Le Parlement adopte un plan de lutte contre le frelon asiatique à pattes jaunes
Décliné dans chaque département, le Plan est assorti de moyens financiers destinés à renforcer la surveillance, la prévention, le piégeage et la recherche de de moyens de lutte efficaces et sélectifs. L’UNAF salue une avancée « historique ».
Des actions de surveillance, de prévention, de piégeage sélectif et de destruction mises en œuvre dans le cadre des plans départementaux de lutte contre l'espèce, la classification des départements en fonction de la pression de prédation et des dégâts causés aux ruchers et aux pollinisateurs sauvages, des financements de l'État, des collectivités territoriales et des acteurs socio-économiques et sanitaires alloués à l'information du public, à la connaissance scientifique à et la recherche de systèmes de prévention efficaces et sélectifs : telle est la teneur du plan de lutte contre le frelon asiatique à pattes jaunes.
Une avancée « historique » pour l’UNAF
Adopté par le parlement le 6 mars, le plan, était porté depuis un an par le sénateur du Lot-et-Garonne Michel Masset, avec le soutien de l'Union nationale de l'apiculture française (UNAF), qui a qualifié l’initiative d’avancée « historique ». « Ce texte répare un vide législatif qui a trop longtemps laissé les apiculteurs seuls face à cette crise dont les coûts devenaient exponentiels pour le monde apicole et les collectivités », a salué Christian Pons, président de l’UNAF, rappelant que jusqu’à présent, seules des collectivités et des organisations sanitaires et d’apiculteurs étaient engagés dans le piégeage et la destruction des nids. « Nous ne baissons pas la garde et attendons des décrets d'application ambitieux et des moyens financiers à la hauteur de la prédation », a commenté » Patrick Granziera, administrateur de l'Unaf et apiculteur professionnel dans le Lot-et-Garonne.
Introduit accidentellement en France il y a une vingtaine d’années, le frelon asiatique (Vespa velutina) a colonisé progressivement la France et l’Europe et constitue une menace pour l’abeille domestique Apis mellifera et les pollinisateurs sauvages.