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Où, comment et pourquoi restaurer la nature ?
En vertu du règlement européen pour la restauration de la nature, adopté juin 2024, le ministère de la Transition écologique lance une concertation publique visant à co-constuire un plan national « ambitieux ».
« Protéger la biodiversité, c’est nous protéger : protéger nos emplois, protéger notre santé et nous protéger des aléas climatiques, inondations ou sécheresses ». C’est ainsi que la ministre de la Transition écologique, Agnès Panier-Runacher, introduit le lancement de la consultation publique « Agir pour restaurer la nature », Objectif : doter la France d’un plan d’action national « ambitieux » à l’horizon 2050, avec des étapes clés dès 2030 et 2040, et se conformer ainsi que règlement européen adopté le 24 juin 2024.
Chaque Français est invité à donner son avis sur le site officiel de la concertation, jusqu’au 23 août prochain. Co-construit avec les citoyens et les acteurs concernés pour définir les priorités, les leviers et l’ambition nécessaires pour restaurer nos écosystèmes dégradés, le plan sera transmis à la Commission européenne en septembre 2026, en cohérence avec la Stratégie nationale biodiversité 2030 (SNB) adoptée à la fin de l’année 2023. Outre le site officiel de consultation, grand public et parties prenantes pourront apporter leur contribution via des webinaires, des conférences ou encore des débats « La nature près de chez vous ».
Habitats naturels dégradés
La conversion de milieux naturels en milieux artificiels, les pollutions de l’air, du sol, de l’eau mais aussi lumineuse et sonore, la surexploitation des ressources, le changement climatique ou encore l’introduction volontaire ou involontaire par l’homme d’espèces exotiques envahissantes constituent les principaux facteurs impactant la biodiversité. Selon l’Observatoire national de la biodiversité, 18% des espèces ont disparu et 78% des habitats sont dans un état de conservation défavorable.
Le plan d’action national vise à restaurer des habitats naturels dégradés identifiés comme importants, ciblant particulièrement les milieux agro-pastoraux (prairies et pelouses), les milieux forestiers, les landes, fourrés et steppes, les milieux rocheux et dunaires, les rivières et lacs et les milieux humides.