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Jeudi 11/12/2025
Les semences et plants, valeurs sûres de la France qui pousse
SEMAE, l’interprofession des semences et plants, fait part d’un excédent commercial de 1,26 milliard d’euros en 2024-2025, assorti d’une reprise des surfaces dédiées à la multiplication. Seule ombre au tableau : l’érosion du nombre d’agriculteurs multiplicateurs.
1,26 milliard d’euros : tel est l’excédent commercial dégagé par la filière hexagonale des semences et plants au cours de la campagne 2024-2025, selon SEMAE. C’est n’est pas un record puisqu’il affichait 1,3 milliard d’euros en 2023-2024 mais « la filière française des semences et plants affiche sa résilience et consolide son leadership mondial en 2025 », indique dans un communiqué de l’interprofession des semences et plants.
La France est et demeure le 1er pays producteur européen de la catégorie, le 1er exportateur mondial de semences des grandes cultures et le 2e exportateur mondial toutes semences confondues. Les exportations, en valeur, ont ainsi augmenté de 10% durant la campagne 2024-2025.
Les semences bio sur la bonne trajectoire
Plusieurs groupes d’espèces affichent une dynamique particulièrement positive en surfaces, notamment le lin et chanvre (+18%), les pommes de terre (+9%), les céréales à pailles et protéagineux (+2 -%), et le maïs et le sorgho (+2 %). Le secteur des semences biologiques a également repris sa progression, avec une hausse de 4 % des surfaces de multiplication en 2025. « La filière est confiante dans sa capacité à atteindre l’objectif européen de couvrir 100 % des espèces en production biologique d’ici 2036, garantissant ainsi une offre complète pour l’agriculture biologique française » se réjouit Pierre Pagès, président de SEMAE.
Plus de surfaces mais moins de producteurs
Après une période de déclin, les surfaces dédiées à la multiplication des semences et plants ont repris une légère croissance en 2025, atteignant 380.411 hectares, soit une hausse de 1 % par rapport à 2024. En revanche, la filière continue à faire face à l’érosion du nombre d’agriculteurs multiplicateurs (ils étaient 16.504 en 2025), ce que compense l’augmentation de la taille moyenne des contrats de multiplication. « Sécuriser le réseau d’agriculteurs multiplicateurs est l’un des enjeux de l’interprofession » conclut SEMAE.