Deux tiers des nappes au-dessus de la normale en avril
Selon le BRGM, la recharge 2023-2024 a été nettement excédentaire sur la quasi-totalité des nappes et les pluies du printemps ont permis de maintenir la recharge active, ce qui se traduit par des niveaux actuels très majoritairement entre proches des normales mensuelles et très hauts. La situation reste critique dans les Corbières et le Roussillon.
En avril 2024, la situation continue de s’améliorer par rapport au mois précédent. L’état des nappes est globalement très satisfaisant : 22% des points d’observation sont sous les normales mensuelles, 13% sont comparables et 65% sont au-dessus, contre respectivement 27%, 15% et 58% en mars.
La situation est plus favorable que celle observée l’année dernière, en avril 2023, où 68% des niveaux se trouvaient sous les normales mensuelles. Seules les nappes des Pyrénées-Orientales et de Corse conservent des niveaux plus bas qu’en avril 2023. Tel est le bilan dressé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en date du 1er mai.
Les Corbières et le Roussillon en situation critique
Quels territoires sont cependant bien moins lotis. Il s’agit notamment sur la nappe inertielle du Sundgau (sud Alsace) et sur les nappes de l’Aude, du Roussillon et de l’est de la Corse. L’état des nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières reste extrêmement dégradé, avec des niveaux très bas, conséquence de déficits pluviométriques depuis deux ans.
Dans les Pyrénées-Orientales, où la pluie a fini par tomber au mois de mai, l’Etat vient de débloquer 10 millions d’euros alloués à des projets de réutilisation des eaux usées, de rénovation de canaux d’irrigation, de sécurisation d’un réseau d’irrigation ou encore de rénovation de réseaux d’eau potable.
