PARSADA : 5 nouveaux plans d’actions pour déjouer les impasses phytosanitaires
Ils portent à 20 le nombre de projets de recherche destinés à anticiper les retraits de substances et à trouver des alternatives, dans neuf filières distinctes.
Le mildiou de la pomme de terre et les insectes piqueurs-suceurs vecteurs ou non de phytovirus, bactéries et phytoplasmes pour la filière grandes cultures, les adventices pour maîtriser la pureté spécifique des lots de semences pour la filière semences et plants, la flavescence dorée et les ravageurs émergents pour la filière vigne et enfin les pucerons, les insectes piqueurs et les acariens pour la filière fruits et légumes frais et cidricole : tels sont les 5 plans d’action que le ministère a annoncé, le 23 mai, avoir validés dans le cadre du PARSADA, le Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait de substances actives au niveau européen et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures.
Lancé en 2023, le PARSADA est entré dans le vif du sujet en 2024 avec le lancement d’une première vague de 14 plans d’action, auxquels s’ajoute un plan d’action spécifique à la filière châtaigne, le tout crédité de 143 millions d’euros. Les plans d’action visent à améliorer la connaissance des bioagresseurs et des auxiliaires, à tester des méthodes de lutte à l’échelle de la plante, de la parcelle et du paysage et à déployer les solutions auprès des agriculteurs.
Dans la foulée, le ministère de l’Agriculture a. lancé un appel à manifestation d’intérêts destiné à sélectionner des porteurs de projets susceptibles de proposer des solutions répondant aux objectifs assignés aux 20 plans d’actions, que le Conseil scientifique et technique sera chargé d’examiner, sous l’égide de l’ACTA et de l’INRAE. « Les projets devront répondre à l’urgence des agriculteurs à répondre aux impasses prioritaires », indique le ministère de l’Agriculture.