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Nappes souterraines : une situation contrastée au 1er octobre
La recharge s’amorce dans les nappes réactives mais pas dans les nappes inertielles selon les observations du BRGM qui pointe notamment le cas « préoccupant » du Roussillon, de l’Aude et du sud de la Corse.
Le mois de septembre 2025 semble marquer la transition entre la période de vidange et la période de recharge. Les tendances s’inversent, avec 29% des niveaux en hausse contre 9% en août. Les cumuls pluviométriques locaux ont été suffisants pour s’infiltrer en profondeur et engendrer des épisodes de recharge. Tel est le constat générale dressé dressé par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en date du 1er octobre.
En septembre, 46% des points d’observation étaient au-dessus des normales mensuelles, 23% comparables et 31% en-dessous, contre respectivement 33%, 29% et 38% en août. Si les pluies importantes de fin août et de septembre impactent significativement de nombreuses nappes réactives, les tendances des nappes inertielles demeurent généralement orientées à la baisse. Parmi les nappes en situation excédentaire figurent la nappe de la Beauce, les nappes des calcaires jurassiques de la Côte-des-Bars et du socle de l’ouest du Massif central et les nappes alluviales du Rhône inférieur et de ses principaux affluents.
A contrario, la situation est peu favorable, avec des niveaux bas à très bas, dans les nappes de l’aquifère multicouche du Roussillon et des calcaires karstifiés du massif des Corbières, la nappe des alluvions de l’Aude et les nappes de l’extrême sud de la Corse. « L’état actuel de ces nappes est préoccupant et l’étiage 2025 s’annonce sévère. La période de recharge 2024-2025 devra faire l’objet d’une surveillance accrue », indique le BRGM.