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Alerte : le scarabée japonais, espèce invasive, détecté en France !
Originaire d'Asie et dévoreur de plantation, le scarabée japonais fait son entrée sur le territoire. Ne minimisons pas les conséquences de cet insecte ! Les autorités de santé appellent à signaler leur présence pour éviter toute invasion.
Le coléoptère aux portes du territoire
Le scarabée japonais, espèce invasive pouvant causer des ravages sur des centaines de plantes, a été détecté en France pour la première fois, dans le Haut-Rhin, a annoncé mardi la préfecture du Grand Est. "Les 1er et 2 juillet 2025, deux spécimens ont été capturés dans des pièges situés à Mulhouse et à Saint-Hippolyte", indique la préfecture. "Les conditions dans lesquelles les deux individus ont été capturés laissent supposer qu'il s'agit d'une interception, c'est-à-dire des individus qui se seraient déplacés via les transports (train, camion, voiture)", précise-t-elle. Il a la capacité de se déplacer sur de grandes distances car il peut s'accrocher sur n'importe quel support. Les insectes ont été déjà détectés en Italie depuis 2014 et en Suisse depuis 2017. En 2024, un foyer avait été découvert à Bâle, ville suisse toute proche du Haut-Rhin.
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Quels sont les dégâts causés par le scarabée japonais ?
Le scarabée japonais ou hanneton japonais, Popillia japonica de son nom scientifique, a la tête et le thorax d'un vert brillant, et des élytres marron. Malgré une coloration similaire aux coléoptères présents sur notre territoire, il se distingue en revanche par sa petite taille. Il représente une menace pour plus de 300 espèces végétales, selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui prévenait en 2022 du risque de son introduction en France. Parmi ces plantes, des espèces cultivées par les agriculteurs (prunier, pommier, vigne, maïs, soja, haricot, asperges, etc...), tout comme des arbres forestiers (érable plane, peuplier), des plantes ornementales (rosiers) ou le gazon. Le scarabée japonais se nourrit de plusieurs espèces végétales en dévorant le feuillage des végétaux et sa larve leurs racines.
Surveillez et signalez
"Une surveillance renforcée par piégeage et examens visuels est d'ores et déjà mise en place dans les deux secteurs de capture afin de vérifier l'absence d'autres spécimens", promet la préfecture. Toute personne pensant en voir un est invitée à le signaler rapidement à votre direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt (DRAAF), en envoyant une photo en précisant le lieu de l'observation et la plante concernée. Rappelons que le scarabée japonais est classé comme organisme de quarantaine prioritaire au sein de l'Union européenne.