L’USDA signe son retour après le shutdown le plus long de l’histoire des Etats-Unis. La levée d’un budget dédié aux administrations permettra jusqu’au mois de janvier prochain aux différents bureaux américains de reprendre leurs fonctions. Celle-ci reste cependant en sursis puisque dans 2 mois, le gouvernement américain devra délivrer un nouveau budget pour maintenir les activités. A la surprise des opérateurs, les ventes à l'export publiées ce jeudi rattraperont progressivement les semaines manquantes avant de réellement être à jour à partir du début de l'année prochaine. Outre les données relativement incomplètes aujourd’hui, le retour de la publication mensuelle du ministère de l’Agriculture américain est attendu de tous ce soir à 18h. Parmi les principales informations attendues, la mise à jour de l’estimation de production de maïs aux Etats-Unis mais aussi de soja ou encore une actualisation des perspectives de production en Argentine, Australie mais encore celle des importations et exportations de blé détaillées par pays. La fin de journée s’annonce déjà des plus animées. 

Blé tendre

Retour des publications USDA

Le marché de l’orge fourragère est particulièrement dynamique ces dernières semaines à l’échelle mondiale. Entre la Turquie, la Tunisie, l’Algérie ou encore la Jordanie, les appels d’offres n’ont cessé de se répéter. Cette situation témoigne d’une volonté pour les acheteurs de couvrir leurs besoins rapidement au risque de voir échapper le peu de volumes disponibles chez les exportateurs de l’Europe continentale. De plus, la valorisation de l’orge face aux autres céréales crée de l’emballement du côté des vendeurs qui remontent leurs offres pour limiter maintenant les débouchés. Ainsi, la prime portuaire à Rouen en orge fourragère remonte à +2 €/t. La demande pays tiers n’est pas la seule dynamique en France. En effet, en Europe, le marché nord communautaire est également bien présent aux achats ce qui pousse les primes sur l’Est du territoire à se redresser également. Par chance pour les acheteurs, le blé sur Euronext, composante majeure du prix de l’orge, reste déprimé. Les opérateurs attendent impatiemment la publication de l’USDA de ce soir pour statuer sur un retour des prix sur leur plus bas de contrat ou non.

Orge mouture

Un rapport USDA déterminant

La demande du secteur brassicole demeure atone, entraînant des déclassements vers l’alimentation animale, alors que les disponibilités pour la campagne 2025-26 restent confortables chez les principaux pays producteurs. Le soutien observé sur l’orge fourragère, porté par une prime portuaire stable sur ses plus hauts à +2 €/t par rapport au blé Euronext, apporte néanmoins un appui mécanique aux orges de brasserie, qui s’affichent à 185 €/t à Creil pour l’orge d'hiver. Il convient toutefois de noter que l’écart avec la Faro n’est que de 5 €/t à Creil. Face aux déclassements, les stocks d’orges de brasserie d’hiver se réduisent progressivement, limitant ainsi le surplus de report initialement anticipé. Le complexe céréalier exerce néanmoins une pression sur les prix, en particulier le blé Euronext, qui corrige aujourd’hui et reste sous les 190 €/t pour l’échéance de décembre 2025, freinant toute reprise significative des cours.

Orge brassicole de printemps

Dans le sillage de l'orge fourragère

La fin du shutdown aux États-Unis redonne enfin de la visibilité, alors que les récoltes de maïs touchent à leur terme. Les données officielles reprennent progressivement, notamment les ventes à l’export, bien qu’elles restent basées sur des chiffres datés du 25/09/2025, peu représentatifs de la situation actuelle. Un rattrapage des semaines manquées est prévu afin de revenir à un calendrier normal d’ici la fin de l’année. 
Toutefois, l’attention des opérateurs se concentre principalement sur le rapport USDA attendu ce vendredi, qui fera le point sur la récolte 2025-26, désormais quasiment achevée. Le marché anticipe une révision à la baisse des estimations de production américaines, le dernier chiffre officiel de 427 Mt étant jugé trop élevé. À titre de comparaison, Argus table sur 415 Mt, un volume qui resterait néanmoins record. Dans ce contexte, les cours du maïs évoluent à la hausse, tant à Chicago que sur Euronext. Le marché européen progressait ainsi de +2 €/t lors de la séance d’hier, franchissant le seuil des 190 €/t sur l’échéance Mars 2026. De l’autre côté de l’hémisphère, la dernière estimation du CONAB révise ses prévisions pour la campagne 2025-26 à 138,8 Mt, un niveau inférieur à la campagne précédente mais toujours proche des records, ce qui maintient une certaine lourdeur sur les disponibilités mondiales en maïs.

Maïs

La production américaine au cœur des attentions

Venez rencontrer des porteurs de projets int&eacute;ress&eacute;s, leur pr&eacute;senter votre exploitation et &eacute;changer avec eux sur leurs projets. &#128668; &#9201;&#65039; Les &eacute;changes dureront 20 minutes, une seconde rencontre pourra ensuite se faire sur votre exploitation. &#129309; Un conseiller transmission de la Chambre d&rsquo;agriculture vous accompagnera si vous n&rsquo;&ecirc;tes pas inscrit au R&eacute;pertoire D&eacute;part Installation (RDI), pour la construction de votre offre, afin de pr&eacute;senter au mieux votre exploitation aux porteurs de projets int&eacute;ress&eacute;s.Les offres des exploitations qui participent &agrave; l'&eacute;v&eacute;nement sont consultables ici : &#128279; <a href="https://opusv2-prod.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/220_chambre_dagriculture_dindre-et-loire/Public/2025/37_RDI_recaptitulatif_des_offres.pdf">https://opusv2-prod.chambres-agriculture.fr/fileadmin/user_upload/220_chambre_dagriculture_dindre-et-loire/Public/2025/37_RDI_recaptitulatif_des_offres.pdf</a>(mises &agrave; jour faites r&eacute;guli&egrave;rement, pensez &agrave; les consulter fr&eacute;quemment) &#127915; Les porteurs de projet inscrits au Farm Dating recevront une entr&eacute;e gratuite pour le salon Ferme Expo&nbsp;!

Farm Dating : 20min pour échanger avec votre futur repreneur ou associé

Le Cr&eacute;dit Agricole Atlantique-Vend&eacute;e est fier d&rsquo;&ecirc;tre partenaire historique de la chambre d&rsquo;agriculture dans l&rsquo;organisation du salon Tech&rsquo;&eacute;levage et vous donne rendez-vous les 18, 19 et 20 novembre prochains sur son stand &ndash; halle C2.L&rsquo;accueil des JA85 sur notre stand, la proximit&eacute; avec la chambre d&rsquo;agriculture, la FDSEA et les &eacute;changes avec les autres partenaires, nous am&egrave;nent &agrave; animer conjointement nos espaces avec un objectif commun&nbsp;: valoriser et faire connaitre le monde agricole. Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations et la d&eacute;fense de notre souverainet&eacute; alimentaire sont des sujets majeurs, particuli&egrave;rement sur la fili&egrave;re &eacute;levage. Alors n&rsquo;h&eacute;sitez pas &agrave; venir nous rencontrer&nbsp;! 
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[Salon]  Tech'Elevage La Roche-Sur-Yon

Retrouvez le Groupe Cogedis lors du Forum L&rsquo;Instant Jeunes Agris 53, le rendez-vous annuel des professionnels agricoles organis&eacute; par les Jeunes Agriculteurs de la Mayenne. L&rsquo;&eacute;v&eacute;nement se tiendra le jeudi 20 novembre 2025, de 9h30 &agrave; 17h30, &agrave; la Maison des Agriculteurs de la Mayenne &agrave; Laval. Nos experts seront pr&eacute;sents pour accompagner les porteurs de projets autour de l&rsquo;installation, la transmission ou l&rsquo;emploi dans le secteur agricole. Profitez de cette journ&eacute;e pour &eacute;changer avec des professionnels reconnus et b&eacute;n&eacute;ficier de conseils personnalis&eacute;s.

Le Groupe Cogedis présent au Forum L’Instant Jeunes Agris 53 à Laval

Comme chaque ann&eacute;e, l'association SEGRAFO organise des portes ouvertes dans des&nbsp;exploitations &eacute;quip&eacute;es de s&eacute;choirs en grange 
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Rendez-vous le jeudi 20 novembre - EARL Guignard Lamy (85)Programme- Pr&eacute;sentation de l&rsquo;exploitation et du s&eacute;choir - T&eacute;moignages d&rsquo;&eacute;leveurs - Intervention d&rsquo;un partenaire technique - Visite du s&eacute;choir, d&eacute;monstration de la griffe, temps d&rsquo;&eacute;changes&hellip;Caract&eacute;ristiques de la ferme&nbsp;- S&eacute;choir en grange de 2023 d&rsquo;une capacit&eacute; de 200 tonnes de MS, ind&eacute;pendant du b&acirc;timent d&rsquo;&eacute;levage - Capteur solaire avec r&eacute;cup&eacute;ration de chaleur sous couverture bac acier - 300 ch&egrave;vres laiti&egrave;res.Horaires&nbsp;: de 14h &agrave; 16hEntr&eacute;e libre et gratuite.Retrouvez-nous&nbsp;lors de ces&nbsp;Jeudis&nbsp;du&nbsp;foin&nbsp;pour une pr&eacute;sentation de l'&eacute;levage, ses performances technico-&eacute;conomiques, le co&ucirc;t du s&eacute;choir ou encore son fonctionnement.&nbsp;Prochain&nbsp;rendez-vous :<a href="https://www.pleinchamp.com/evenement/portes-ouvertes-jeudi-du-foin-gaec-au-fil-de-lo-61" target="_blank" title="">Le jeudi 27 novembre, &nbsp;GAEC au Fil de Lo </a>(61130&nbsp; Saint-Germain-de-la-Coudre)

[Portes ouvertes] Jeudi du foin - EARL Guignard Lamy (85)

Se former régulièrement, un investissement durable pour son exploitation

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Et les tracteurs de l’année 2026 sont…

Biosécurité en élevage avicole et porcin : le plein air à la croisée des chemins

En vigne, le cuivre autorisé jusqu’en juin 2029 mais un usage beaucoup plus contraint

Futur budget européen : von der Leyen fait un geste pour l'agriculture

&laquo;&nbsp;Rien n&rsquo;est impossible&nbsp;&raquo;. Eleveur laitier bio et premier adjoint &agrave; la mairie de Pless&eacute; (Loire-Atlantique), R&eacute;mi Besl&eacute; est d&rsquo;un naturel optimiste. Et il a sans doute raison de l&rsquo;&ecirc;tre, car la PAC (Politique agricole communale), appel&eacute;e aussi PAAC (Politique agricole et alimentaire communale), que son &eacute;quipe municipale a souhait&eacute; mettre en place il y a 5 ans, semble bien porter ses fruits.&laquo;&nbsp;Depuis le d&eacute;but du mandat, sur la commune, nous avons eu 25 d&eacute;parts d&rsquo;agriculteurs et 25 installations&nbsp;&raquo;. Une installation pour chaque d&eacute;part&nbsp;: le graal pour toute commune rurale. Sur ses 6 300 hectares agricoles, en cinq ans, Pless&eacute; a donc gard&eacute; ses 92 exploitations et ses 133 chefs d&rsquo;exploitation. &laquo;&nbsp;Ces installations ne sont peut-&ecirc;tre pas toutes de notre fait, mais &ccedil;a nous donne quand m&ecirc;me un petit peu de r&eacute;assurance&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit l&rsquo;&eacute;lu.<h2>Priorit&eacute; au renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations</h2>Le renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations &eacute;tait la probl&eacute;matique principale que le comit&eacute; &laquo;&nbsp;agriculture, alimentation, biodiversit&eacute; et environnement&nbsp;<a id="_Hlk213871043"></a>&raquo; avait envie de travailler dans sa PAC. A Pless&eacute;, les classiques commissions municipales sont remplac&eacute;es par des comit&eacute;s consultatifs. En l&rsquo;occurrence, le comit&eacute; &laquo;&nbsp;agriculture, alimentation, biodiversit&eacute; et environnement&nbsp;&raquo;&nbsp;comprend une quarantaine de personnes, dont 12 &eacute;lus municipaux et des citoyens qui ont souhait&eacute; s&rsquo;engager sur ces sujets.Plusieurs actions en faveur du renouvellement des g&eacute;n&eacute;rations ont ainsi &eacute;t&eacute; mises en place : rep&eacute;rages des c&eacute;dants &ndash; &laquo;&nbsp;on n&rsquo;a pas h&eacute;sit&eacute; &agrave; faire du porte-&agrave;-porte, &agrave; aller les chercher &raquo;, r&eacute;ception des porteurs de projets, caf&eacute;s-installations, cr&eacute;ation de groupes pour les jeunes install&eacute;s&hellip;Toutes ces actions ont &eacute;t&eacute; d&rsquo;autant plus efficaces qu&rsquo;elles ont &eacute;t&eacute; relay&eacute;es et compl&eacute;t&eacute;es &agrave; l&rsquo;&eacute;chelle de la communaut&eacute; d&rsquo;agglom&eacute;ration de Redon. R&eacute;mi Besl&eacute; en est aussi l&rsquo;un des &eacute;lus, en charge notamment de son PAAT (projet alimentaire territorial gratifi&eacute; lui aussi d&rsquo;un autre A pour agricole). &laquo;&nbsp;C&rsquo;&eacute;tait le bon timing pour faire des choses&nbsp;&raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/7/2/6/1/8131627-1-fre-FR/3b21c0b44c69-PCpacplesse1.jpg" alt="" height="1818" width="1578" /><figcaption>Eleveur laitier, R&eacute;mi Besl&eacute; est premier adjoint &agrave; la mairie de Pless&eacute;, en charge notamment de sa PAC, Politique agricole communale. (Cr&eacute;dits photo : commune de Pless&eacute;)</figcaption></figure>

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<h2>Se faire conna&icirc;tre de tous les r&eacute;seaux professionnels</h2>Pour conduire la construction et l&rsquo;animation de sa PAC, le comit&eacute; agriculture de Pless&eacute; a choisi de faire appel &agrave; une conseill&egrave;re sp&eacute;cialis&eacute;e, en l&rsquo;occurrence une charg&eacute;e d&rsquo;accompagnement de CAP 44. Cette petite Scic (Soci&eacute;t&eacute; coop&eacute;rative d&rsquo;int&eacute;r&ecirc;t collectif), plut&ocirc;t proche des r&eacute;seaux de l&rsquo;agriculture paysanne, a aussi pu faciliter l&rsquo;acc&egrave;s &agrave; son vivier de porteurs de projets.Mais m&ecirc;me si l&rsquo;agriculture de ce type (&laquo;&nbsp;paysanne&nbsp;&raquo; et bio) a la pr&eacute;f&eacute;rence de Pless&eacute;, ce n&rsquo;est pas du tout une obligation&nbsp;: &laquo; On veut une agriculture plurielle. Nous sommes une terre d&rsquo;&eacute;levage, mais nous avons aussi des cultures, du mara&icirc;chage, des volailles, des arbres fruitiers&hellip; Et notre objectif, c&rsquo;est de travailler avec tous les organismes d&rsquo;accompagnement agricole&nbsp;&raquo;, assure R&eacute;mi Besl&eacute;. Le Civam, le GAB et la maison r&eacute;gionale de la chambre d&rsquo;agriculture sont des partenaires et des relais de la volont&eacute; pless&eacute;enne de favoriser les installations.<div class="citation">
 "Tout le monde sait &agrave; pr&eacute;sent que Pless&eacute; cherche &agrave; favoriser les installations"
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Toutes ces actions de communication et de r&eacute;seautage ont bien fonctionn&eacute; jusqu&rsquo;&agrave; pr&eacute;sent, gr&acirc;ce au bouche-&agrave;-oreille et gr&acirc;ce aux m&eacute;dias qui s&rsquo;en sont fait l&rsquo;&eacute;cho&nbsp;: &laquo; &Ccedil;a fait un peu &laquo;&nbsp;boule de neige&nbsp;&raquo;, se r&eacute;jouit R&eacute;mi Besl&eacute;. Tout le monde sait &agrave; pr&eacute;sent que Pless&eacute; cherche &agrave; favoriser les installations.&nbsp;&raquo;<h2>Une veille fonci&egrave;re active </h2>La PAC &agrave; Pless&eacute; est toutefois loin de se limiter &agrave; de la com&rsquo;. Car la commune se donne les moyens d&rsquo;agir concr&egrave;tement sur le nerf de la guerre de l&rsquo;installation&nbsp;: le foncier. &laquo;&nbsp;Nous suivons r&eacute;guli&egrave;rement les transactions sur le site Vigie foncier et nous avons la capacit&eacute; de pr&eacute;empter du foncier lors d&rsquo;une vente, pas pour la commune directement, mais pour le compte d&rsquo;un porteur de projet d&rsquo;installation ou de consolidation. En cinq ans, nous l&rsquo;avons fait &agrave; trois reprises&nbsp;&raquo;.D&rsquo;autres actions concr&egrave;tes ont &eacute;t&eacute; r&eacute;alis&eacute;es dans le cadre de la PAC de Pless&eacute;, et elles aussi ont pu aussi favoriser ou consolider des installations&nbsp;: la cantine municipale est pass&eacute;e en gestion directe, avec un approvisionnement local sur les l&eacute;gumes, les produits laitiers et la viande. &laquo;&nbsp;Le contrat de d&eacute;l&eacute;gation avec un prestataire arrivait &agrave; son terme. Nous avons recrut&eacute; une cheffe, qui d&rsquo;ailleurs est l&rsquo;ancienne salari&eacute;e du prestataire, et deux cuisini&egrave;res. La cuisine centrale alimente nos quatre &eacute;coles et produit 450 repas par jour&nbsp;&raquo;.<h2>Une cantine et une &eacute;picerie solidaire approvisionn&eacute;es tr&egrave;s localement</h2>&laquo;&nbsp;En th&eacute;orie, la cuisine centrale peut absorber la production enti&egrave;re d&rsquo;un mara&icirc;cher, mais lorsque nous les avons r&eacute;unis, ceux qui &eacute;taient int&eacute;ress&eacute;s ont fait le choix de se partager l&rsquo;approvisionnement&nbsp;&raquo;, d&eacute;crit R&eacute;mi Besl&eacute;, qui rappelle que Pless&eacute; a install&eacute; r&eacute;cemment plusieurs mara&icirc;chers : elle en compte aujourd&rsquo;hui onze.Le co&ucirc;t de ce passage en gestion directe n&rsquo;est pas trop lourd pour la collectivit&eacute; : &laquo;&nbsp;A priori, on est dans les clous avec un co&ucirc;t mati&egrave;re &agrave; 1,65 &euro; par repas. Aujourd&rsquo;hui, la cantine nous co&ucirc;te 140&nbsp;000 &euro; par an, contre 120 000 &euro; lorsque nous &eacute;tions en gestion d&eacute;l&eacute;gu&eacute;e. Et comme nous avons beaucoup travaill&eacute; les grammages et l&rsquo;encadrement par les animateurs, nous avons moins de pertes&nbsp;: on y gagne sur ce plan.&nbsp;&raquo;Autre action li&eacute;e &agrave; la PAC&nbsp;: une &eacute;picerie solidaire, port&eacute;e par des citoyens b&eacute;n&eacute;voles, a &eacute;t&eacute; aid&eacute;e par la commune &agrave; prendre son d&eacute;marrage. Elle aussi s&rsquo;approvisionne majoritairement en produits essentiels et locaux, qu&rsquo;elle propose &agrave; trois tarifs diff&eacute;rents, selon les moyens des consommateurs.<h2>Faire conna&icirc;tre et comprendre le monde agricole</h2>Enfin, la PAC de Pless&eacute; s&rsquo;attache aussi &agrave; cr&eacute;er des liens avec les citoyens de la commune&nbsp;: &laquo;&nbsp;On veut sortir l&rsquo;agriculture du monde agricolo-agricole. L&rsquo;agriculture, c&rsquo;est pour la collectivit&eacute;.&nbsp;On rappelle aux habitants son importance, puisque c&rsquo;est notre premi&egrave;re activit&eacute; &eacute;conomique sur la commune, et on &eacute;voque aussi ses contraintes, ses difficult&eacute;s. L&rsquo;objectif, c&rsquo;est de vivre ensemble sur le territoire.&nbsp;&raquo;.&laquo;&nbsp;On communique positivement sur l&rsquo;agriculture chaque mois dans notre gazette communale et tous les ans, nous organisons une journ&eacute;e du patrimoine agricole. Je pense que tous les pl&eacute;ss&eacute;ens savent &agrave; pr&eacute;sent qu&rsquo;ils ont une Politique agricole communale. On a encore d&rsquo;autres projets, on n'a pas encore tout gagn&eacute;, mais on pourra se dire qu'on a essay&eacute; de faire quelque chose pour pr&eacute;server notre agriculture et nos emplois agricoles &raquo;. 
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 <figure class="ezimage-field"><img src="https://api.prod.pleinchamp.com/var/site/storage/images/_aliases/gallery/0/3/6/1/8131630-1-fre-FR/8392ee81ef26-PCpacplesse3.jpg" alt="" height="1810" width="1448" /><figcaption>Chaque ann&eacute;e, la commune organise sa journ&eacute;e du patrimoine agricole, &agrave; la d&eacute;couverte des fermes locales.</figcaption></figure>

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Commune rurale de Loire-Atlantique, Plessé a décidé de se doter de sa propre PAC, Politique agricole communale. Recensement des cédants, accueil des porteurs de projets, promotion active des circuits courts, communication positive, rencontres avec les habitants : à Plessé, l’agriculture durable est un bien commun à préserver.

Plessé, une commune de 5000 habitants qui possède sa propre PAC

&laquo;&nbsp;Une mesure sociale et d&rsquo;&eacute;quit&eacute; forte, attendue par la profession&nbsp;&raquo;&nbsp;: c&rsquo;est ainsi que la MSA qualifie la r&eacute;forme des retraites agricoles, dites des 25 meilleures ann&eacute;es. &laquo;&nbsp;Cette r&eacute;forme est une avanc&eacute;e sociale importante, pour laquelle la MSA s&rsquo;est mobilis&eacute;e aupr&egrave;s des pouvoirs publics d&egrave;s la premi&egrave;re heure, afin de garantir &agrave; nos agriculteurs le droit &agrave; une retraite meilleure, commente dans un communiqu&eacute; Jean-Fran&ccedil;ois Fruttero, pr&eacute;sident de la CCMSA. Il s&rsquo;agit de la reconnaissance du travail indispensable qu&rsquo;ils assurent au quotidien pour nourrir la France et contribuer &agrave; la souverainet&eacute; alimentaire de notre pays&nbsp;&raquo;.<aside class="read-also">
 &Agrave; voir aussi
 <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/retraites-le-gouvernement-remet-le-metier-sur-l-ouvrage" target="_blank" title="">Retraites agricoles&nbsp;: le gouvernement remet le m&eacute;tier sur l&rsquo;ouvrage</a>
</aside>
Alors que les pensions des salari&eacute;s et travailleurs et ind&eacute;pendants sont depuis longtemps calcul&eacute;es sur les&nbsp;25 meilleures ann&eacute;es, celles des exploitants prenaient en compte l&rsquo;int&eacute;gralit&eacute; de la carri&egrave;re, engendrant obligatoirement des d&eacute;cotes compte tenu de la variabilit&eacute; des revenus, dans une activit&eacute; fortement expos&eacute;e aux al&eacute;as de toutes sortes. La r&eacute;forme a en tout cas r&eacute;sist&eacute; aux al&eacute;as et vicissitudes politiques de ces derniers temps et va concerner les pensions de base des exploitants agricoles pour les d&eacute;parts en retraite &agrave; partir du 1er janvier 2026, &agrave; commencer par la m&eacute;tropole.Pour celles attribu&eacute;es entre le 1er janvier 2026 et le 31 d&eacute;cembre 2027, un recalcul des droits sera effectu&eacute; en 2028 : le montant de la retraite sera alors soit confirm&eacute;, soit revaloris&eacute;. Ainsi, le montant de la pension servie &agrave; partir de 2028 ne pourra pas &ecirc;tre inf&eacute;rieur au montant servi sur la p&eacute;riode 2026-2027.Pour les d&eacute;partements et r&eacute;gions d&rsquo;outre-mer, le gouvernement l&eacute;gif&eacute;rera par ordonnance, d&rsquo;ici f&eacute;vrier 2027, pour modifier les modalit&eacute;s de calcul de la pension applicable &agrave; ces territoires

Le calcul de la pension de retraite des chefs d’exploitation et d’entreprises agricoles, qui va s’aligner sur celui des salariés et des travailleurs indépendants, permettra de lisser les méfaits des aléas climatiques, sanitaires, économiques.

Retraite agricole : le calcul sur les 25 meilleures années à compter du 1er janvier 2026

En moins d&rsquo;un mois, neuf foyers d&rsquo;influenza aviaire ont &eacute;t&eacute; confirm&eacute;s dans les &eacute;levages de canards. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/influenza-aviaire-le-niveau-de-risque-releve-de-modere-a-eleve" target="_blank" title="">La France a bascul&eacute; en risque &laquo; &eacute;lev&eacute; &raquo;,</a> entra&icirc;nant le confinement obligatoire des volailles et mettant un coup d&rsquo;arr&ecirc;t brutal aux &eacute;levages plein air. La vaccination des palmip&egrave;des, mise en place en 2023, a clairement r&eacute;duit l&rsquo;ampleur des abattages pr&eacute;ventifs, mais elle ne suffit pas &agrave; bloquer la circulation du virus. Les contaminations r&eacute;centes en Vend&eacute;e et en Dordogne l&rsquo;ont rappel&eacute; : le H5N1 circule toujours, et cette reprise tombe au plus mauvais moment : &agrave; l&rsquo;approche des f&ecirc;tes o&ugrave; chaque lot compte.&nbsp;<h2>Des volailles festives sans filet vaccinal</h2>Les volailles festives - chapons, poulardes, pintades chaponn&eacute;es, mini-chapons, dindes - sont &eacute;lev&eacute;es sp&eacute;cifiquement pour les repas de fin d&rsquo;ann&eacute;e. Et la menace sanitaire est bien r&eacute;elle : contrairement aux canards, ces esp&egrave;ces ne sont pas int&eacute;gr&eacute;es dans les campagnes de vaccination contre l&rsquo;influenza aviaire. Leur protection repose uniquement <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/biosecurite-en-elevage-avicole-et-porcin-le-plein-air-a-la-croisee-des-chemins" target="_blank" title="">sur des mesures de bios&eacute;curit&eacute; et des sorties limit&eacute;es en plein air,</a> suspendues d&egrave;s que le risque s&rsquo;&eacute;l&egrave;ve. L&rsquo;enjeu est immense. Un foyer d&eacute;tect&eacute; pourrait r&eacute;duire &agrave; n&eacute;ant un an de pr&eacute;paration. Re&ccedil;ues au printemps, nourries et surveill&eacute;es pendant plusieurs mois, souvent &eacute;lev&eacute;es en plein air, ces volailles sont abattues en d&eacute;cembre pour rejoindre les tables de No&euml;l. Un cycle long sans possibilit&eacute; de rattrapage.&nbsp;<h2>Une organisation millim&eacute;tr&eacute;e&nbsp;</h2>Ce travail titanesque s&rsquo;illustre particuli&egrave;rement dans le Sud-Ouest, terre avicole d&rsquo;excellence. Bernard Tauzia &eacute;l&egrave;ve pr&egrave;s de 20 000 volailles festives, dont 8 000 pintades chaponn&eacute;es. &Agrave; Saint&#8209;Sever, les Fermiers du Sud&#8209;Ouest planifient d&egrave;s janvier les volumes de fin d&rsquo;ann&eacute;e et doublent leur activit&eacute; en d&eacute;cembre gr&acirc;ce &agrave; plus de 200 salari&eacute;s suppl&eacute;mentaires. La Maison Garbay, sp&eacute;cialiste de la plumaison &agrave; sec, pr&eacute;pare 22 000 volailles calibr&eacute;es pour r&eacute;pondre &agrave; toutes les demandes. Quant &agrave; Yannick Besnard, il met en place 40 000 volailles fermi&egrave;res Label Rouge, avec des dindes arriv&eacute;es fin avril et des chapons re&ccedil;us en juin. Au-del&agrave; du Sud-Ouest, d&rsquo;autres bassins portent la fili&egrave;re festive : en Bresse, les chapons AOP environ 150 000 unit&eacute;s chaque ann&eacute;e, sont &eacute;lev&eacute;s huit &agrave; neuf mois avec une finition au lait puis sont emmaillot&eacute; dans leur traditionnelle toile de lin. En Vend&eacute;e, les &eacute;levages de dindes festives sont programm&eacute;s d&egrave;s le printemps pour r&eacute;pondre &agrave; la demande de d&eacute;cembre.&nbsp;<h3>Voir aussi :<a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-foret-des-landes-royaume-du-poulet-fermier-en-liberte" target="_blank" title="">&nbsp;Bernard Tauzia perp&eacute;tue une m&eacute;thode de production singuli&egrave;re o&ugrave; les poulets gambadent en totale libert&eacute; dans la for&ecirc;t des Landes</a></h3><h2>Un march&eacute; d&rsquo;excellence qui ne souffre aucun retard</h2>Toutes les ventes se jouent en quelques jours. Si la fili&egrave;re est frapp&eacute;e entre novembre et&nbsp; d&eacute;cembre, c&rsquo;est un an de travail qui s&rsquo;effondre. Contrairement aux productions r&eacute;guli&egrave;res, les volailles festives n&rsquo;ont pas de d&eacute;bouch&eacute; alternatif : si No&euml;l est manqu&eacute;, l&rsquo;ann&eacute;e est perdue. A ce stade, le risque direct de rupture d&rsquo;approvisionnement est cons&eacute;quent. <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/volaille-la-production-et-la-consommation-francaise-reprennent-des-couleurs" target="_blank" title="">Pour donner de l&rsquo;&eacute;chelle, les ventes de volailles festives en 2023 ont repr&eacute;sent&eacute; environ 8 millions d&rsquo;unit&eacute;s</a>, soit une hausse de 2,2&#8239;% par rapport &agrave; 2022.&nbsp;Cette concentration sur la p&eacute;riode de fin d&rsquo;ann&eacute;e rend le march&eacute; tr&egrave;s sensible : tout retard ou foyer de contamination peut d&eacute;sorganiser un cycle entier. Cette vuln&eacute;rabilit&eacute; &eacute;conomique s&rsquo;ajoute &agrave; un contexte <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/la-volaille-affiche-une-belle-croissance-en-grande-partie-grace-aux-importations" target="_blank" title="">d&eacute;j&agrave; marqu&eacute; par les importations</a>. En 2023, un poulet sur deux consomm&eacute; en France &eacute;tait import&eacute;, principalement de Pologne ou du Br&eacute;sil. La volaille festive reste encore majoritairement fran&ccedil;aise &mdash; chapons de Bresse, pintades des Landes, dindes de Vend&eacute;e &mdash; mais en cas de tension sur les volumes, la tentation d&rsquo;importer existe. Avec la reprise active de la circulation du virus, les acteurs des fili&egrave;res avicoles marchent sur des &oelig;ufs.<h3>Voir aussi : <a href="https://www.pleinchamp.com/actualite/pendant-que-le-mercosur-monopolise-l-attention-l-accord-thailande-ue-menace-la-volaille-francaise" target="_blank" title="">pendant que le Mercosur monopolise l&rsquo;attention, l&rsquo;accord Tha&iuml;lande&ndash;UE menace la volaille fran&ccedil;aise</a></h3><h2>La derni&egrave;re ligne droite&nbsp;</h2>Les trois prochaines semaines seront d&eacute;cisives pour le secteur. Pour l&rsquo;heure, tout indique que la volaille fran&ccedil;aise - produit d&rsquo;excellence et d&rsquo;un savoir-faire unique - sera bien au rendez- vous pour les f&ecirc;tes. Alors, avec ou sans marron la dinde ?&nbsp;

Les producteurs ont déjà engagé des mois de travail : les animaux sont prêts, les plannings d’abattage verrouillés, les équipes renforcées. Pourtant, l’ombre du virus H5N1 plane sur une filière d’excellence française qui concentre l’essentiel de ses ventes au moment des fêtes.

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