La FNEDT en quête de reconnaissance et d'égalité de traitement

La Fédération nationale des entrepreneurs des territoires attend de la nouvelle ministre de l’Agriculture davantage de considération à l’endroit des ETARF, qui s’estiment déclassés et oubliés des politiques agricoles.

« Le développement de la prestation de services doit constituer un axe majeur du nouveau ministère de l’Agriculture pour assurer la souveraineté alimentaire de la France et pérenniser les filières agricoles et forestières ». Tel est le massage d’accueil réservé par Philippe Largeau, président de le FNEDT à la nouvelle ministre de l’Agriculture Annie Genevard, nommée le 21 septembre.

« Oubliés de la République »

Recouvrant 22.000 entreprises et 150.000 actifs, la FNEDT rappelle que les ETA interviennent auprès de 65% des exploitations agricoles, de 85% des éleveurs laitiers et qu’ils assurent 80% des arrachages de betteraves. Quant aux ETF, ils assurent 70% des travaux de sylviculture-reboisement et 80% des travaux d’exploitation. « La méconnaissance du rôle des entreprises de prestations de services, trop souvent assimilé à celui des agriculteurs sans bénéficier des aides et avantages de ces derniers, en font en quelque sorte des oubliés de la République », explique Philippe Largeau.

La FNEDT estime que ses 22.000 adhérents doivent bénéficier, en tout cas pour partie, des aides et avantages dont bénéficient les agriculteurs, au motif qu’ils « jouent un rôle primordial dans la compétitivité de l’agriculture et la mutualisation des agroéquipements, solution incontournable face aux inflations et à la nécessaire transition vers la décarbonation ».