La production viticole 2024 estimée entre 40 et 43 millions d’hectolitres
Les conditions humides et fraiches entourant la floraison ont entamé le potentiel de rendement, amoindri de 10 à 16% par rapport à 2023 et de 3 à 10% par rapport à la moyenne quinquennale, selon les premières estimations du ministère de l’Agriculture.
Des phénomènes de coulure (chute des fleurs ou des jeunes baies) et parfois de millerandage (taille variable des baies), des attaques de mildiou, favorisé par les conditions humides du début de l’été et touchant la plupart des bassins viticoles, sans oublier des épisodes de gel ou de grêle ayant entamé ici ou là les volumes de production : tels sont les éléments qui ont jalonné la campagne viticole, à quelques semaines des premiers coups de sécateurs ou de batteurs.
Selon des données encore « provisoires » du ministère de l’Agriculture, établies le 1er août, la production viticole 2024 devrait s’établir entre 40 et 43 millions d’hectolitres, soit une baisse 10 à 16% par rapport à 2023 et de 3 à 10% par rapport à la moyenne 2019-2023 et qui affecterait l’ensemble des bassin de production, sans exception. « Toutefois, les sols bien rechargés en eau pourraient limiter cette baisse de production », relèvent les services statistiques du ministère.