Les chantiers d’ensilages limitent sérieusement les disponibilités pour les abattoirs. Les transactions restent très fluides dans les campagnes avec une tendance qui restent positives dans l’ensemble des femelles de race à viande, les réformes laitières et les Normandes. Les tarifs sont très soutenus dans les jeunes bovins.

M.O.L. Lamballe

Boucherie

L’offre reste nettement insuffisante

Les apports sont en retrait pour une demande qui reste très présente. Les transactions sont fluides avec un tri moins sévère et des tarifs qui se raffermissent dans les veaux Prim’Holsteins et Normands convenables ou lourds. Les veaux légers et sans potentiel restent écartés des lots ou très faiblement valorisés. Les transactions sont rapides avec des tarifs soutenus dans croisés, taupes, gris ou croisés multiraces ordinaires. Les bons croisés Limousins viandés sont recherchés. Les bons croisés blanc bleu ou jaunes R+ et U demeurent très bien valorisés.

CADRAN D'ARMOR - BELLE ISLE/BEGARD

Veaux

Commerce moins sélectif

Les marchés des grains retrouvent un tant soit peu de nervosité. Déjà du côté des devises, la parité euro-dollar s’est raffermie à 1.180, mais a rapidement abandonné son plus haut traité à 1.190. Il faut dire que la Banque centrale américaine a amorcé une baisse de son taux directeur, mais elle restera prudente avant d’enclencher un cycle de baisse rapide, au grand dam des investisseurs américains. Si cette hausse de la parité euro-dollar est moins grande que certains auraient pu le craindre, pour l’instant, la compétitivité du blé français n’en est pas moins pénalisée. Celui-ci revient à plus de 230 $/t FOB Rouen, soit 2-4 $/t plus cher que l’origine russe. La baisse des cours de cette dernière s’est toutefois interrompue. La commercialisation des agriculteurs russes du sud du pays reste limitée tandis que les problèmes logistiques entre les régions Centre et Volga d’un côté et les ports à l'export de l’autre limitent aussi l’approvisionnement des exportateurs. Et ce d’autant plus au moment où ceux-ci discutent d’une possible hausse de la demande en provenance de l’Iran ou du Pakistan. Si ces éléments contribuent au léger regain de fermeté actuel, à moyen terme les fondamentaux n’en restent pas moins lourds. Les volumes aux mains des grands exportateurs sont de nouveau alourdis par la hausse de l’estimation de production canadienne tous blés de 35.5 à 36.6 Mt selon Statcan. Dans cet environnement, le blé français devra atteindre un objectif export rehaussé de 7.5 à 7.85 Mt selon FranceAgriMer.

Blé tendre

Un objectif export français rehaussé par FranceAgriMer

En France, le prix de l’orge fourragère n’a pas suivi le léger regain de fermeté du blé Euronext. La prime fourragère s’est dégradée de -2 €/t jusqu’à -4/-5 €/t par rapport au contrat Décembre 2025 d’Euronext. Le prix de l’orge fourragère est donc toujours à proximité de la borne basse du canal 180-190 €/t en rendu Rouen, en place depuis maintenant plusieurs mois. Il faut dire que les exportations françaises vers la Chine commencent désormais à s’essouffler après un début de campagne dynamique. Les prochains chargements pourraient être destinés à l’Arabie Saoudite ou la Libye, mais ces deux pays ne recherchent pas activement de nouveaux volumes pour les prochains mois. Toutefois, les opérateurs anticipent toujours un retour de la demande turque. Déjà, l’acheteur turque TMO était revenu en août avec un premier achat significatif en deux ans de 225 000 t, même si ce total était un peu en-deçà des attentes. Le rythme et la taille des prochains appels d’offres turques auront un impact significatif sur le sentiment du marché international de l’orge fourragère .

Orge mouture

Dégradation de la prime fourragère

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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/9/1/4/7864190-1-fre-FR/3d46a44a0b13-FETE-IGLY.jpg" alt="" height="720" width="508" /></figure>

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Le Cr&eacute;dit Agricole d&rsquo;Ile-de-France renouvelle fi&egrave;rement son engagement aupr&egrave;s des Jeunes Agriculteurs de l&rsquo;&Icirc;le-de-France .Partenaire de longue date de cet &eacute;v&eacute;nement phare du monde agricole francilien, la banque r&eacute;gionale accompagne cette nouvelle &eacute;dition avec la m&ecirc;me conviction&nbsp;: soutenir celles et ceux qui font vivre l&rsquo;agriculture locale, en valorisant leur savoir-faire et leur engagement.V&eacute;ritable rendez-vous familial, le Festival de la Terre r&eacute;unit chaque ann&eacute;e plusieurs milliers de visiteurs autour d&rsquo;un programme festif et p&eacute;dagogique. Cet &eacute;v&egrave;nement interg&eacute;n&eacute;rationnel, populaire r&eacute;unit chaque ann&eacute;e des milliers de visiteurs, familles, &eacute;lus et professionnels autour d&rsquo;une passion commune&nbsp;: notre agriculture.A l&rsquo;occasion de cette &eacute;dition anniversaire, les Jeunes Agriculteurs ont imagin&eacute; un programme riche et engag&eacute;, m&ecirc;lant d&eacute;monstrations, &eacute;changes, animations p&eacute;dagogiques et moments festifs pour petits et grands.L&rsquo;agriculture d&rsquo;aujourd&rsquo;hui s&rsquo;y d&eacute;voilera dans toute sa diversit&eacute;&nbsp;: production responsable, innovations techniques, circuits courts, etc. Mais l&rsquo;&eacute;v&egrave;nement sera aussi l&rsquo;occasion de revenir sur l&rsquo;histoire agricole et mettra en lumi&egrave;re le patrimoine avec une exposition de mat&eacute;riel agricole d&rsquo;&eacute;poque retra&ccedil;ant l&rsquo;&eacute;volution des pratiques au fil des d&eacute;cennies.En soutenant la 70e &eacute;dition, le Cr&eacute;dit Agricole d&rsquo;Ile-de-France poursuit son engagement concret aupr&egrave;s des jeunes exploitants et des fili&egrave;res locales. A travers son accompagnement depuis l&rsquo;installation, en passant par la transmission, la modernisation ou encore la transition &eacute;cologique, la banque mutualiste agit chaque jour pour faire grandir les projets durables en &Icirc;le-de-France.&nbsp;

70è Festival de la Terre 2025

Participez la traditionnelle foire agricole de Boulogne-sur-Gesse ! Tous les 3 ans, venez d&eacute;couvrir l&rsquo;&eacute;levage, les march&eacute;s fermiers, les bandas et de nombreuses animations autour de la fili&egrave;re agricole.Le public peut admirer plusieurs centaines de bovins en pr&eacute;sentation ou en concours, gr&acirc;ce &agrave; la participation des syndicats de race Charolaise, Limousine, Blonde d&rsquo;Aquitaine, Gasconne et Bazadaise. Cette exposition se compl&egrave;te avec des veaux sous la m&egrave;re, des vaches laiti&egrave;res, des chevaux, des moutons et des ch&egrave;vres, des volailles et des palmip&egrave;des. Une exposition de mat&eacute;riel agricole, ancien et actuel, met en avant l&rsquo;&eacute;volution incroyable des machines aussi bien en termes techniques que technologiques. L&rsquo;organisation du site en p&ocirc;les th&eacute;matiques permet aux visiteurs de retrouver les diff&eacute;rentes productions agricoles.Pendant deux jours, les Journ&eacute;es du Boulonnais offrent aussi une superbe vitrine &agrave; l&rsquo;&eacute;conomie locale : les commerces sont ouverts, les concessionnaires agricoles et automobiles sont pr&eacute;sents. Sans oublier le forum des associations, un important tissu associatif d&eacute;sireux de se faire connaitre et de recruter de nouveaux adh&eacute;rents.

[Foire] 8e édition Journées du Boulonnais à Boulogne-sur-Gesse

Tech&amp;Bio est LE salon professionnel d&eacute;di&eacute; &agrave; l&rsquo;Agriculture Biologique et aux techniques alternatives, o&ugrave; agriculteurs, experts et d&eacute;cideurs politiques, peuvent se rencontrer, &eacute;changer et d&eacute;couvrir les derni&egrave;res innovations du secteur.&nbsp;+ de 375 exposants&nbsp;et des centaines de d&eacute;monstrations venus de toute l&rsquo;Europe.Venez d&eacute;couvrir les derni&egrave;res innovations en action sur les 18 hectares de terres cultiv&eacute;es en bio ! La preuve par l&rsquo;exemple est au c&oelig;ur du salon agricole international Tech&amp;Bio.+ de 70 conf&eacute;rences&nbsp;et une centaine d&rsquo;ateliers techniques anim&eacute;s par des experts reconnus.Le salon agricole international vous propose de nombreuses interventions sur toutes les fili&egrave;res. Etat des lieux, prospective, id&eacute;es de mise en &oelig;uvre&hellip; Plus de 300 experts sont mobilis&eacute;s pour vous d&eacute;livrer les derni&egrave;res donn&eacute;es techniques fiables et &eacute;prouv&eacute;es, qui pourront vous servir &agrave; optimiser le pilotage de votre exploitation.Tarifs :Ouverture de la billetterie en&nbsp;juillet 2025.13&euro; la journ&eacute;e&nbsp;(22&euro; si vous prenez votre billet sur place) 20&euro; le pass 2 jours&nbsp;(35&euro; si vous prenez votre pass sur place)Visiteurs &eacute;trangers : b&eacute;n&eacute;ficiez de notre offre d&eacute;di&eacute;e aux visiteurs &eacute;trangers.

[Salon International] Tech&Bio 10e édition

Questions / r&eacute;ponses : tout&nbsp;comprendre de&nbsp;la facture &eacute;lectronique le 24 septembre 2025 de 14h30 &agrave; 15h avec le&nbsp;Groupe Cogedis.&nbsp;Au programme<ol><li>Pr&eacute;sentation rapide de la facture &eacute;lectronique : 10 minutes</li><li>Questions / r&eacute;ponses : 20 minutes</li></ol>Vous n&rsquo;&ecirc;tes pas disponible ce jour-l&agrave; ? Inscrivez-vous quand m&ecirc;me afin de recevoir le replay.

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[Vidéo] Prairies : réussir un sur-semis de légumineuses

Après quelques jours de chaleur exceptionnelle sur la France, les conditions météorologiques vont rapidement se modifier. Les agriculteurs doivent rester attentifs aux variations importantes de températures attendues dans les prochains jours.

Attention : les températures en chute libre cette semaine !

Un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/un-premier-cas-de-dermatose-nodulaire-detecte-dans-un-elevage-bovin-en-savoie" target="_blank">premier foyer d&eacute;couvert en Savoie le 29 juin</a>, puis 75 autres en Savoie et Haute-Savoie entre d&eacute;but juillet et la mi-ao&ucirc;t, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-77-foyers-dont-un-dans-l-ain" target="_blank">un 77&egrave;me</a> foyer le 23 ao&ucirc;t (et 1er foyer dans l&rsquo;Ain), un <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-un-nouveau-foyer-dans-l-ain-les-retours-d-estive-sous-derogations">78&egrave;me</a> (et 2&egrave;me dans l&rsquo;Ain) le 6 septembre et aucun nouveau foyer d&eacute;couvert en date du 17 septembre. M&ecirc;me s&rsquo;il est encore pr&eacute;matur&eacute; d&rsquo;&eacute;voquer une &eacute;radication de la DNC, les chiffres t&eacute;moignent sans conteste d&rsquo;une trajectoire confinant &agrave; l&rsquo;extinction, ce que le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture met sur le compte de sa strat&eacute;gie de lutte et ses trois piliers que sont a restriction des mouvements d&rsquo;animaux, <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-demarrage-de-la-campagne-de-vaccination">la vaccination des bovins dans la zone r&eacute;glement&eacute;e</a> et le d&eacute;peuplement total des foyers infect&eacute;s. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/8/4/0/8/7878048-1-fre-FR/4594366e8b7b-DNC1009.png" alt="Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture" height="908" width="1814" /><figcaption>Source : minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture</figcaption></figure>

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Au total, 46 &eacute;levages ont &eacute;t&eacute; concern&eacute;s &agrave; ce jour par des abattages, pour un total d&rsquo;environ 1800 animaux. Outre des mesures d&rsquo;accompagnement humain et psychologique, l&rsquo;Etat a &eacute;galement &oelig;uvr&eacute; au plan financier, en activant tr&egrave;s rapidement des <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/dnc-les-indemnisations-plus-rapides-et-plus-consequentes" target="_blank">aides de tr&eacute;soreries et en &eacute;largissant le spectre d&rsquo;indemnisation des pertes directes</a>. Reste &agrave; savoir si des cr&eacute;dits seront affect&eacute;s aux pertes indirectes subies par l&rsquo;ensemble des &eacute;leveurs de la zone r&eacute;glement&eacute;e, &agrave; l&rsquo;activit&eacute; p&eacute;nalis&eacute;e par les restrictions de mouvement d&rsquo;animaux.Pour permettre le retour des estives, le minist&egrave;re de l&rsquo;Agriculture a l&acirc;ch&eacute; un peu la bride mais il faudra attendre un d&eacute;lai de 45 jours apr&egrave;s la d&eacute;tection du dernier foyer pour lever les entraves inh&eacute;rentes &agrave; la zone r&eacute;glement&eacute;e, , et permettre notamment le repeuplement.

C’est le constat dressé par le ministère de l’Agriculture en date du 17 septembre, laissant espérer l’éradication de la maladie, mais pas les complications au quotidien, avec les retours d’estive, et les incidences économiques.

DNC : aucun nouveau foyer depuis 10 jours

Dans la Pac actuelle, la France re&ccedil;oit quelque 9,3 milliards d'euros par an, soit un total de 65 milliards de 2021 &agrave; 2027. Mais Bruxelles consid&egrave;re qu'il n'est pas possible de comparer les 51 milliards d'euros annonc&eacute;s &agrave; l'avenir &laquo;&nbsp;au minimum&nbsp;&raquo; et les 65 milliards actuellement. Car la Commission a propos&eacute; mi-juillet une vaste refonte de la Pac &agrave; partir de 2028, avec un socle d'aides aux agriculteurs et le transfert de certaines sommes vers la politique de coh&eacute;sion. &laquo;&nbsp;Avec un minimum de 50,9 milliards d'euros garantis juste pour le soutien au revenu agricole, la France reste le plus gros b&eacute;n&eacute;ficiaire des fonds de la politique agricole commune, insiste le commissaire europ&eacute;en Christophe Hansen, en charge de l'agriculture. Ce soutien sera compl&eacute;t&eacute; par d'autres fonds europ&eacute;ens, et nationaux, lors de la programmation des priorit&eacute;s et des actions agricoles par chaque pays, notamment en ce qui concerne le d&eacute;veloppement rural&nbsp;&raquo;, ajoute-t-il.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/reforme-de-la-pac-du-sabordage-selon-la-fnsea" target="_blank" title="">R&eacute;forme de la Pac : &laquo; du sabordage &raquo;, selon la FNSEA</a>
</aside>
L'ex&eacute;cutif europ&eacute;en a lanc&eacute; mi-juillet <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/budget-europeen-la-nouvelle-architecture-de-la-pac-au-caeur-des-interrogations" target="_blank" title="">deux ans de n&eacute;gociations tendues sur le futur budget</a>, dont celui consacr&eacute; &agrave; l'agriculture, premier poste de d&eacute;penses de l'UE jusqu'ici. De 2028 &agrave; 2034, Bruxelles promet de&nbsp;&laquo;&nbsp;s&eacute;curiser&nbsp;&raquo; 300 milliards d'euros d'aides au revenu destin&eacute;es aux agriculteurs europ&eacute;ens, que les Etats compl&egrave;teraient avec d'autres fonds europ&eacute;ens.Jusqu'ici, la Pac repr&eacute;sentait 387 milliards sur sept ans, dont 270 milliards d'aides directes aux exploitations. Mi-juillet, les syndicats agricoles et des parlementaires europ&eacute;ens ont d&eacute;nonc&eacute; une baisse de 20% de l'enveloppe globale, une &laquo;&nbsp;provocation&nbsp;&raquo; et un jour &laquo;&nbsp;noir&nbsp;&raquo; pour l'agriculture.La Commission conteste ce chiffre, en mettant en avant la nouvelle architecture budg&eacute;taire. Les 300 milliards seront un socle avec une part suppl&eacute;mentaire flexible, soutient aussi un diplomate europ&eacute;en, anonymement, en r&eacute;futant la coupe budg&eacute;taire de 20%. Sauf qu'il reviendrait aux gouvernements d'arbitrer si la somme&nbsp;suppl&eacute;mentaire revient aux agriculteurs ou si elle est fl&eacute;ch&eacute;e vers d'autres priorit&eacute;s.

Avec sa proposition de budget de 2028 à 2034, l'Union européenne verserait aux agriculteurs français un « minimum » de 51 milliards d'euros sur sept ans, a indiqué mercredi la Commission, qui souligne que d'autres fonds européens seront disponibles.

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