique qui nous permet d’élargir notre offre aux cultures spécialisées et aux espaces verts et de passer en phase d'accélération commerciale, tant en France qu'à l'international », explique Alexandre Prevault-Osmani, président et co-fondateur de Sabi Agri. L’entreprise auvergnate annonce avoir recruté Arnaud Romoli en tant que directeur commercial et marketing marché. Objectif : intensifier la croissance. Pour Sabi Agri comme pour l’ensemble des acteurs de la traction alternative, le défi des années à venir réside sans doute davantage dans la mutation des esprits et la conversion des parcs que dans l’innovation à tout crin, les véhicules plus ou moins autonomisés ayant largement prouvé leur état de service.

L’Alpo est capable d’enjamber des vignes jusqu’à 2,05 m, des plus étroites aux plus larges grâce à son châssis à écartement variable par pas de 20 cm
L’Alpo est capable d’enjamber des vignes jusqu’à 2,05 m, des plus étroites aux plus larges grâce à son châssis à écartement variable par pas de 20 cm

Basée à Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme), Sabi Agri développe depuis 2017 des tracteurs électriques légers (500 à 800 kg selon les modèles), autonomes (8 heures de travail pour 2 heures de recharge), modulaires et polyvalents (possibilité d’atteler de nombreux outils du marché). Sa gamme se compose de trois modèles avec l’Alpo Basic (2RM, 25 ch, 550 kg), l’Alpo 4X4 (4RM, 50 ch, 800 kg) et enfin l’Alpo enjambeur  (4RM, 50 ch, 1400 kg) à voie variable. Sabi Agri propose par ailleurs avec le Zilus un enjambeur autonome, doué de quatre modes de conduite : en autonomie, avec une télécommande, avec chauffeur ou en accord robotique avec l’Alpo.