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En 2024, l’herbe jamais plus verte, ou presque
La production cumulée des prairies permanentes est supérieure de 31% à la moyenne observée sur la période 1989-2018, la deuxième meilleure performance en 35 ans, après 2007.
+44% en Centre Val de Loire, + 43% dans le Grand-Est, +40% en en Ile-de-France et en Pays de la Loire, +38% en Bourgogne Franche-Comté : tels sont les excédents de pousse enregistrés cette année, des excédents généralisés à toutes les régions administratives et à 92% des régions fourragères, représentatives de 96% de surfaces hexagonales en prairies permanentes. En moyenne nationale, l’excédent s’élève à +31% selon le bilan statistique final du ministère de l’Agriculture.
Merci la pluie, à la fois fournie et relativement bien distribuée tout au long du cycle végétatif, parfois excessive au point de perturber les chantiers de récolte sinon la valorisation au pâturage. Au cours de cette année 2024 marquée par des mauvaises récoltes en grains et en raisins, l’herbe est la rare production à tirer son épingle du jeu, avec une exception notable dans les Pyrénées-Orientales, marquées par une sécheresse que n’ont pas atténuée les pluies automnales.
Les estimations sont issues du modèle de simulation (STICS-Prairies) associant Météo-France, l’INRAE et le service statistique du ministère de l’Agriculture, calculant les quantités de matière sèche cumulée par hectare sur un pas de temps journalier et sur un total de 209 régions fourragères couvrant la quasi-totalité du territoire métropolitain.