- Accueil
- Le Bulletin de santé du végétal s’offre un « reset »
Le Bulletin de santé du végétal s’offre un « reset »
Le ministère de l’Agriculture lance un appel à projets destiné à améliorer les modèles épidémiologiques, à en créer de nouveaux et à revisiter les seuils de risques des bioagresseurs, le tout au service du Bulletin de santé du végétal.
En 2021, le Bulletin de santé du végétal (BSV) avait déjà connu une cure de jouvence, consistant à la réorienter sur les principales cultures à enjeux en termes de réduction des intrants, tout en élargissant les informations sur les auxiliaires et les alternatives à l’utilisation de produits phytos.
Le ministère de l’Agriculture vient de lancer un appel à projets (AAP), crédité de 2,7 millions d’euros, destiné à renforcer les simulations prédictives de risques, lesquelles complètent les observations visuelles. Le tout constitue un outil d’aide à la décision public et gratuit fournissant des informations permettant d’optimiser la stratégie de protection des cultures en limitant l’utilisation des produits phytosanitaires.
Ouvert jusqu’au 20 septembre 2024, l’AAP a ainsi pour objectif, sur la base de listes de couples bioagresseur/culture pré-identifiées par la Direction générale de l’alimentation (DGAL), de subventionner des études visant à améliorer les principaux modèles existants utilisés dans les BSV, à créer des modèles épidémiologiques directement utilisables dans les BSV ou encore à rénover ou à créer des seuils de risque directement utilisables dans les BSV.
Une action de la Stratégie Ecophyto 2030
Le Bulletin de la santé du végétal est une action de la Stratégie Ecophyto 2030. Il repose sur la publication de bulletins gratuits chaque semaine dans les différentes régions. Ces derniers font le point sur l’état sanitaire de différentes cultures et proposent des éléments pour l’analyse de risques basés sur des observations issues du terrain (organisation professionnelle agricole, enseignement, etc.) parfois couplés à une modélisation prédictive du développement des bio-agresseurs et à l’utilisation de seuils de risques. Ces seuils constituent le niveau à partir duquel il est recommandé de mettre en œuvre des mesures de protection des cultures. Ils sont établis à un instant donné, pour un territoire spécifié et dans un contexte défini.