2023, année la plus chaude en France... après 2022

L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et l’agence européenne Copernicus annoncent par ailleurs que 2023 sera l’année la plus chaude jamais mesurée à l’échelle du globe. L’anomalie de température mondiale relevé sur l’année 2023 jusque fin octobre est de +1,4°C par rapport à l’ère préindustrielle.

Selon l’agence européenne Copernicus, dont fait partie Météo-France, l’année 2023 est l’année la plus chaude depuis le début de l’ère préindustrielle (1850-1900). À l’échelle du globe, les 11 premiers mois de 2023 ont été si chauds que les températures mondiales de décembre ne pourront pas peser sur ce classement. 2023 dépasse 2016 (2ème année la plus chaude) et 2020 (3ème année la plus chaude). L’anomalie de température mondiale relevée sur l’année 2023 jusque fin octobre est de +1,4°C par rapport à l’ère préindustrielle. Pour rappel, l’accord de Paris avait fixé pour objectif de limiter le réchauffement global en dessous de +1,5°C par rapport au préindustriel.

Deux années records successives en France

Dans la continuité de 2022, année la plus chaude que la France a connue depuis le début du XXème siècle, l’année 2023 a été aussi particulièrement chaude en France. Selon toute vraisemblance, elle devrait se classer au deuxième rang des années les plus chaudes dans l’Hexagone, selon Météo-France.

L’Hexagone a connu des épisodes caniculaires, dont celui de fin juillet sur le centre est du pays. Puis la France a enregistré  la plus longue et la plus intense vague de chaleur après un 15 août. Débutant sur le centre-est du pays, l’épisode de chaleur a progressivement gagné en intensité sur le midi méditerranéen avec un pic les 23 et 24 août. De nombreux records de températures minimale et maximale ont été battus notamment, le 23 août, à Menton (Alpes-Maritimes) où le mercure n’est pas descendu sous 30,4°C  et à Nyons (Drôme) où le mercure a culminé à 43,0°C.