L’été 2025, au 3ème rang des étés les plus chauds depuis le début des mesures en 1900

Avec +1,9°C par rapport à la normale, il se situe derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C). Avec une température moyenne de 22,2 °C, il s’agit du 4ème été consécutif très chaud, selon Météo-France.

Des températures caniculaires lors de deux nouvelles vagues de chaleur

Avec un mois de juin extrêmement chaud (+3,3°C par rapport à la normale) et des mois de juillet et d’août plus chauds que la normale (anomalies respectives de + 0,9°C et +1,4 °C), l’été 2025 est le 3ème été le plus chaud depuis le début des mesures en 1900 avec une température moyenne de 22,2°C et une anomalie de +1,9°C.

Source : Météo-France
Source : Météo-France

Il se place derrière les étés 2003 (+2,7°C) et 2022 (+2,3°C). Il s’agit en outre du 4ème  été consécutif très chaud (2022, 2023, 2024 et 2025). Les 10 étés les plus chauds ont tous eu lieu après 2000.

L’été 2025 s’est aussi classé au 2ème rang des vagues de chaleur depuis 1947, avec deux vagues cumulant 27 jours, devant l’été 2003 (24 jours) et derrière l’été 2022 (33 jours).

Source : Météo-France
Source : Météo-France

Parmi les relevés diurnes remarquables, Météo-France mentionne 42,3°C à Angoulême (Charente) le 11 août, 42,1°C à Bergerac (Dordogne) le 11 août, 41,6°C à Bordeaux (Gironde) le 11 août, 39,8°C à Nevers (Nièvre) le 13 août ou encore 38,7°C à Annecy (Haute-Savoie) le 12 août.

Des niveaux inédits de températures nocturnes ont été aussi enregistrés : 28,7°C à Nice (Alpes-Maritimes) le 12 août, 27,8°C à Narbonne (Aude) le 16 août, 27,2°C à Toulon (Var) le 17 juillet, 23,7°C à La-Roche-Sur-Yon (Vendée) le 16 août.

Un été peu pluvieux, particulièrement sur la moitié sud

Les épisodes pluvieux ont été peu nombreux pour la saison au cours de l’été et le plus souvent liés à des dégradations orageuses. Avec 15 à 30 jours de pluie sur la période estivale, il a généralement plu 5 à 10 jours de moins que la normale sur une grande moitié ouest du pays. En moyenne, seul juin a été en moyenne déficitaire (-30%) en termes de pluviométrie. Juillet et août ont été proches de la normale. À l’échelle de la saison et du pays, le déficit pluviométrique atteint 15%.

Parmi les relevés remarquables, Météo-France mentionne 90 mm à Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales) le 12 juillet, 94 mm à Tarascon-sur-Rhône (Bouches-du-Rhône) le 20 juillet, 96 mm à Chartres (Eure-et-Loire) le 20 août, 119 mm à Vichy (Allier) le 27 août, 154 mm à Cavillargues (Gard) le 31 août.

Des sols qui restent plus secs que la normale, malgré quelques répits

Cet été, les sols se sont maintenus à des niveaux nettement plus secs que la normale sur l’ensemble du territoire. Après un assèchement continu tout au long du mois de juin, les sols ont connu un répit temporaire fin juillet sur le nord-ouest et le littoral méditerranéen. Suite à l’absence de précipitations combinée à de fortes températures, les sols se sont de nouveau asséchés en août jusqu’à atteindre des niveaux de sécheresse similaires à ceux observés en 2022, notamment sur un grand quart sud-ouest. Le retour des précipitations à la fin du mois d’août a permis une ré-humidification des sols sur la totalité du territoire.

Source : Météo-France
Source : Météo-France

Des incendies très violents

La sécheresse de la végétation a été propice aux départs de feux. Selon les données de l’ONF (au 1er septembre), 2025 a enregistré 36.000 hectares de surfaces brûlées, moins que le record de 2022 (64.000 hectares) mais plus que la moyenne (environ 13.000 hectares). Le plus grand incendie de l’été s’est déclaré à Ribaute (Aude) début août, qui a brûlé 11.133 hectares, un feu que Météo-France qualifie de « hors normes », notamment pour sa superficie et son intensité.