Impasses phyto : le PARSADA s’enrichit de 8 nouveaux plans d’action
Destinés à déjouer les impasses phytosanitaires, ces nouveaux plans concernant sept filières et portent à 28 le nombre total de projets lancés depuis fin 2023. L’appel à projets est désormais ouvert sur le site de FranceAgriMer.
Face au constat de la diminution du nombre de substances actives autorisées dans l’Union européenne, de la baisse de l’innovation en agrochimie et aux limites de l’approche consistant à substituer une molécule par une autre, le ministère de l’Agriculture a lancé en décembre 2023 le Plan d’action stratégique pour l’anticipation du potentiel retrait européen des substances actives et le développement de techniques alternatives pour la protection des cultures ou PARSADA.
Ce dernier est entré dans le vif du sujet en 2024 avec le lancement d’une première vague de 14 plans d’action, auxquels s’ajoute un plan d’action spécifique à la filière châtaigne, puis d’un deuxième vague en mai dernier avec 5 nouveaux plans d’action.
Les 8 nouveaux plans d’action
Le 22 juillet, le comité inter-filière a validé les 8 nouveaux plans d’action suivants :
- insectes piqueurs suceurs pour la filière horticulture
- gestion des sclérotinioses pour la filière fruits et légumes transformés
- mildiou des plantes à parfum, aromatiques et médicinales (PPAM) pour la filière PPAM
- mildiou du houblon (Pseudoperonospora humuli) pour la filière PPAM
- bioagresseurs de la canne à sucre pour la filière cultures ultra-marines
- gestion de l’enherbement et de fin de cycles en bananeraies pour la filière cultures ultra-marines
- lutte contre les maladies dans les cultures de diversification végétale pour la filière cultures ultra-marines
- ravageurs pour la filière de production agriculture biologique
Appels à projets
Tout porteur d’un projet répondant à l’un des28 plans d’actions peut candidater à l’appel à projets ouvert par FranceAgriMer le 30 juin dernier, doté d’une enveloppe de 45 millions d’euros. En 2024, ce sont 143 millions d’euros au titre du PARSADA qui ont été engagés pour la recherche d’alternatives en lien étroit avec les différentes parties prenantes. Cinquante projets ont été déposés, parmi lesquels 32 ont été retenus à ce jour et financés dans le cadre des 15 premiers plans d’action. En 2025, 50 millions d’euros sont dédiés au PARSADA.