Embauche d’un apprenti : des aides à la baisse

À compter du 24 février 2025, le montant des aides versées aux employeurs d'apprentis est réduit. Le décret du 22 février 2025 a précisé les nouvelles modalités.

5 000 € : c’est le nouveau montant de l’aide unique à l’apprentissage

L’aide unique est toujours réservée aux exploitations de moins de 250 salariés embauchant des apprentis préparant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalent au plus au baccalauréat.

Pour les contrats d’apprentissage conclus à compter 24 février 2025, le montant maximum de l’aide unique est de 5 000 € (au lieu 6 000 € en 2024). Cette aide est maintenue à 6 000 € maximum pour les contrats conclus avec un apprenti reconnu travailleur handicapé et ceux signés entre le 1er janvier et le 23 février 2025. Elle est versée au titre de la première année d’exécution du contrat d'apprentissage. L’aide unique à l’apprentissage n’est pas cumulable avec l’aide exceptionnelle. 

Une aide exceptionnelle de 5 000 ou 2 000 € pour les autres 

Lorsque l’exploitant de moins de 250 salariés embauche un apprenti préparant un diplôme de niveau supérieur au baccalauréat, il ne bénéficie pas de l’aide unique. Toutefois, il peut bénéficier d’une aide exceptionnelle. 

Pour les contrats d'apprentissage conclus entre le 24 février et le 31 décembre 2025, le montant de l’aide exceptionnelle est de 5 000 € pour ces exploitations de moins de 250 salariés (au lieu de 6 000 € en 2024). Il est de 2 000 € (au lieu de  6 000)  pour les exploitations de 250 salariés et plus, embauchant un apprenti préparant un diplôme équivalant au plus à Bac +5, sous condition de quota d’alternants. Lorsque l’apprenti recruté est reconnu travailleur handicapé, le montant de l’aide exceptionnelle est maintenu à 6 000 €, quelle que soit la taille de l’exploitation.

Quelle démarche pour obtenir l’aide ?

Pour les contrats conclus à compter du 24 février 2025, pour bénéficier de l’aide unique ou exceptionnelle, l’employeur doit transmettre le contrat d’apprentissage à l’Opco (l’opérateur de compétences) dont il dépend, au plus tard 6 mois après sa conclusion. L’aide est versée mensuellement par l’Agence de services et de paiement (ASP). L’aide n’est pas due en cas de suspension du contrat sans rémunération, en cas de rupture anticipée, à compter du mois suivant la date de fin du contrat. 

Par ailleurs, un exploitant qui a déjà perçu une aide (unique ou exceptionnelle) pour l’embauche d’un apprenti ne peut pas demander une nouvelle aide, s'il conclut un nouveau contrat d’apprentissage avec ce même apprenti, si c’est pour la même certification professionnelle.